17/02/2021
Comme le CO2 et d’autres gaz à effet de serre, la concentration d’ozone atmosphérique (O3) a également changé en raison des activités humaines. Une couche d’ozone protège la vie sur
Terre contre les effets nocifs du rayonnement ultraviolet. Elle se situe dans la stratosphère, à une altitude variant entre 17 et 25 km. Or, des études de l’atmosphère faites par satellite révèlent que la couche d’ozone observée au printemps au-dessus de l’Antarctique s’est amincie considérablement depuis le milieu des années 1970. La destruction de l’ozone atmosphérique découle principalement de l’accumulation de chlorofluorocarbones (CFC), des substances auparavant très utilisées dans les appareils réfrigérants et dans certains procédés industriels. Les atomes de chlore que libèrent les CFC dans la stratosphère réagissent avec d’autres molécules d’ozone et réduisent celui-ci en dioxygène (O2). D’autres réactions chimiques libèrent ensuite le chlore, qui réagit alors avec d’autres molécules d’ozone dans une réaction catalytique en chaîne.
L’amincissement de la couche d’ozone est particulièrement visible au-dessus de l’Antarctique au printemps, alors que l’air froid et stable favorise ces réactions atmosphériques en chaîne. L’ampleur de l’appauvrissement en ozone et la dimension du trou de la couche d’ozone augmentent constamment depuis quelques années. La diminution de la concentration d’ozone dans la stratosphère accroît l’intensité des rayons ultraviolets qui atteignent la Terre et pourrait avoir de graves conséquences pour la vie terrestre, particulièrement pour les Végétaux, les Animaux et les microorganismes. Certains scientifiques prévoient une augmentation des cataractes et de certaines formes de cancers de la peau chez les humains. Ils s’attendent aussi à ce que les cultures et les communautés naturelles, particulièrement le phytoplancton qui est à l’origine d’une forte proportion de la productivité primaire, subissent des dommages difficiles à prévoir.
source: Campbell biologie 4ème édition.