31/08/2025
LA PEUR
La peur est une Perception Erronée d'Une Réalité.
Les peurs selon SHIKADO
1. La peur comme signal
La peur est un souffle ancien. Elle nous avertit d’un danger, d’une limite. Dans SHIKADO, on ne cherche pas à supprimer la peur : on apprend à l’écouter.
Elle est comme un tambour qui résonne dans la nuit : parfois elle nous protège, parfois elle nous fige.
2. La peur comme voile
Beaucoup de peurs ne sont pas des dangers réels, mais des voiles tissés par le mental.
• Peur de l’inconnu
• Peur du regard des autres
• Peur de la solitude
• Peur de la mort
Ces peurs sont des ombres qui masquent la lumière intérieure. SHIKADO invite à marcher à travers ces ombres au lieu de les fuir.
3. La peur comme enseignante
Chaque peur contient un enseignement :
• La peur de tomber révèle le désir de se relever.
• La peur de mourir révèle l’élan de vivre.
• La peur d’aimer révèle le besoin de s’ouvrir.
Dans SHIKADO, la peur est donc une maîtresse secrète : elle nous montre ce que nous n’osons pas encore être.
4. Traverser la peur
On ne combat pas la peur de front, on l’accompagne comme un enfant qui tremble.
• Respirer avec elle
• La nommer
• La remercier
Alors, elle se transforme. La peur devient un passage initiatique : après chaque traversée, l’être s’agrandit.
Les Peurs Fondamentales selon SHIKADO
1. La peur comme seuil initiatique
Dans la voie SHIKADO, la peur est une gardienne. Elle n’est pas là pour nous détruire mais pour nous éprouver. Chaque peur est une porte : si tu la traverses, tu grandis. Si tu la fuis, tu restes prisonnier de son ombre.
2. Les six peurs fondamentales
La peur de l’inconnu
• Elle surgit quand le chemin disparaît devant nous.
• Elle nous fige car nous voulons contrôler.
• Elle cache un appel à la confiance.
Rituel SHIKADO : marcher dans la nuit ou fermer les yeux quelques instants en avançant doucement, guidé par la respiration.
Mantra : « Même dans l’inconnu, la Terre me porte. »
La peur du rejet et du jugement
• Elle est liée à l’ancien instinct de survie : être exclu, c’était mourir.
• Aujourd’hui, elle se manifeste par la dépendance au regard des autres.
• En profondeur, elle nous invite à oser être soi.
Rituel SHIKADO : parler ou chanter face à un arbre, sans chercher à bien faire. L’arbre accueille sans juger.
Mantra : « Je n’ai pas à plaire, j’ai à être. »
La peur de la solitude
• Elle nous pousse vers le bruit, l’agitation, la fuite dans les écrans.
• Mais elle cache une invitation à découvrir la Présence.
Rituel SHIKADO : s’asseoir seul dans la nature, écouter le vent, les oiseaux, les pierres. Ressentir que la solitude est pleine de vie.
Mantra : « Je ne suis jamais seul, je fais partie du Tout. »
La peur de la perte
• Elle se manifeste par l’attachement aux biens, aux relations, aux situations.
• Derrière elle, se trouve la compréhension que rien ne nous appartient.
• Elle nous enseigne le détachement et la gratitude.
Rituel SHIKADO : offrir volontairement quelque chose que l’on aime, même petit (fleur, objet, parole). Ressentir la légèreté du don.
Mantra : « Ce que je donne ne me quitte pas, il circule. »
La peur de vivre pleinement
• C’est une peur souvent invisible : peur de réussir, peur d’aimer, peur de briller.
• Elle se manifeste par l’auto-sabotage, la retenue, la peur de l’élan.
• Elle révèle en réalité la peur de sa propre puissance intérieure.
Rituel SHIKADO : danser ou marcher avec intensité, en laissant surgir une énergie pleine. Ne pas se retenir.
Mantra : « J’ai le droit d’exister dans toute ma force. »
La peur de la mort
• Racine de toutes les peurs.
• Elle se cache derrière le désir de contrôler le temps et de prolonger tout.
• Mais en vérité, elle nous invite à comprendre la continuité de la vie.
Rituel SHIKADO : s’allonger sur le sol comme un corps rendu à la Terre, puis se relever lentement comme une renaissance.
Mantra : « La mort transforme, elle n’éteint pas. »
Trois clés pour traverser toutes les peurs
1. Nommer la peur : car ce qui est nommé perd son pouvoir d’ombre.
2. Respirer avec la peur : la laisser traverser le corps comme une vague.
3. Remercier la peur : elle est venue comme une gardienne, et non comme une ennemie.
« Le marcheur avança sur le sentier. À chaque carrefour, une peur se dressait devant lui : peur de l’inconnu, peur de la solitude, peur de perdre.
Il crut d’abord voir des monstres. Mais quand il osa poser sa main sur eux, il découvrit des gardiens bienveillants.
Alors il comprit : la peur n’était pas un mur, mais une clé. »
« Sur le chemin de montagne, un marcheur croise une ombre.
Son cœur se serre, ses jambes tremblent.
Mais il continue d’avancer, pas après pas.
Arrivé devant l’ombre, il découvre qu’elle n’était qu’un rocher éclairé par la lune.
Il sourit : ce qu’il craignait n’était qu’un miroir de sa propre lumière. »
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Chaman , druide et sorcier