22/08/2025
Peut-être qu'un jour, il y a bien longtemps ou plus récemment, vous avez fait la traversée du désert.
Le jus qui ne circule plus, plus d'essence, hors service, chaos technique.
Si vous avez connu ça, vous savez ce que c'est d'être au ralenti, de réapprendre à réoccuper son corps, de vivre le quotidien comme un combat et puis tout doucement de remonter la pente avec le temps, avec le soutien.
L'énergie revient, l'espoir aussi et un jour vous êtes prêts et prêtes à repartir, à retourner dans la vie active, à reprendre un travail peut-être.
Et le piège à ce moment-là, c'est de retomber dans un rythme effréné et d'oublier tout ce qu'on a appris pendant ces nombreux mois où on a cherché à se retrouver.
Parce que l'énergie est revenue, parce qu'on se dit que maintenant on est prêt et prête, on oublie de faire attention à soi, on oublie de s'observer, on oublie de se regarder et on est reparti dans une course.
Je pense que ce qui est super important pour ne pas perdre ce qu'on a acquis, pour pouvoir continuer à avancer sans se planter à nouveau (même si quand on se plante on pousse, on est d’accord), c'est de continuer à s'observer, de continuer à prendre un temps d'arrêt tous les jours pour regarder où on en est.
“C'est quoi ma boussole intérieure, c'est quoi qui m'anime aujourd'hui, est-ce que j'ai encore du jus ou est-ce que j'ai besoin de me reposer, comment je fais pour me recentrer et de le faire tous les jours,... “
Encore et encore jusqu'à ce que ça devienne naturel, jusqu'à ce qu'il devienne frappant qu'aujourd'hui, j'ai peut-être oublié de me regarder, qu'aujourd'hui, j'ai peut-être oublié de prendre une pause, aujourd'hui, j'ai peut-être oublié de respirer.
Ça deviendra de plus en plus naturel mais ce ne sera jamais un automatisme.
Alors où que vous en soyez sur votre chemin, que l'épuisement ait été long ou qu'il ait été court, qu'il soit arrivé il y a longtemps ou qu'il ait eu lieu hier, n'oubliez jamais de prendre ce temps d'arrêt, pour vous rappeler ce que ça fait de respirer consciemment et pour vous demander où est-ce que j'en suis là maintenant, dans mon corps, dans ma tête, dans mon cœur, dans mon âme.
Ne vous laissez pas emporter par le flot incessant, mais apprenez à surfez dessus.
Avec toute mon affection
Aurélie