GilMonnier

13/11/2025

TDAH adulte : quand l’attention joue des tours à notre organisation

📢Le cerveau en ébullition d’un adulte TDAH...

Aujourd’hui, jour férié.
Trois rendez-vous planifiés dans un local à quinze minutes de chez moi.
Tout est prêt : GPS vérifié, sac rangé, temps de trajet calculé. 🥳

🫣Et pourtant… je me retrouve sur place avec une heure et des poussières d’avance. Pas cinq minutes, pas dix. Une heure entière !!!

😏Pourquoi ? D’abord, parce que, dans ma tête de TDAH, le temps n’a pas la même texture.
Il peut s’étirer ou se contracter, m’échapper comme du sable entre les doigts.
😏Et surtout cerise sur le gâteau, commençant d’habitude 1h plus tôt, je suis resté sur cet horaire habituel alors que j’ai consulté mon agenda trois fois et que je n’ai pas vu ce changement…
😏Résultat : je suis arrivé trop tôt mais bien à l’heure pour le prochain rdv

Une autre fois… une semaine d’avance chez le dentiste

🤔Un jour, j’arrive parfaitement à l’heure chez mon dentiste — sauf qu’il m’explique, sourire amusé :
« Votre rendez-vous, c’est… la semaine prochaine. » 🤣
Un grand classique pour les personnes avec un TDAH adulte : le cerveau va vite, très vite, mais il oublie parfois les repères temporels.

🙃Avant de savoir que j’étais TDAH (et je ne l’ai appris qu’à l’âge vénérable de la quarantaine) je m’aurais foutu des baffes tellement je ne comprenais pas le mécanisme de mes manquements, je percevais ça comme une faiblesse, une tare et je me demandais comment je pouvais être aussi con des fois devant les mauvais tours que cela me jouait. Le plus drôle (ou le plus ironique), c’est que je me fatiguais en essayant d’être hypervigilant mais ça ne m’évitait pas les erreurs.

📢 La délivrance avec le mode d’emploi …

Face enfin à un diagnostic de trouble de l’attention j’ai pu prendre conscience
Que ce n’était pas un manque d’intelligence ni de volonté. Mais un mécanisme neurologique. Le cerveau du TDAH traite les priorités de manière non linéaire : il s’accroche à ce qui stimule, et décroche quand la routine s’installe.

📢Le TDAH, un allié mal compris...

👉Vivre avec un trouble de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH), c’est souvent osciller entre performance fulgurante et chaos organisé.

On peut briller par notre créativité, notre intuition, notre énergie… et, l’instant d’après, s’en vouloir d’avoir oublié une date ou un détail banal.

👉Cette dualité crée une tension intérieure : celle de se juger sévèrement pour des “erreurs” qui ne relèvent pas d’un manque d’effort, mais d’un fonctionnement cérébral différent.

✅Et si, au lieu de nous haïr pour ces moments de décalage, nous apprenions à les comprendre ?

✅Le TDAH adulte, bien géré, peut devenir une véritable force :
• Capacité à rebondir rapidement.
• Intuition forte.
• Pensée créative et divergente.
• Hyperfocus sur ce qui nous passionne.

📢Transformer la distraction en ressource...

👉Plutôt que de lutter contre le chaos, il est possible d’en faire un outil d’équilibre.

👉Voici quelques stratégies que j’expérimente :

1. Accepter la variabilité : certains jours, le cerveau sera plus “vaporeux”. Ce n’est pas grave.
2. Utiliser le mouvement : marcher, bouger, respirer avant un rendez-vous aide à canaliser l’énergie.
3. Créer des rituels : alarmes, checklists visuelles, ou même une “to-do list vocale” sur smartphone.
4. Humour et bienveillance : se moquer de soi avec tendresse plutôt que se juger.

👉Car, finalement, ces moments de “désynchronisation” nous rappellent quelque chose :
Nous sommes vivants, spontanés, imparfaits — et souvent très humains.

Et vous ?

🤔📝Cela vous arrive-t-il aussi d’arriver trop tôt, ou trop t**d, à cause d’un esprit qui part dans tous les sens ?
Comment le vivez-vous ?

Partagez votre anecdote — peut-être qu’ensemble, on arrivera à rire un peu de nos cerveaux turbulents.

Gilles Monnier

́nergiepositive, , , , , , , ,

27/10/2025

Un Monde Sans Émotions : Utopie ou Dystopie ?

📢Récemment, j’ai été confronté à une personne qui avait du mal à exprimer ses émotions, une situation qui m’est familière.

🤯Cela m’a amené à réfléchir à une question fondamentale : quel est le véritable rôle de nos émotions dans notre existence ?

➤ Il est courant de considérer la non dissimulation des émotions comme une faiblesse ou une source d’embarras.
➤ Mais que se passerait-il si nous imaginions un monde dépourvu de toute émotion ? À quoi ressemblerait une telle société ?
➤ Cette question mérite d’être explorée, car elle nous oblige à reconnaître l’importance cruciale des émotions dans notre vie.

😶‍🌫️Imaginez une société où la joie, la tristesse, la colère et l’amour n’existent pas. Les décisions seraient prises uniquement sur la base de la logique, sans l’influence des sentiments.

❗Un tel monde aurait des conséquences profondes :

• Structure sociale différente : là où on aurait pu espérer une diminution des conflits liés à la jalousie ou à la haine, il y aurait à la place une justice impersonnelle et une gouvernance froide, voire impitoyable. L’absence d’empathie pourrait conduire à des décisions cruelles, justifiées par une logique implacable.

• Relations interpersonnelles : L’intensité des liens affectifs, l’amour romantique et l’amitié sincère disparaîtraient. La communication deviendrait purement fonctionnelle, mais la richesse humaine s’envolerait. Les relations seraient basées sur l’utilité et l’intérêt, et non sur l’affection et le partage.

• Expérience individuelle : La vie pourrait devenir monotone et dénuée de sens, sans les hauts et les bas émotionnels qui donnent sa profondeur à l’existence. La créativité, souvent inspirée par nos sentiments, pourrait s’éteindre. L’art, la musique et la littérature, toutes ces expressions de l’âme humaine, perdraient leur raison d’être.

Il est évident qu’un tel monde serait radicalement différent de celui que nous connaissons.

🌈Ce scénario, bien que fictif, nous permet de mieux comprendre l’importance des émotions dans notre vie. Elles ne sont pas simplement des réactions irrationnelles, mais des éléments essentiels de notre humanité. Elles colorent notre expérience, guident nos actions et façonnent nos relations.

✅ Les Valeurs : Le Moteur de Nos Émotions

Nos valeurs façonnent nos réactions émotionnelles. Elles agissent comme des filtres qui orientent notre perception du monde. Elles sont comme une boussole interne, nous indiquant ce qui est important pour nous et ce qui mérite notre attention.

Par exemple :
• Valoriser l’honnêteté peut provoquer de la colère ou de la tristesse face au mensonge.
• Accorder de l’importance à la justice sociale peut susciter de l’indignation ou de la compassion.
• Chercher la stabilité peut engendrer de l’anxiété face à l’incertitude.

Ainsi, nos émotions sont des indicateurs précieux de ce qui compte vraiment pour nous. Elles nous alertent lorsque nos valeurs sont en jeu ou respectées, et nous aident à mieux nous connaître. Elles sont un langage que nous devons apprendre à décoder pour mieux comprendre nos motivations et nos besoins.

✅ L’Importance de l’Alignement entre Valeurs et Émotions

Vivre en accord avec ses valeurs procure un sentiment d’authenticité et de bien-être.

À l’inverse, le décalage crée frustration ou mal-être.

Par exemple, si vous valorisez la santé mais adoptez un mode de vie sédentaire, vous ressentez probablement de la culpabilité. Cette culpabilité est un signal d’alarme, vous indiquant que vous n’êtes pas en accord avec vos propres valeurs.

Aligner ses actions avec ses valeurs, c’est aussi mieux comprendre ses émotions et vivre une vie plus cohérente. C’est un processus continu d’introspection et d’ajustement, qui nous permet de nous rapprocher de notre véritable identité.

✅ Comment Découvrir Ses Valeurs ?

Pour cela, il est utile de réfléchir à :

• Vos expériences passées : Quand vous vous êtes senti pleinement épanoui ou, au contraire, frustré. Quelles étaient les circonstances ? Quelles valeurs étaient en jeu ?
• Vos modèles : Quelles qualités admirez-vous chez certaines personnes ? Quelles valeurs ces qualités reflètent-elles ?
• Vos priorités : Qu’est-ce qui est le plus important pour vous dans la vie ? Qu’est-ce que vous ne seriez pas prêt à sacrifier ?

🥰 En prenant conscience de ce qui est vraiment important pour vous, vous pouvez mieux comprendre le rôle que jouent vos émotions dans votre vie quotidienne.
Vous pouvez également apprendre à les utiliser comme un guide pour prendre des décisions plus éclairées et vivre une vie plus alignée avec vos valeurs.

Vous pouvez me contacter pour découvrir vos valeurs et comprendre celles qui sont malmenée, ainsi que celles qui sont au zénith 😉

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08/10/2025

02/10/2025

02/09/2025

« L’art de ne rien faire » :
ou comment le silence stimule votre créativité et votre bien-être

Redécouvrir la puissance du silence dès l’enfance

Depuis mon enfance, j’ai toujours eu cette capacité instinctive à me réfugier dans une “bulle” protectrice. Cet espace intérieur, où je pouvais ressentir librement mes émotions sans jugement, m’a permis de développer une certaine intuition. Cette bulle était un refuge, un lieu de sécurité où mes pensées pouvaient vagabonder sans interruption. Cependant, à mesure que je grandissais, la pression sociale, la nécessité de plaire et de rentrer dans le moule ont peu à peu effacé cette faculté naturelle.
Ce que j’ai réalisé depuis, c’est que cette “bulle” d’alors était en réalité un état de conscience modifié, un espace de lâcher-prise où la créativité naissait souvent. Quand je me laissais simplement aller, sans effort, en laissant mon esprit vagabonder, des idées nouvelles, des connexions insoupçonnées se formaient dans mon cerveau.

La pratique du silence : un levier puissant pour la créativité

Le concept de “ne rien faire” est souvent marginalisé dans une société qui valorise l’action, la productivité et la vitesse.
Pourtant, des pratiques ancestrales modernes, comme celles illustrées par la compétition coréenne Space-Out, montrent que le silence et l’oisiveté délibérée sont des clés pour stimuler la créativité et retrouver un calme intérieur.
Lors de cette compétition, les participants restent immobiles et silencieux pendant 90 minutes, sans distraction, sans smartphone ni conversation. Leur seul objectif : atteindre un état de relaxation profonde, en se concentrant sur leur respiration et leur calme intérieur.

Les neurosciences confirment ces bienfaits. Le cerveau, lorsqu’on se donne la permission de “se perdre dans ses pensées”, active le réseau du mode par défaut, une zone essentielle pour la créativité, la résolution de problèmes et la gestion émotionnelle. En s’autorisant ces moments de silence, on stimule la capacité du cerveau à générer des idées nouvelles, à faire des liens entre des concepts apparemment sans rapport, et à renforcer notre bien-être mental.

La peur du « rien »

Dans un monde où la dépendance aux smartphones et la surcharge d’informations sont devenues la norme, il devient crucial de s’accorder des pauses.
Selon une étude de l’université de Virginie, il est aberrant de constater que beaucoup préfèrent une décharge électrique plutôt que de rester seuls avec leurs pensées, même quelques minutes !!!
Pourtant, ces moments de silence sont essentiels pour notre santé mentale, notre capacité à innover et notre sérénité.

La simplicité d’une pratique accessible à tous

Depuis que je suis formé à la Sophrologie, j’ai adopté une technique simple, mais puissante lors de ces moments de calme : la respiration abdominale profonde.
En focalisant mon attention sur ma respiration, en laissant mon esprit vagabonder sans jugement, j’ai expérimenté une transformation intérieure.

Ralentir pour mieux avancer

Le défi que je vous propose de relever c’est de vous accorder régulièrement des instants de calme, de 5 à 10 minutes par semaine, pour simplement “ne rien faire”. Au début, cela peut sembler chaotique, avec des pensées qui s’emballent. Mais avec la pratique, cette période devient une véritable respiration mentale, un espace pour la réflexion, la gestion émotionnelle et la créativité.
Ce geste simple peut transformer notre rapport au stress et à l’action. En apprenant à nous détacher du tumulte extérieur, nous retrouvons une clarté intérieure qui nous permet d’aborder nos défis avec plus de lucidité et d’originalité.

Alors, pourquoi ne pas commencer dès aujourd’hui à cultiver ces moments de calme ? Votre esprit, votre corps et votre créativité vous remercieront.

Et vous, comment intégrez-vous le silence dans votre vie quotidienne ?
Quelles méthodes utilisez-vous pour stimuler votre créativité en vous accordant des pauses ?

Partagez votre expérience dans les commentaires !

Si vous avez envie de pratiquer l’art de buller en groupe au travers d’une ou plusieurs séances envoyez moi en mp séance si intéressé.e par une séance ou parcours si intéressé.e par plusieurs

Partagez à qui cela peut potentiellement être utile 😉

Contact :

Téléphone : +32 477 85 22 46
Email : wellness@gilmonnier.be

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12/08/2025

Quand la sophrologie rencontre la diététique ?...
C’est l’occasion d’ajuster ce que notre tête sait (et croit) à la réalité de notre vécu d’être humain. Car nous ne mangeons pas que avec notre tête !

Notre tête sait apprendre de nouvelles informations, comprendre et organiser. Un fameux atout pour mieux se nourrir. Mais à elle seule, elle ne suffit pas. Si nous restons à l’étape « tête », si nous comptons uniquement sur des plans alimentaires et des informations nutritionnelles pour créer notre équilibre alimentaire, nous nous mettons des bâtons dans les roues car nous oublions d’autres parts de nous-même en chemin.
Quel est le langage de notre tête ? hier, demain, il faut, il ne faut pas…vous connaissez ? Notre tête parle le langage du temps, elle analyse et planifie. Un langage nécessaire bien sûr mais qui peut parfois nous emmener (très) loin de nous.

Notre corps, c’est notre matière vivante qui s’exprime, notre porte d’entrée vers la sagesse de la vie qui circule en nous. Il nous ramène à nous et au présent (vous ne pouvez pas déjà sentir les sensations que vous aurez dans votre petit orteil demain matin n’est-ce pas ?). Nos sensations nous parlent de nos besoins physiques et physiologiques : besoin de repos, de nourriture etc. Quand nous apprenons à l’écouter et à le respecter, il devient la base solide de notre quotidien. Nous pouvons alors compter sur sa capacité à réguler et s’adapter aux situations.

Notre cœur aussi a son mot à dire, parce que nous mangeons aussi pour combler des besoins émotionnels et affectifs. Nous mangeons par plaisir, pour partager, pour célébrer, pour se réunir, pour apaiser, pour prendre soin, pour donner et recevoir de l’amour,…Quel est le langage de notre cœur ? Des sensations aussi ! Notre corps nous parle alors d’autres besoins; il réagit là où nous sommes touché(e)s, il exprime avec plus ou moins d’intensité ce qui nous bouffe, nous gave, nous gonflé, ce que nous ne pouvons pas avaler, ce qui nous reste sur l’estomac,…Notre cœur nous guide dans nos choix et nous met en lien avec notre connaissance profonde.

La sophrologie nous permet d’écouter et d’équilibrer ces différents aspects de nous-même (on pourrait les appeler nos partenaires alimentaires).

Et vous, quels sont les partenaires alimentaires que vous connaissez et écoutez le plus ?