Julie Matz - Logopède

26/08/2025

24/08/2025

En cette veille de rentrée, petit rappel pour les enfants équipés d'une tablette : n'oubliez pas que vous pouvez vous procurer la version numérique des manuels/journaux de classe que l'école va vous procurer en format papier 💡Pour ce faire, rendez-vous sur NumaBib !
Bonne rentrée à tous 🤓

25/07/2025

Je suis désormais formée à la prise en charge des troubles de la déglutition (dysphagie) 👅🧠🫁

J’ai pu approfondir mes connaissances en dysphagie dans le cadre de pathologies neurologiques et neuro-dégénératives comme la maladie de Parkinson, les syndromes parkinsoniens, la sclérose en plaques, les accidents vasculaires cérébraux, les démences, le syndrome de Guillain-Barré, la sclérose latérale amyotrophique et la maladie de Huntington.

26/06/2025

Ce que la future réforme des soins de santé va changer pour votre logopède 🧐

17/06/2025

👨‍⚕️💬 La réforme proposée par le ministre de la Santé n’est que le début d’un projet plus vaste de mise sous tutelle des soins libéraux. Ce qu'il propose menace la liberté thérapeutique, mais également la qualité des soins belges.

Cette réforme va sacrifier l’excellence au profit de la standardisation...la Belgique proposera bientôt une médecine low-cost assurant des soins de base mais incapable de répondre aux besoins réels des patients.

Le patient va d'abord y voir du positif : il va payer moins cher....mais au prix de la qualité de son traitement.

Certains prestataires de soins ne pourront plus vivre de leur métier (médecins spécialistes, dentistes, kinésithérapeutes, sages-femmes, logopèdes et bien d'autres...). Sortir du pays et s'installer aux frontières restera une possibilité pour les professionnels en quête de reconnaissance et de meilleures conditions de travail. Une chose est certaine, cette réforme va agraver la pénurie déjà criante du domaine médical/paramédical en Belgique.

Le ministre de la Santé, Frank Vandenbroucke, va lancer dans les prochains jours un appel en faveur d'un "très grand effort de réforme" sur tous les fronts en matière de santé. Tous les acteurs seront impliqués, des mutualités aux patients en passant par les organisations de médecins et les ...

15/06/2025

15/06/2025

Les examens sont-ils réellement utiles ?

Tous les ans, les discours sont identiques et le stress est palpable dans les écoles à l'approche du mois de juin.

Chaque enfant va devoir performer durant +- une semaine afin de montrer l'étendue de son savoir. Cette semaine est précédée d'une semaine (ou deux) d'étude intensive de notions pourtant apprises durant l'année ou durant les 6 derniers mois. Le tout est à régurgiter en moins de temps qu'il n'a fallu pour l’engloutir.

Ces évaluations permettent apparemment de faire le point. Pourtant, le professeur qui a suivi l'enfant durant l'année peut déjà dire si les notions vues/les concepts évalués sont acquis ou non par son élève.

Durant un mois, les élèves perdent ainsi du temps qui pourrait être redirigé vers de nouveaux apprentissages/projets ou vers de la remédiation. Un mois de perdu pour faire un état des lieux des connaissances qui est pourtant déjà connu avant les examens.

Ne serait-il pas plus intelligent de créer une évaluation continue bien élaborée ? Ces évaluations continues grignoteraient moins de temps d'apprentissage et permettraient de réellement valoriser les résultats obtenus afin d'avoir des objectifs concrets, à atteindre individuellement.

Ce système d'évaluation est obsolète depuis de nombreuses années et j'espère que les futures réformes iront dans le sens de l'évaluation continue et dans l'élaboration d'objectifs propres à chaque élève.

En attendant, je souhaite rappeler à tous les enfants (suivis en logopédie ou non), que chaque effort fourni cette année a compté et que ce n'est pas dramatique s'ils n'ont pas pu refournir tous ces efforts dans le laps de temps réduit des examens. L’échec ne vient pas d’eux mais d’un enseignement qui ne peut pas/ne veut pas évoluer.

03/06/2025

"Si on commence à diagnostiquer tout le monde, il n’y aura plus de norme."

C’est vrai, hein. À force de reconnaître des différences, d’écouter les plaintes, de poser des mots, on risque de tout fo**re en l’air : l’école, la société, et la grande pyramide sacrée de la normalité.

Et puis, ça fait peur. Parce que dans cette logique, plus on identifie de personnes avec un trouble, plus on se dit que la norme se dilue. Comme si la santé mentale était un club VIP avec quota limité.

Désolé, on a déjà nos 5 % de TDAH, faudra repasser.

Le problème, c’est qu’on confond tout.

Ce n’est pas parce qu’on reconnaît des profils atypiques qu’on détruit la norme.

C’est parce qu’on comprend mieux que certains fonctionnements sortent des standards et que ça mérite une adaptation, pas une invisibilisation.

Le but d’un diagnostic, ce n’est pas de niveler tout le monde. C’est de permettre à chacun de trouver sa place sans devoir se briser pour rentrer dans la case prévue.

La norme existe toujours. Mais on arrête juste de la confondre avec l’obligation d’y coller parfaitement pour avoir le droit d’exister sereinement.

Ce n’est pas la norme qu’on menace. C’est le fantasme d’une société parfaitement calibrée où les différences seraient des déviances à corriger.

Et ça, oui, on peut s’en détacher.

17/04/2025

Entrer dans les apprentissages ….Une question d’équilibre, d’indulgence, de bienveillance et de bien-être 👧🏻🧠🩷

En nourrissant la sécurité affective des enfants/des patients, nous les rendons disponibles à l’apprentissage, et leur donnons la chance d’exploiter leur cerveau à sa pleine capacité. Ils deviendront ainsi des individus prêts à affronter le monde qui les entoure.

En effet, un enfant qui ne ressent pas de sécurité affective au quotidien éprouvera des difficultés à mobiliser ses compétences cognitives.

Se sentir accepté, compris, aimé, écouté, accueilli, guidé et accompagné donneront les fondations nécessaires pour s’ouvrir aux autres, oser prendre des risques et développer le goût d’apprendre.

Qu’on soit adulte ou enfant, notre fonctionnement n’est pas différent, nous sommes tous des apprenants. Face à de nouveaux apprentissages, à des changements et du stress, nous ne pouvons nous réguler que si le cœur et le cerveau gardent l’équilibre.

15/04/2025

07/04/2025

📣 “Aujourd’hui, on pathologise tout. Avant, on vivait avec.”

C’est vrai ! Avant, on vivait avec des oublis, des confusions, des pertes d’autonomie.
On disait : “il vieillit mal”, “il devient un peu fou”, “c’est l’âge”. Et puis, un jour, la maladie d’Alzheimer a été mieux comprise, nommée, étudiée. Et le regard a changé.

Ce qu’on appelait autrefois “caprices”, “immaturité” ou “manque de volonté” chez l’enfant ou l’adulte, on sait aujourd’hui que cela peut relever d’un trouble neurodéveloppemental comme le TDAH.

Est-ce qu’on “pathologise” tout ? Non.
On affine notre compréhension. On donne des repères. On construit des solutions.

Refuser de nommer les choses n’a jamais protégé personne. Mais cela a retardé des prises en charge, invalidé des souffrances et renforcé un sentiment d’échec chez beaucoup.

Alors non, le TDAH n’est pas une “invention moderne”.

C’est une avancée dans la capacité à comprendre des parcours de vie qui, pendant longtemps, ont été laissés sans réponse.

Reconnaître un trouble, ce n’est pas médicaliser la vie.
C’est s’offrir les moyens d’agir. Et pour certains, c’est ce qui change tout.

Bonne fin de journée à tous et toutes.

03/04/2025

Un rappel très utile concernant la mastication et le développement orofacial 🍏🦷