
09/04/2023
😌
À chaque fois où on s’excuse alors qu’on n’a pas à le faire réellement, c’est un peu de notre énergie et de notre pouvoir qui s’en vont. Car dire « pardon » quand on n’a rien fait de mal, c’est souvent culpabiliser pour rien, refuser d’assumer et donc perdre un peu plus confiance en soi.
On fait quoi, alors ? Et bien on commence par tourner sa langue sept fois dans la bouche avant de le faire, et on se demande si on a vraiment à le faire. Si on a fait une bêtise dont on est responsable, OUI, on demande pardon. Mais quand on n’est pas responsable, NON, on ne s’excuse pas. On assume. Comme dans ces situations :
- J’arrête de m’excuser quand…je ne veux pas faire quelque chose parce que je n’ai pas le temps ou que ça m’ennuie vraiment. Dites non, en vous contentant d’expliquer clairement et rapidement pourquoi, sans vous justifier. « Non » n’est pas un gros mot. C’est même absolument nécessaire.
- J’arrête de m’excuser quand…je me laisse aller à pleurer devant quelqu’un, ça montre juste que vous en aviez besoin, de vous lâcher un bon coup, et ça ne pourra que toucher votre amie, collègue, maman, voisin,…. Et puis les proches, c’est fait pour ça. Quant aux autres, ils pleureront eux aussi devant des inconnus, je peux vous l’assurer. Donc on dédramatise. Tout va bien.
- J’arrête de m’excuser quand… j’ai raté un truc, que ce soit un plat, son permis... Échouer, c’est pas un drame, c’est aussi là que vous apprenez!
- J’arrête de m’excuser quand… il m’arrive un gros pépin, du style me casser un bras, tomber malade, parfois gravement…Ha parce que c’est vous qui avez décidé en pleine conscience de vivre ça ? Si ce n’est pas le cas, ce qui concerne environ 99,99% des situations, alors pensez d’abord à vous faire du bien.
- J’arrête de m’excuser quand… j’ai fait une vraie bêtise, dont je suis responsable à 100%. Car « on demande pardon » ou on « demande à l’autre de nous excuser » au lieu de « s'excuser soi-même ».