07/22/2022
Cette page facebook est disponible pour toutes les personnes (parents et amis) qui souhaitent appuyer Gisèle (Comeau) afin qu'elle reçoive les soins qu'elle mérite et qui lui sont nécessaires. Depuis le mois de mars que les fils de Gisèle se battent avec CIUSS de la Côte Nord afin qu'elle soit évaluée en ergothérapie pour lui permettre d'avoir accès à du mobilier adapté, ce qui lui apporterait un peu de joie de vivre avant que la maladie l'emporte pour de bon. Les responsables (travailleuse sociale et ergothérapeute) du CIUSS répondent qu'elle n'est pas sur une liste prioritaire d'évaluation. Elle a un pronostic de fin de vie imminente. On se demande ce que ça leur prend de plus avant d'agir. Bientôt il sera trop t**d.
Actuellement elle dispose d'un lit sur base de mélamine où seules deux positions sont possibles; soit assise sur le côté du lit ou complètement couchée à l'horizontal. L'un des seuls plaisirs qui lui reste en fin de vie est de revoir ses albums souvenirs. Malheureusement à son âge (93 ans) et dans sa condition, l'une ou l'autre de ces positions est insoutenable pour voir ses albums. Elle passe donc ses journées couchées le regard dans le vide avec peu de repères de sa vie d'avant. Tout ce qu'elle voit de sa fenêtre est un buisson, elle qui a été élevé sur le bord du Fleuve. Quant au lit, nous croyons qu'un lit orthopédique serait requis mais on nous explique qu'il faut d'abord faire une évaluation en ergothérapie, laquelle ne vient pas.
Nous commençons à croire qu'une résidence comme celle où elle habite n'est peut-être plus adaptée. Encore là, pour en avoir le coeur net, on nous dit au CIUSS qu'il y a de longs délais pour faire cette évaluation, sans donner plus de précisions. Ceci est désespérant mais nous ne laisserons pas tomber notre mère. Elle mérite d'avoir accès à un peu de joie avant de nous quitter. Est-ce trop demander? Dans son état nous avons la conviction que non.
Merci de donner votre appui à Gisèle via cette page qui ne vise rien d'autre que d'éviter qu'elle soit oubliée dans les lourds dédales des soins de santé. Une demande pourtant simple et légitime qui n'exige pas plus de ressources.
