Réseau Burundais pour la Prévention et Contrôle des Infections

03/06/2025

CELEBRATION DE LA JOURNEE INTERNATIONALE DE L’HYGIENE DES MAINS A l'HOPITAL PRINCE REGENT CHARLES/ Edition 2025

06/08/2024

Rapport sur l’évaluation de la Prévention et Contrôle des Infections (PCI) dans les établissements de soins de santé primaires au Burundi

1. Contexte

Le Réseau Burundais pour la Prévention et Contrôle des infections (RBPCI) soutient le Ministère de la Santé Publique et de Lutte contre le Sida au Burundi dans le renforcement des programmes de PCI. Pour actualiser cette approche, la RBPCI a élaboré un outil d’évaluation fondé sur les huit piliers de la PCI et qui s’applique au niveau de l’installation dans le but d’améliorer la capacité et les pratiques de prévention et de contrôle des infections en produisant des résultats exploitables. L’outil est axé sur divers aspects de la PCI, notamment la structure du programme, la formation et l’éducation, les politiques et les lignes directrices, la communication et la collaboration, ainsi que la surveillance et le suivi, IAA, EPI, hygiène des mains et nettoyage, stratégie multimodale et gérance antimicrobienne. Dans ce cas précis, l’évaluation a été effectuée dans des établissements de soins primaires où une épidémie de choléra était en cours.

2. Méthodes

L’évaluation a été effectuée dans 46 établissements de santé ciblés dans la zone communément appelée ceinture du choléra, où les épidémies de choléra se répètent.
Les données ont été collectées dans le système de collecte kobo. L’évaluation faisait suite à une réunion d’orientation antérieure avec l’équipe de fonctionnaires du MSPLS sur l’utilisation de l’outil d’évaluation. Microsoft Excel a été utilisé pour le nettoyage des données et l’analyse des données recueillies lors de l’enquête sur la PCI. Les établissements publics situés dans la ceinture de choléra (zone où l’épidémie de choléra est en train de réapparaître) étaient les types d’établissements qui ont fait l’objet de l’enquête.

3. Résumé des constatations de la PCI

Sur les 46 formations sanitaires évaluées, 93 % n’ont pas de programme d’IPC et 87 % n’ont pas d’équipe PCI. Les résultats ont montré que la plupart des établissements de santé (89 %) ne disposaient pas de tels documents concernant les politiques et les lignes directrices. En ce qui concerne la formation du personnel sur le CIPVP, 85 % des établissements de santé ont répondu qu’ils ne dispensent pas de formation sur le CIPVP à leur personnel. Les résultats montrent également que 89 % des établissements de santé n’ont pas encore mis en place un système de surveillance des infections associées aux soins. En ce qui concerne la surveillance et les rapports sur les vérifications des pratiques de l’IPC, 87 % ne surveillent pas régulièrement les pratiques de l’IPC. En ce qui concerne l’utilisation de stratégies multimodales d’IPC et la gérance des antimicrobiens, les résultats montrent que 70 % n’ont pas de programmes fixes.

4. Conclusion

L’enquête de la PCI dans 46 établissements de santé du Burundi a révélé un aperçu de la situation de la PCI dans le pays. Les établissements de santé ciblés ont fourni des informations précieuses sur le système PCI au Burundi. Tous les éléments constitutifs de la PCI, comme le programme de PCI, la formation et l’éducation, les politiques et les lignes directrices, les stratégies multimodales, la surveillance et le suivi ainsi que l’intendance des antimicrobiens étaient relativement faibles par rapport aux résultats attendus de l’outil d’évaluation. Pour remédier aux difficultés identifiées, il faut un programme PCI actif et une équipe PCI dédiée qui devrait être en poste dans tous les hôpitaux. De même, des fournitures adéquates, y compris des EPI, des stations d’hygiène des mains et des produits de nettoyage devraient être fournies aux installations et toujours disponibles.

5. Reconnaissance

• Ministère de la Santé Publique et de Lutte contre le Sida au Burundi
• RBPCI
• Centre opérationnel des urgences de santé publique

02/07/2024

JOURNEE MONDIALE DE L’HYGIENE DES MAINS - 2024

Le 5 Mai de chaque année, le monde célèbre la journée mondiale de l’hygiène des mains. L’objectif de cette journée est de promouvoir la pratique de l’hygiène des mains dans le monde entier. L’intention particulière est celle de sensibiliser les prestataires de soins, les malades et les garde-malades sur l’importance de l’hygiène des mains dans la prévention des maladies manu portées.
Au Burundi, Le thème retenu cette année est : « SAUVEZ DES VIES : nettoyez-vous les mains ».

Le Réseau Burundais pour la Prévention et Contrôle des Infections (RBPCI) en collaboration avec la Clinique Prince Louis Rwagasore et avec l’appui de Infection Control African Network (ICAN) ont organisé le 30 mai 2024 une journée de sensibilisation sur l’hygiène des mains à l’intention des prestataires de soins, les malades et garde-malades de la Clinique Prince Louis Rwagasore (CPLR) dans le cadre de la célébration de la journée mondiale de l’hygiène des mains au Burundi et porter loin le message du Ministre en charge de la santé.

L’objectif de l’activité était de contribuer au bien-être et à la sécurité des prestataires de soins, des malades et des gardes malades en éveillant leur conscience sur l’importance de l’hygiène des mains dans la prévention des infections.

18/03/2024

RESTITUTION DES RESULTATS DE L'EVALUATION PCI.

Ce jeudi 7 mars 2024, le RBPCI et le MSPLS ont conjointement organisé une séance de restitution des résultats de l'évaluation de la mise en œuvre des mesures de prévention et contrôle des infections. Cette évaluation avait été effectuée du 4 au 8 décembre 2023 dans 46 formations sanitaires des 8 districts sanitaires de la zone communément appelée « ceinture choléra » identifiée dans 5 provinces du Burundi.

Les résultats ont montré que, parmi les FOSA évaluées, 69,57% ont un programme PCI faible avec des lacunes majeures, 28% mettent en œuvre certaines mesures mais présentent des lacunes importantes tandis que seules 2% ont un programme PCI qui fonctionne correctement.

Au terme de cette séance, les participants qui étaient en grande partie constitués par des cadres du MSPLS et des partenaires au développement (entre autres l’OMS, Africa CDC, AFENET), ont émis des recommandations nécessaires pour asseoir un programme PCI durable au Burundi

12/02/2024

ATELIER DE PRE-DIALOGUE SUR LE FINANCEMENT DOMESTIQUE DE LA SANTE

Dans le cadre de sa mission de soutenir les activités du MSPLS, le RBPCI a participé à l’atelier de pré-dialogue sur le Financement Domestique de la Santé (FDS) tenu du 20-21 Novembre 2023.
En effet, le concept prend naissance en 2019 lors d’une réunion des chefs d’Etats Africains ALM (African Leadership Meeting) qui a eu lieu au siège de la Commission de l’Union Africaine, à Addis-Ababa en Ethiopie, pour discuter des réformes sur le financement de la santé en Afrique. Dans le but de bien mettre en œuvre les décisions prise à cet égard, les pays de l’UA ont été regroupés en régions et, pour le cas de l’EAC dont le Burundi est membre, trois pays ont été choisis comme pilotes à savoir : le Burundi, le Rwanda et le Kenya.

C’est dans ce contexte précis qu’une séance a été organisée dans les enceintes du Royal Palace à Bujumbura avec comme objectif principal de dégager un consensus des participants (parlementaires, organisations de la société civiles œuvrant dans le domaine de la santé ainsi que les médias locaux) sur des réformes nécessaires du financement domestique de la santé sur base des données factuelles.

Les objectifs qui orientaient les discussions comme proposé dans ALM étaient les suivants :
• Plus de budget alloué à la santé ;
• Plus de services de santé pour les fonds disponibles ;
• Plus d’équité (efficacité, efficience, traçabilité, transparence et rationalité) ;
• Meilleur leadership et coordination du système de financement de la santé.

Cette activité était financée par Global Fund via PASSID (Partenariat Santé, Sida et Développement), une organisation locale qui œuvre dans le secteur de la santé, en préparation d’un autre atelier dit de niveau supérieur qui se tiendra du 11-13 décembre 2023. Pour assurer un dialogue inclusif, trois autres sessions seront organisées dans la période allant du 23 au 29 décembre 2023 pour le secteur privé, le secteur publique (Gouvernement) et pour les partenaires au développement.

A la fin de chaque session, des propositions étaient formulées afin de dégager un recueil d’idées qui seront présentées lors du dialogue de haut niveau.

12/02/2024

SEMAINE MONDIALE D’INFORMATION SUR LA RAM – EDITION 2023

La résistance aux antimicrobiens (RAM) est actuellement une menace mondiale, un fléau qui ne cesse de s’accroitre et qui inquiète les nations et les grands organismes internationaux. C’est pourquoi, chaque année, le monde entier dédie une semaine aux activités de sensibilisation sur les bonnes conduites afin de limiter la RAM.

Au Burundi, cette semaine a été célébrée du 20-24 Novembre et a été organisée par le MSPLS via l’ABREMA et en collaboration avec l’OMS. Le RBPCI, en tant qu’une organisation qui contribue beaucoup dans la lutte contre la RAM au Burundi, a été convié à cette cérémonie. La participation du RBPCI a apporté une contribution remarquable car il venait de réaliser un sondage sur la situation de RAM (connaissances, attitudes et pratiques) mais aussi la collecte des PPHU dans les ménages cible de la commune de MUKAZA.

Au cours du déroulement des activités proprement dites, le RBPCI a eu le temps de sensibiliser les différentes organisations présentes mais aussi de rappeler leurs contributions dans le domaine de la lutte contre la RAM au Burundi. Ces contributions constituent entre autre les actions de sensibilisations, formations (TPS, GASP) sur le bon usage des antimicrobiens, le plaidoyer ainsi que d’autres activités qui incitent la prise de conscience de la population sur le bonne pratique en rapport avec la RAM.

Dans le même cadre des activités de cette semaine, le RBPCI s’est rendu avec une équipe de l’OMS et l’ABREMA à l’Ecole Paramédicale de Kajaga pour sensibiliser les élèves sur RAM, une activité qui a éveillé la conscience des récipiendaires qui avaient des connaissances très limitées en la matière.

29/08/2023

29/08/2023

ATELIER D’ELABORATION DU PLAN NATIONAL DE GESTION DES DECHETS BIOMEDICAUX DES LABORATOIRES DE BIOLOGIE MEDICALE

Le Réseau Burundais pour la Prévention et Contrôle des Infections (RBPCI) a participé à l’atelier d’élaboration d’un plan national de gestion des déchets biomédicaux des laboratoires de biologie médicale qui s’est tenu dans l’une des salles des réunions de l’Hôtel ACCOLADE de GITEGA au cours la semaine du 21 au 25 Août 2023.
Cet atelier, organisé par le Ministère de la Santé Publique et de la Lutte contre le Sida à travers la Direction des Laboratoires de Biologie Médicale avec l’appui technique et financier du PNUD – Bureau de la Représentation au Burundi dans le cadre du projet C19RM – a été ouvert publiquement par le Directeur des laboratoires de biologie médicale qui, dans son allocution, après avoir accueilli les participants, a rappelé l’objet de l’atelier tout en soulignant l’importance du plan national de gestion des déchets de laboratoire de biologie médicale.
À présent, l’amélioration des prestations au niveau des services de soins de santé, occasionne une production sans cesse croissante de déchets avec une proportion pertinente de déchets biomédicaux (DBM) qui devient de plus en plus une préoccupation majeure tant au niveau des formations sanitaires qu’au niveau communautaire. Ces déchets posent aujourd’hui de sérieux problèmes sanitaires et environnementaux dans la mesure où toutes les personnes qui y sont exposées courent potentiellement le risque d’être blessées, infectées ou intoxiquées. En effet, leur gestion inappropriée (collecte, maniement, stockage et destruction) constitue un risque, non seulement pour le personnel de santé et les populations utilisatrices des services de santé, mais aussi constituent un danger réel sur l’environnement car ils occasionnent la pollution au niveau global.
Avec la réalisation de plus en plus accrue des tests moléculaires avec les appareils GeneXpert, de nouveaux types de déchets apparaissent et posant un problème de traitement avec les moyens habituels. Juste à titre d’exemple, signalons que la destruction des cartouches utilisées dans le dépistage de la Covid-19, le dépistage et le suivi des personnes vivantes avec le VIH/SIDA, le dépistage de la tuberculose, nécessite une température supérieure à 850°C et 1300°C pour les déchets à haut risque. A cela s’ajoute le problème de gestion de déchets liquides produits au sein des laboratoires de biologie médicale.
C’est dans ce contexte précis qu’a été fondamental l’élaboration d’un Plan de gestion des DBM dans sa globalité (collecte, maniement, stockage, élimination, attitudes et pratiques) afin d’appuyer les formations sanitaires dans la bonne gestion des déchets issus des activités de soins en général et de manière spécifique, ceux issus des activités de dépistage des maladies. L’enjeu de ce plan est d’asseoir, au niveau des formations sanitaires, des systèmes de gestion des DBM techniquement faisables, économiquement viables et socialement acceptables, tout en respectant l’environnement, avec des accords institutionnels clairement définis entre tous les acteurs concernés.
Au terme de l’atelier, il a été dressé une ébauche de plan national de gestion des déchets biomédicaux des laboratoires de biologie médicale, couronnée d’une série des recommandations formulées par les participants afin de faciliter sa mise en œuvre.

https://www.rbpci.org/atelier-delaboration-du-plan-national-de-gestion-des-dechets-biomedicaux-des-laboratoires-de-biologie-medicale/

11/05/2023

https://youtu.be/jIzeSXQYLfY

Le 5 mai de chaque année, le monde célèbre la journée mondiale de l'hygiène des mains. Cette année, cette journée est célébrée sous le thème : « Ensemble, nous pouvons accélérer les progrès en matière de l'hygiène ». L'hygiène des mains est l'une des méthodes les plus efficaces pour prévenir et réduire la propagation des microorganismes. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), des millions de personnes contractent des infections lors des soins de santé lorsque l'hygiène des mains n'est pas pratiquée. Mais ces infections peuvent être réduites en adoptant de bonnes pratiques de lavage des mains plusieurs fois par jour avec de l'eau et du savon. Le RBPCI appelle aux professionnels de santé à se laver correctement les mains pendant la prestation des soins de santé afin de prévenir et réduire des infections associés aux soins.

05/04/2023

Dans le cadre de la mise en oeuvre des activités du projet SLL, volet Renforcement des capacités vaccinales(vaccination COVID-2019), le MSPLS en partenariat avec RBPCI a procèdé à la formation des gestionnaires des données et des formateurs des vaccinateurs en date du 27 mars au 1er avril 2023 à Muramvya.

10/03/2023

Dans le cadre du projet « Sauver des vies et des moyens de subsistance », en partenariat avec l’Africa CDC et GHSS et sur appui de Mastercard Foundation, le RPBCI a remis au Ministère de la Santé Publique et de la Lutte contre le Sida, en date du 09/03/2023, des matériels et équipements des Formations Sanitaires dans le cadre de la lutte contre la COVID-19.