30/03/2025
Nos vies nous pressent souvent à optimiser au maximum notre temps afin de faire le plus de choses possible sur une journée. Nous nous accordons rarement le temps d’un répit.
Je me souviens d’un collègue qui me disait aimer prendre l’ascenseur parce que c’était un des rares moments de la journée où, pour quelques minutes, il n’y avait juste rien à faire.
Il m’est souvent arrivé par le passé, lorsqu’un moment disponible se présentait, d’hésiter tellement entre les différentes choses que je pourrais en faire, de finalement n’en faire aucune : le temps d’hésiter, le moment était passé. Ne restait que la frustration de n’en avoir pas profité : non seulement je n’avais rien fait (ce qui en soi aurait pu être un choix), mais je n’avais pas non plus juste pris le temps de l’apprécier comme un moment de pause.
S’autoriser à ne rien faire, sans regret ni culpabilité, en faire un choix assumé, voilà ce qu’il me fallait apprendre. Cela allait à l’encontre du sentiment que le temps manque à toutes ces choses que l’on voudrait faire. Et pourtant, s’autoriser à ne rien faire, pour de vrai, permet de revenir à ces choses en attentes rechargé·e et rafraichi·e.
Ces temps de pause permettent de récupérer, de se reconnecter à soi, de savoir ce que l’on a envie de faire.
Un jour, ces temps de vraies pauses sont devenus une nécessité. Aujourd’hui, mon corps me rappelle encore souvent à l’ordre : ce n’est pas parce que j’ai le temps (d’encore caser ceci ou cela) que je peux (et encore moins que je dois) le remplir !
Et vous, quel est votre rapport à « ne rien faire » ? Et comment vous y prenez-vous pour bien « ne rien faire » ?
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🍃 J'accompagne des adultes traversant une période de transition, ou n'y voyant plus très clair, afin de leur permettre de trouver leur propre chemin vers de nouveaux lendemains.