
03/07/2025
La résistance aux antibiotiques de synthèse constitue aujourd’hui un problème majeur de santé publique. Parallèlement, la formation de biofilms représente un véritable défi lancé par les bactéries aux chercheurs.
Conscients de l’urgence, notre laboratoire a engagé un ambitieux programme de recherche et développement visant à découvrir une molécule naturelle capable d’inhiber efficacement la croissance des espèces bactériennes.
Sous la coordination scientifique de l’éminent Professeur Rock A. HOUNGNIHIN, ancien coordonnateur du Programme National de la Pharmacopée et de la Médecine Traditionnelle (PNPMT)/Ministère de la Santé – une figure de référence dans le domaine – nous lui rendons hommage pour le choix des structures d'accueil en 2016 dont nous avons mené des investigations ethnobotaniques de terrain.
Ces enquêtes nous ont permis de recenser 52 espèces de plantes traditionnellement utilisées comme antibiotiques dans les médecines locales.
De retour au laboratoire, nous avons entrepris des analyses approfondies : screening phytochimique, tests d’antibiogramme, et étude in vitro sur une couche de Candida albicans obtenue à partir d’un échantillon vaginal fourni volontairement dans le cadre de l’étude, avec consentement éclairé.
> Un extrait unique, issu d’une seule plante, s’est distingué par une efficacité remarquable de 99 % d’inhibition de la croissance bactérienne, observée visiblement sur gélose et l'essai clinique indépendant en témoigne cette efficacité.
Cette molécule a progressivement été mise en production, sous le nom de , disponible en deux présentations : gélules et suspension buvable.