
19/08/2025
L'épuisement psychologique
Il existe une fatigue qui ne se soigne pas avec du sommeil. Ce n’est pas celle qui se dissout après une bonne nuit de dix heures, mais celle qui colle à la peau malgré toutes les siestes du monde. Cette fatigue-là, c’est un mélange d’épuisement émotionnel et mental, un genre de « bug système » qui ne se règle pas en redémarrant l’ordinateur.
Souvent, elle n’a rien à voir avec notre corps, mais avec notre entourage. Disons-le franchement : ce ne sont pas seulement nos pensées qui nous épuisent, ce sont aussi… les autres. Plus précisément, ceux qu’on appelle pudiquement « relations toxiques ». Ces champions du drama, de la critique ou du chantage affectif, qui ont l’art de transformer chaque rencontre ou chaque coup de fil en marathon énergétique.
Et là, il faut être clair : aucune tisane relaxante, aucune sieste réparatrice et aucun oreiller à mémoire de forme ne compenseront les dégâts d’un moment avec quelqu’un qui vide notre batterie plus vite qu’un vieux smartphone.
La vraie solution, c’est donc d’apprendre à reconnaître ces vampires d’énergie et à leur dire poliment (ou moins poliment) : « Merci, mais non merci. » Les gens toxiques n’ont rien à faire dans nos vies, sauf peut-être comme personnages secondaires dans une série qu’on regarderait pour rire.
En réalité, retrouver son énergie, c’est parfois moins dormir et plus trier : trier ses relations, trier ses engagements, trier ce qui mérite qu’on y consacre son cœur et ce qui ne le mérite pas. Car la vraie fatigue, ce n’est pas de courir partout : c’est de courir pour de mauvaises raisons, et surtout pour les mauvaises personnes.
Alors oui, dormons… mais surtout, osons fermer la porte à ce qui nous épuise. Car le meilleur oreiller du monde, c’est une vie allégée des fardeaux qui ne nous appartiennent pas.
KARMA 🔥