12/08/2025
SECHERESSE VAGINALE
Un nouveau protocole thérapeutique qui permet de traiter le syndrome génito-urinaire chez les femmes, dont les principaux symptômes sont la sécheresse vaginale et l’atrophie vulvo-vaginale et des voies urinaires inférieures.
Il s’agit d’une maladie qui affecte le système génital externe et les organes urinaires, la vessie et l’urètre, causant, entre autres, une dyspareunie (c’est-à-dire une douleur pendant les rapports sexuels ou une incapacité à en avoir) et une cystite récurrente, qui ne répondent à l’antibiothérapie que temporairement ou pas du tout.
Les femmes en souffrent soit en raison de l’âge (elle survient en pré-ménopause et s’aggrave pendant et après la ménopause, c’est-à-dire après l’âge de soixante-cinq ans), soit parce qu’elles souffrent d’affections dans lesquelles les thérapies médicales conduisent à l’hypoestrogénisme (par exemple, certains cancers du sein ou gynécologiques).
Qu’est-ce que l’hypoestrogénie au niveau génito-urinaire ?
« Il s’agit d’un amincissement de l’épithélium et d’une vascularisation réduite qui, à leur tour, provoquent une faiblesse de l’appareil (d’où une cystite) et une diminution du tonus des muscles, ce qui provoque des douleurs pendant les rapports sexuels et souvent aussi indépendamment des rapports sexuels. »
Par conséquent, d’une part, il est difficile de le reconnaître comme une pathologie, d’autre part, cette condition est acceptée passivement car elle est considérée comme une conséquence normale de l’âge et de certaines conditions particulières qui diminuent l’apport en œstrogènes dans le corps.
Comment cette affection est-elle normalement traitée ?
"Généralement avec des thérapies longues, à la fois locales et systémiques, à base d’œstrogènes, qui nécessitent cependant une continuité quotidienne à laquelle la femme ne se prête pas toujours. Il faut aussi dire que toutes les femmes ne peuvent pas en subir. les femmes avec la chirurgie du sein ou de l’endomètre, par exemple, ne peuvent pas du tout prendre d’œstrogène. Dans ce cas, le problème est atténué par des lubrifiants, des crèmes hydratantes et apaisantes, de l’acide hyaluronique ou, dans les cas les plus graves, une thérapie au laser ou par radiofréquence
Le nouveau protocole, appelé Caress Flow, sur quelles thérapies est-il basé ?
« Il est basé sur des insufflations d’oxygène à haute concentration (93 %) et d’acide hyaluronique de bas poids moléculaire directement dans la cavité vaginale, pendant une durée d’un quart d’heure. Il n’y a aucune contre-indication d’aucune sorte, c’est un traitement totalement indolore et efficace dès les premières administrations.
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