03/03/2025
"J’ai encore des besoins":
À 47 ans, elle quitte son mari après 20 ans de mariage
Après de nombreuses années de vie commune, on a très souvent tendance à croire que l’amour installé va durer et qu’on a laissé les épreuves loin derrière nous. Ce n’est pas tout ! De nombreux couples se disent également que la complicité construite depuis tout ce temps reste intacte. Ce n’est pas toujours le cas.
Une femme en couple et mariée depuis plus de 20 ans raconte avoir quitté son mari non pas à cause d’un manque d’amour ou d’une trahison, mais à cause d’un syndrome inconnu qui touche de nombreux couples. Voici de quoi il est question !
Le syndrome du dead living room: un phénomène dangereux pour les couples
Un phénomène silencieux et compliqué
Une femme raconte qu’après près de 20 ans de mariage, sa vie de couple s’est progressivement dégradée et a fini par s’éteindre. Très souvent, l’infidélité, le pire mensonge pouvant détruire un couple, le manque flagrant d’amour, la colère ou les reproches qui sont pointés du doigt. Cependant, un phénomène très silencieux, compliqué et inconnu tue les relations amoureuses. Il s’agit du syndrome du dead living room. Ce phénomène se manifeste par une déconnexion physique et émotionnelle, transformant une relation amoureuse en vie de colocataire.
La communication s’éteint
En narrant son histoire, cette femme a révélé les tenants et les aboutissants de ce syndrome. Elle raconte “Mon mari et moi vivons ensemble. Mais nous parlons rarement. Nous regardons la télévision, mais nous ne sommes pas d’accord sur les programmes à voir ensemble. Nous nous asseyons pour nous détendre, mais nous ne nous touchons jamais.” Le syndrome du dead living room crée alors un fossé insurmontable qui, pour certains, peut être pire qu’un cas d’infidélité.
La solitude dans la vie à deux
Au sens littéral du terme, le syndrome du dead living room veut dire le salon mort. Le terme fait référence à une situation où la complicité et l’intimité s’effilochent jusqu’à s’éteindre complètement. En d’autres termes, un quotidien autrefois animé par de la tendresse, la passion et des échanges sincères se transforme en des regards froids et vides, échangés de façon distraite, accompagnés d’un silence lourd. Des petits détails comme des soirées passées chacun dans son coin, un dîner sans véritable conversation ou encore des moments d’affection de plus en plus rares sont les signes annonciateurs de ce syndrome.
Un phénomène qui entraîne de lourdes décisions
L’influence sur la vie intime
Le syndrome du dead living room a pour conséquence l’installation progressive de la distance au point d’oublier que la personne avec qui on vit est celle qu’on aime. Pourtant, il existe un élément de langage qui est important dans les couples. D’après les statistiques du New York Times, 15 % des couples ont une chambre morte. La femme, dans son témoignage, raconte n’avoir pas eu de moment d’intimité avec son mari pendant près de 10 ans. Pendant tout ce temps, elle vivait une vie amoureuse très froide. À plusieurs reprises, son mari lui a promis de faire des efforts pour arranger la situation, mais aucun changement positif n’a été remarqué.
Des besoins à assouvir
Âgée de 47 ans, cette femme voulait encore vivre et ressentir certaines choses que ce soit sur le plan sexuel ou amoureux. “Pourquoi vivre comme ça ?” se demanda-t-elle avant d’ajouter “J’ai encore des besoins. J’aimerais coucher à nouveau avec quelqu’un avant de mourir. Pourquoi me priver moi-même ?” Vous comprenez donc que vivre dans le dead living room n’est pas sans conséquences sur le bien-être personnel et émotionnel. La distanciation des liens affectifs entraîne un sentiment de solitude, que vous vivez en couple ou pas. Cette solitude est très déstabilisante.
Une décision pas facile, mais nécessaire
C’est d’ailleurs cette raison qui motive les tromperies, selon les recherches menées en 2023. C’est exactement ce que cette quarantenaire a fait : elle a trompé son mari, rapporte Au féminin. Se séparer de son mari après plusieurs années de mariage n’a pas été une décision facile à prendre pour cette femme. Toutefois, cette décision a été nécessaire pour son épanouissement personnel. On peut donc conclure que la séparation peut parfois être le seul moyen de trouver le bonheur et de se retrouver soi-même.
pleinevie.fr