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Mon yoga & moi - Annie-Claude Trudeau, Beloeil, QC (2025)

06/17/2025

J’AIME MA VIE ET LE SLOW LIVING

En fin de semaine, j’ai appris de mon bro que mes infolettres pouvaient être qualifiées par l’acronyme TL;DR signifiant : Too Long ; Didn’t Read (trop long ; pas lu). C'est un terme utilisé sur Internet pour indiquer qu'un texte est long et que le lecteur n'a peut-être pas le temps ou l'envie de le lire dans son intégralité.

Même si cela n’enlève rien à leur valeur ni à la pertinence de leur contenu, il semble que la longueur de mes textes inspirées en décourage plusieurs. Bien que ceux qui choisissent de prendre le temps de les lire les apprécient et les savourent comme du bon pain chaud, dans un monde de consommation rapide comme le nôtre, ont-ils encore leur place ?

Pour l’instant, je n’ai pas encore la réponse. Je vais profiter des vacances d’été pour méditer là-dessus. En attendant, voici la dernière infolettre avant la pause estivale.

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Et toi, as-tu l’impression de consommer ta vie comme du fastfood ? Trouves-tu, comme moi, que tout doit aller vite, se faire vite, s’apprendre vite, se manger vite, se regarder vite, se lire vite…

À quand remonte la dernière fois où : tu as cuisiné une sauce à spaghetti maison, tu as fait cuire du riz autre qu’en sachet au micro-onde, tu as mangé lentement en mastiquant chaque bouchée, tu es resté.e à table pour discuter sans cellulaire, tu as fait durer le plaisir d’une série télé en regardant un seul ép*sode par semaine, tu as fait un tour de vélo simplement pour contempler le paysage, tu as écouté une vidéo sur les réseaux sociaux qui dure plus que 30 secondes, tu as essayé une nouvelle chose plus de cinq fois avant de te décourager, tu as lu en entier un texte qui prends plus que 2 minutes à lire ?

Vivre lentement, c’est tout un art… et ça s’apprend !

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Le slow living est une philosophie de vie qui prône un rythme plus calme et conscient, en opposition à la culture de l'urgence et de la vitesse. Cette façon de faire nous encourage à ralentir pour mieux apprécier le moment présent, pour réduire le stress et pour se concentrer sur ce qui est essentiel pour notre bien-être. C’est une invitation à vivre de manière plus intentionnelle, à se reconnecter à ses valeurs, à trouver un équilibre harmonieux entre le corps, l'esprit et l'environnement, et à faire des choix conscients pour une vie plus épanouissante.

On peut embrasser le slow living en ralentissant notre rythme de vie et en prenant le temps de savourer chaque instant. Il favorise l’introspection en prônant la reconnexion à soi et l’écoute de ses besoins. Il porte ceux qui le pratique à choisir des activités qui soutiennent le bien-être physique, émotionnel, mental et spirituel, telles que la pleine conscience, le yoga et la méditation. Il valorise le contact avec la nature par des activités telles que la marche, le jardinage ou, tout simplement, passer du temps à l’extérieur. Il invite à réduire la consommation sous toutes ses formes : alimentation, vêtements, écrans, etc. Le slow living met également l'accent sur la qualité des relations, des expériences, et des biens que l'on possède, plutôt que sur la quantité ou la rapidité avec laquelle on les consomme.

Ralentir le rythme contribue largement à notre épanouissement personnel et à notre niveau de bonheur. Cela s'en ressent sur notre santé globale puisqu'en renforçant notre bien-être jour après jour, on diminue notre stress, on améliore notre sommeil et on s’alimente mieux. De plus, en nous apprenant à mettre les priorités aux bonnes places, cela nous permet de passer plus de temps avec ceux qui comptent, comme la famille et les amis chers. Et, même si cela peut paraître paradoxal, ça permet de devenir plus efficace, car notre cerveau est moins surchargé et on a moins de distractions extérieures.

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Nous ne sommes pas obligés de devenir des puristes du slow living. Toutefois, il pourrait être intéressant d’intégrer quelques notions dans notre quotidien. Qu’en dis-tu ?

Si tu as lu jusqu’au bout, soit fier.ère de toi et, surtout, je t’en remercie sincèrement. C’est un pur bonheur pour moi d’écrire et de continuer à grandir avec toi grâce à ces perles de sagesse que je mets en lumière dans mes infolettres.

Je te souhaite un magnifique été rempli de douceur, de saveur et de lenteur. On se retrouve à la fin août, je ne sais pas encore dans quel format, toutefois je serai là.

Annie-Claude, cet été, si tu en as envie, je t’invite à mettre en pratique l’art du slow living.

Avec amour et bienveillance,

Annie-Claude 💗 ###

06/16/2025

Es-tu prisonnier.ère de ta zone de confort ? 🤔

06/10/2025

🚴‍♀️ J’AIME MA VIE ET LA ZONE D’EXPANSION

En fin de semaine, j’ai profité (enfin!) du beau soleil et je suis allée faire une magnifique randonnée en vélo. Mon conjoint et moi avions décidé d’explorer une nouvelle p*ste que nous n’avions jamais essayé. Nous étions si excités d’avoir la journée complète devant nous pour vivre cette première excursion de l’année que nous n’avons pas vraiment réalisé l’ampleur du trajet que nous avions choisi. Un p’tit 25 km pour aller, donc avec un savant calcul mental (x 2) cela faisait 50 km en tout. En le disant comme ça et à le voir sur le plan cela avait l’air de rien, mais à un moment donné, j’ai réalisé que notre plus longue sortie jusqu’à maintenant avait été de seulement 15 km. Hum…🤔

C’est là que le mental a commencé à me parler avec sa voix décourageante : « Ben voyons, tu ne seras jamais capable. C’est bien trop une grosse marche 35 km de plus sans entrainement. Il faudrait que tu y ailles plus progressivement. En plus, il fait chaud aujourd’hui et il y a du vent. Regarde les autres pros autour de toi avec leur ti-kit et leur vélo à cinq milles piastres. Diminue donc tes attentes un peu. Le double, soit 30 km, ça devrait être assez pour toi aujourd’hui. P*s n’oublie pas que tu as mal à ton épaule. Et blablabla et blablabla. »

La voix de la peur : « Chéri, je pense qu’on devrait se donner un objectif plus réaliste, qu’est-ce que tu en penses ? » « Pas de problème, on reviendra sur nos pas quand tu trouveras que c’est assez. C’est ben correct si on ne se rend pas jusqu’au bout. » Ouf ! La pression retombe et, les pieds légers, je continue de rouler. La voix de chéri : « Ti-chat, on est rendu à 20 km, veux-tu qu’on change de bord ? « Hein, déjà ? Ben non, ça va super bien. Il reste juste 5 km et va pouvoir diner au bord de l’eau. » 😍

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Hilala, l’esprit humain peut être une si grande force, mais aussi une si grande faiblesse, il peut être un allié puissant et en même temps un ennemi redoutable. Trop souvent, notre mental nous met des bâtons dans les roues, il crée de fausses limites ou il construit des murs qui n’existent pas ou qui n’ont pas leur raison d’être. Ce week-end, heureusement que je n’ai pas écouté cette voix qui me voyait échouer avant même que j’aie commencé. Cela m’aurait empêché de vire cette merveilleuse journée, de voir tout ce que j’ai vu et, surtout, d’accroître ma zone de confort.

Lorsque nous sommes dans la routine, dans nos habitudes et dans les expériences connues, nous sommes dans une zone confortable. Dans cet espace, nous nous sentons en sécurité et avons un sentiment de contrôle. Tout juste de l’autre côté, il y a la zone d’inconfort où la peur peut se pointer le bout du nez. Il est important de ne pas la confondre avec la zone de panique. Cette dernière est caractérisée par un état psychologique où l'on se sent dépassé, anéanti, en proie à une forte anxiété ou à la peur face à un défi qui semble insurmontable. C'est une zone où l'apprentissage et la capacité d’adaptation deviennent impossibles en raison du stress intense vécu.

Dans la zone d’inconfort, on est confronté à des situations nouvelles, un peu stressantes, mais gérables. On y est poussé à se dépasser, même si on ressent un stress léger et de la nervosité. C’est la zone idéale pour grandir, apprendre et évoluer grâce à la curiosité et à l’excitation qui sont présentes. Dans cette zone, il y a des inquiétudes face à l’inconnu, parfois des excuses ou des stratégies d’évitement, un manque de confiance en soi et la peur du regard des autres. En prenant le risque de traverser la zone d’inconfort, on marche vers la zone recherchée d’apprentissage et de découverte. C’est l’endroit où l’on acquiert de nouvelles compétences, où l’on règle des problèmes et surmonte des défis, où l’on découvre son potentiel et ses talents et où l’on développe la confiance en soi.

Lorsque l’on a courage de surpasser nos peurs et nos doutes et que nous explorons la zone d’apprentissage, nous pouvons alors accéder à la zone ultime, la zone de grandeur et d’expansion. Là où la magie opère, où l’on se crée une vie alignée et riche de sens, où l’on trouve notre valeur, où l’on réalise nos rêves, où l’on devient acteur de notre bonheur et où l’on se définit de nouveaux objectifs.

Une fois toutes ces zones traversées, cela nous permet de définir une nouvelle zone de confort, beaucoup plus étendue et beaucoup plus remplie. Et le cycle recommence.

Merci chéri de m’avoir aider à expanser ma zone de confort et à ressentir ce sentiment de fierté ! Bientôt, je pourrai peut-être joindre le club de certains de mes amis qui font des 80 km les doigts dans le nez.

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Cette semaine, voyons s’il est possible d’élargir notre zone de confort en allant au-delà des limites que notre mental fixe sans notre consentement.

Avec amour et bienveillance,

Annie-Claude ###

06/07/2025

À méditer! 🧘🏼‍♀️💫💖

06/03/2025

🌼 J’AIME MA VIE ET LE SENTIMENT DE SÉCURITÉ

Mes deux enfants sont sources de joie, de fierté, d’amour profond et aussi, malheureusement, d’inquiétudes. Hilala! Que j’aimerais pouvoir les protéger de tout. J’aimerais pouvoir paver leur chemin avec seulement du beau, du bon et du bien. Toutefois, cela ne serait pas leur rendre service. Et cela serait surtout irréaliste. Maintenant qu'ils sont grands, je me retrouve dans un rôle où je ne suis plus en contrôle de tout, où je dois apprendre à faire confiance, à lâcher-prise et à respirer.

Je suis remplie de gratitude envers mes années de méditation, de techniques de respiration et de yoga car elles m’aident à traverser toutes ces étapes vers l’autonomie de mes enfants avec le plus de sérénité possible. Quand l’inquiétude se pointe le bout du nez, je ferme les yeux, j’enracine mon esprit dans le ici et maintenant, je respire lentement et me répète intérieurement un doux mantra : « J’ai confiance. Je suis en sécurité. Je m’ancre dans le moment présent. Je reste calme et centrée. Ici et maintenant tout va bien ». Cela me sécurise et me ramène instantanément dans l’instant présent.

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À tous les jours, nous avons toutes sortes de petites peurs ou d’inquiétudes. Nous sommes inquiets car l’avenir est incertain et que nous n’avons pas le contrôle. En ramenant notre attention sur le moment présent, cela nous permet d’avancer d’un pas plus paisible vers le futur. Il y a tant de personnes pour qui s’inquiéter et de raisons pour lesquelles s’inquiéter. Et toi, pour qui as-tu tendance le plus à t’inquiéter ? Dans quelle sphère de ta vie as-tu le plus tendance à t’inquiéter ? Pour tes enfants ? Tes parents ? Pour ta santé ? Tes amours ? Pour le travail ? L’argent ? Ton avenir en général ?

Ahhh, si nous pouvions tout prévoir. Si nous connaissions d’avance les résultats de nos décisions et les conséquences de nos choix. Si nous pouvions écrire l’avenir, notre avenir. Comme ce serait merveilleux ! L’incertitude peut être tellement stressante, angoissante, paralysante, voire souffrante. Selon le dictionnaire Larousse, l’inquiétude est un état affectif pénible causé par la crainte, l'appréhension, l'incertitude, par l'attente d'un événement, d'une souffrance que l'on craint, par l'incertitude d’où on est. L'inquiétude, c'est la difficulté d'arriver à la quiétude et à la paix, la difficulté à se poser et à se reposer. Quant à la peur, elle est une émotion ressentie généralement en présence, ou dans la perspective, d'un danger ou d'une menace. La peur nous prépare à fuir ou à combattre. Ces états causent tous deux du stress et prédisposent malheureusement à l’anxiété.

Savais-tu que l’inquiétude et la peur nous volent notre énergie vitale ? Qu’elles sont dommageables non seulement pour nous, mais aussi pour les personnes qu’elles concernent ? Quand nous nous faisons du soucis pour quelque chose qui n’a pas eu lieu, nous nourrissons une énergie négative et, ce sur quoi nous mettons notre attention prend de l’expansion et devient notre création. Nicole Bordeleau écrit dans son livre L’Art de se réinventer : « S’inquiéter, c’est comme prier en boucle pour qu’arrive ce que l’on ne veut pas qu’il arrive. » Est-ce vraiment cela que l’on veut ?

Il ne sert à rien de se créer des scénarios d’horreur sur les mille et une possibilités qui pourraient se produire. Concentrons-nous sur ce qui se passe réellement, ici et maintenant. Il sera toujours temps de faire face à la musique si on n’aime pas la trame qui est en train de se jouer ou si un imprévu ou un accident arrivent. Cessons de nous inquiéter pour des choses qui n’existent pas. Ne se sont pas passées. Et n’arriveront fort probablement jamais. Arrêtons la peur d’avoir peur.

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« L’inquiétude ne protège pas des chagrins à venir, elle ne fait qu'éclipser la joie du moment présent. » - Leo Buscaglia

Qu’on le veuille ou non, l’incertitude fait partie de la vie. Il est important d’apprendre à danser avec elle. Une inquiétude qui tourmente légèrement l’esprit est normale. C’est simplement la crainte de l’inconnu qui se manifeste. Là où il faut commencer à se questionner sérieusement, c’est face à une inquiétude qui paralyse. Qui se transforme en procrastination. Qui empêche d’avancer. Qui cause des ruminations malsaines. Qui crée de l’angoisse ou de l’anxiété. L’inquiétude est un signal d’alarme qui nous avertit que notre esprit a quitté le moment présent. C’est la démonstration qu’un esprit laissé à lui-même et peu entrainé peut causer des dommages. Nous causer des souffrances.

La plupart du temps, il n’y a pas de raison de s’inquiéter ni d’avoir peur. Les inquiétudes et les peurs tirent leur force du fait que l’on croit en elles. Dès que l’on cultive les sentiments opposés, elles fuient sur la pointe des pieds. Les sentiments opposés à l’inquiétude et à la peur sont la confiance et le courage. Heureusement, la méditation et la pleine présence peuvent aider grandement à apprivoiser l’inquiétude et à apprendre à respirer avec elle. Ces pratiques ramènent l’esprit dans le moment présent. Là où il n’y aucune raison de s’inquiéter. Là où tout va bien. Là où tout est parfait… ou presque !

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Et si tout se passait bien ?!

Avais-tu envisagé cette hypothèse ?

Et si on en faisait notre nouveau mantra ?

Souviens-toi les sages paroles de Nicole Bordeleau dans son livre L'Art de se réinventer :

« La peur de tomber malade ne peut pas nous protéger de la maladie.

La peur d’être seul ne peut pas nous protéger de la solitude.

La peur d’échouer ne peut pas nous protéger de l’échec.

La peur de mourir ne peut pas nous protéger de la mort.

En vérité, la peur n’a qu’un seul pouvoir... nous empêcher de vivre.»

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Cette semaine, lorsque nous sentirons notre esprit s’égarer dans des scénarios angoissants, respirons lentement et ancrons notre esprit dans le moment présent.

Avec amour et bienveillance,

Annie-Claude ###

05/28/2025

🌞J’AIME MA VIE ET LES 4 SAISONS

Quel est le sujet préféré de discussion des québécois ? Eh oui : la météo ! Dernièrement, nous n’en avons pas parlé pour dire à quel point nous sommes chanceux et privilégiés. Que voulez-vous, c’est ça notre chez nous, on a parfois les quatre saisons dans la même semaine. Nous avons beau être parmi les plus optimistes qui affirment ne pas affectés moralement par la température, c’est parfois hors de notre contrôle et des symptômes désagréables s’emparent de nous ou, au contraire, comme ces derniers jours, des symptômes très agréables nous envahissent. 🌞

Ce que l’on voyait seulement apparaître à la fin de l’automne c’est pointé le nez chez plusieurs personnes en plein éveil printanier. À cet effet, les spécialistes nous invitent à faire la distinction entre baisse d’humeur saisonnière et dépression saisonnière. La première peut amener une diminution de la vitalité, une humeur plus maussade, de la démotivation; alors que la deuxième porte en elle des symptômes plus prononcés et qui perdurent dans le temps, tels que de l’irritabilité, une fatigue importante, une humeur dépressive, une perte d'intérêt pour les activités qui nous plaisent habituellement, des troubles de concentration, une tristesse continue, un sommeil perturbé. La dépression saisonnière peut perturber gravement la capacité d’une personne à accomplir ses tâches quotidiennes, affectant ainsi son bien-être général et peut même nécessiter un accompagnement professionnel.

Et toi, as-tu été très peu, moyennement ou beaucoup affecté par le temps gris, le manque de soleil, la pluie et le froid de ce faux printemps ?

🌞🌞🌞

La nature est un grand maître de vie. Elle nous invite à être à l’écoute et à adapter notre rythme au sien. De plus, elle nous enseigne à accepter ce qui est dans l’instant présent, sans attente et sans jugement. Elle nous encourage à reprendre notre pouvoir en main en voyant ce sur quoi nous avons du contrôle et en apprenant à lâcher-prise sur le reste. À sa façon, elle nous dit de ne pas être victime des circonstances extérieures, mais de devenir responsable de notre bien-être.

Qu’en penses-tu, que pouvons-nous contrôler lorsque dame nature n’est pas de notre côté ? Où pouvons-nous mettre notre énergie afin que cela porte fruit ? Comment devenir l’acteur principal dans l’atteinte de notre bonheur ?

Hors de notre contrôle et en posture de victime :
Quelle météo de m…. !

Sous notre contrôle et en position de responsabilité :

o Je pratique une activité physique, même de faible intensité, quotidiennement pour stimuler mon énergie et ma bonne humeur.

o Je prends soin de moi en préservant des moments de détente et de ressourcement selon les activités et passe-temps qui me font du bien.

o J’apprends à : prioriser la liste de choses à faire, mettre mes limites, dire non et me choisir sans culpabilité.

o J’entretiens mon réseau social et de soutien émotionnel en restant en contact avec mes proches, ma famille et mes amis, que ce soit en personne, par téléphone ou via vidéoconférence.

o Je profite au maximum de la lumière naturelle du jour, plusieurs fois par jour si possible, en allant marcher à l’extérieur, en lisant dans la balançoire ou en prenant un café sur la terrasse.

o Je maintiens une routine régulière pour la prise de mes repas et mon sommeil en conservant sensiblement les mêmes heures.

Il se peut que, sans le savoir, ton rythme de vie actuel t’aie protégé d’une baisse d’humeur saisonnière. Si c’est le cas, soit fier.ère de toi et continue à entretenir ce bel équilibre. En cas contraire, peut-être souhaiteras-tu intégrer une pratique comme celle du yoga dans ta vie afin de t’aider dans le maintien de ta santé physique, émotionnelle et psychologique. À toi de voir les cases que tu coches déjà dans la liste ci-dessus et celles que tu pourrais ajouter.

Finalement, retenons ce grand enseignement de la nature qui nous pousse à ne pas s’attacher à rien, ni à l’agréable ni au désagréable, ni au bon ni au mauvais, ni au chaud ni au froid. La pluie, les nuages, la tempête passeront… et oui, malheureusement, même le soleil passera lui aussi. Aucune saison ne dure indéfiniment, même si certaines s’éternisent un peu trop à notre goût. Tout passe !

🌞🌞🌞

UN PETIT 2 MINUTES… DERNIÈRE SEMAINE DE SONDAGE
J’aimerais beaucoup faire un petit sondage sur le nombre de personnes qui lisent mes infolettres et sur la pertinence de celles-ci. Alors, si tu t’es rendu.e jusqu’ici, je te serais reconnaissante de m'envoyer un message privé et de me mentionner si tu apprécies le contenu, la longueur et la fréquence de mes textes inspirés. Si tu as déjà répondu la semaine dernière je t’en remercie et tu n’as pas besoin de m'écrire à nouveau. 🙏😍

Cette semaine, essayons d'accueillir et d’accepter la nature (et la vie) sous toutes ses coutures.

Avec amour et bienveillance,

Annie-Claude ###

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05/22/2025

🌟J’AIME MA VIE ET L’ENTHOUSIASME

Je n’ai pas composé de texte inspiré la semaine dernière dû à un incident mineur qui m’a demandé une pause d’écran. Pendant ces quelques jours de repos forcé, j’en ai profité pour allée en randonnée à la montagne. J’y ai croisé un érudit passionné avec qui j’ai échangé sur les oiseaux, la politique, l’enseignement et la Grèce. Je lui ai mentionné que j’appréciais beaucoup l’enthousiasme qu’il dégageait dans son discours. Il m’a alors partagé que le mot enthousiasme venait du grec enthousiasmos qui signifie : Inspiré de Dieu. Wow ! Je suis instantanément tombée en amour avec ce mot.

À la maison, j’ai quand même validé auprès de mon ami ChatGPT qui m’a confirmé le tout. Enthousiasmos vient du grec ancien et signifie littéralement « possédé par un dieu » ou « avoir un dieu en soi ». À l’époque, cela désignait un état d’inspiration divine ou de fureur sacrée, notamment chez les prophètes, les poètes ou les artistes. Aujourd’hui, on utilise ce mot dans le sens d’un vif élan intérieur, d’une exaltation, d’un grand intérêt ou d’un engagement passionné pour quelque chose. Moi qui pensais que cela voulait simplement dire « être motivé à faire » ou « être heureux de ».

🌟🌟🌟

L'enthousiasme, c'est comme le vent qui pousse les voiles d’un voilier, il agit comme un moteur qui nous propulse. Il nous donne de la force et de la direction, nous permettant ainsi de progresser et d'atteindre nos objectifs. L'enthousiasme est cette disposition de l’esprit, cette énergie créative, qui donne l’élan et la motivation pour nous lancer dans de nouveaux projets et pour traverser les épreuves. Sans enthousiasme, nous sommes comme un bateau bercé par l’immobilité, attendant vainement qu’un vent porteur d’espoir nous projette vers notre avenir.

Une petite recherche m’a permis de trouver que l'enthousiasme apporte de nombreux bienfaits tant sur le plan physique, psychologique que relationnel. Il stimule la motivation et l’énergie,améliorant ainsi la productivité et la créativité. Il favorise une attitude positive, réduit le stress et renforce la résilience, permettant de surmonter les obstacles avec optimisme. L'enthousiasme renforce le système immunitaire, améliore la santé mentale en combattant la dépression et booste l’estime de soi. Il est également contagieux, améliorant les relations sociales et la dynamique d’équipe, tout en encourageant les autres à s'engager activement. En somme, il inspire et transforme, tant sur le plan personnel que collectif, créant un cercle vertueux d’accomplissement et de bien-être.

Découvrant tout cela, je me suis posée la question : « Est-ce qu’il m’arrive de rayonner l’enthousiasme dans mes journées et si oui, dans quel contexte cela se produit-il ? » J’en suis arrivée à la très agréable conclusion que oui. Il y a plusieurs moments dans ma vie, et ce dans différentes sphères, où je me sens engagée passionnément. Cela se produit fréquemment lorsque je suis en écriture de mes infolettres, en préparation de mes cours de yoga, en création de nouvelles méditations, en enseignement devant mes élèves ou encore en accompagnement des enfants.

Et il y a d’autres moments où je me sens davantage dans la liste à cocher ou dans l’obligation de faire. Serait-ce lorsque j’accomplis des tâches ou que je fais des choses qui sont moins alignées avec mes valeurs, avec mon essence ou avec la plus haute version de moi ? Je crois qu’il y a là un élément de réponse important. Lorsque je fais ce que mon âme aime, je suis connectée au flow de la vie. Et dans cet état d’esprit, je permets au divin de m’habiter et à l’énergie de l’enthousiasme de me traverser. Comme c’est merveilleux de pouvoir ressentir la présence divine en soi et nous insuffler des élans d’enthousiasme.

🌟🌟🌟

Qu’en penses-tu, et si nous étions maître de cette création ? Et si l’inspiration nourrissait notre enthousiasme et que le parfum de l’enthousiasme éveillait à son tour l’inspiration en nous ?

Et toi, est-ce qu’il t’arrive d’être inspiré.e par Dieu dans tes projets, au travail ou tout simplement dans ton quotidien ? Si tu es inconfortable avec le mot Dieu, remplace-le tout simplement par : l’Univers, la Vie, la Source, la Conscience, le Grand Tout, le Vide, l’Amour universel, la Lumière.

🌟🌟🌟

**MERCI DE PRENDRE 2 MINUTES**

J’aimerais beaucoup faire un petit sondage sur le nombre de personnes qui lisent mes infolettres et sur la pertinence de celles-ci. Alors, si tu t’es rendu.e jusqu’ici, je te serais reconnaissante de m'envoyer un message en privé mentionnant si tu apprécies le contenu, la longueur et la fréquence de mes textes inspirés. 😍

Cette semaine, essayons d’intégrer davantage de passion communicative dans notre quotidien. Voyons s’il est possible de faire preuve de plus d’enthousiasme dans notre vie.

Avec amour et bienveillance,

Annie-Claude ###

05/16/2025

💖💖💖

05/15/2025

Parce que parfois, il faut savoir prendre de la hauteur et s’élever au-dessus de la pièce de théâtre de la vie. ☀️🏔️💙

05/13/2025

Quand on a l’amour, on a tout ! 💖

05/07/2025

🚲J’AIME MA VIE ET LE TEMPS

Mon p’tit mari chéri et moi avions pris la sage décision de faire les cigales en fin de semaine. Ça faisait deux fins de semaine que l’on courait après le temps, que l’on entretenait l’intérieur et l’extérieur de la maison et que l’on s’épuisait. On s’est dit que l’on méritait bien de se la couler douce. Notre seul « gros » projet était d’aller dérouiller nos vélos avec une belle longue randonnée. Toutefois, on a eu l’idée d’acheter un nouveau barbecue et là… tout a basculé.

Regarde en ligne dans les différents magasins les modèles. Fait des comparatifs. Lit des commentaires. Hésite entre aller chez Rona (on est influencé par le ver d’oreille du moment) ou Cotsco. On se tape finalement Costco un samedi. Achète ledit barbecue et cinquante autres produits dont on n’avait pas vraiment besoin. Arrive à la maison. Transporte la grosse boite dans la cour et défait tous les autres paquets. Ensuite, chéri exerce sa patience pour monter l’engin de cuisson avec fiston. Pendant ce temps, j’installe la table et les chaises de patio. Oh non, les coussins sont sales. Pars une brassée de lavage. Il fait beau, je pourrais en profiter pour laver les manteaux d’hiver en même temps et les étendre dehors. Pendant que ça lave, pourquoi pas racler le terrain ? Ramasse dix sacs de feuilles et d’herbes. Oups, manque de sacs en papier, la ville n’accepte plus ceux en plastique. Retourne au magasin. Non, pas chez Rona, au BMR. Tant qu’à y être, achète les poches de paillis de cèdre en spécial.

« Chériiii… il me semble qu’on avait dit qu’on faisait les cigales en fin de semaine ? »

« Ben oui, demain on va se reposer. »

Le lendemain, on se dit que la cour serait plus complète si la p*scine était partie. Va chercher le stock dans le cabanon. C’est le bo**el. Fait du ménage. Pendant que la p*scine se remplie, va à l’écocentre porter les sert plus à rien. Sur le chemin du retour, arrête chez belle-maman lui porter un truc. Ajoute un pit stop à la SAQ. Arrive à la maison. Ferme l’eau de la p*scine. On ne l’avait pas oublié. Ouf !

« Chériiii… il me semble qu’on avait dit qu’on allait faire du vélo aujourd’hui ? »

« Ben oui, on a presque fini. Dans 5 minutes, on y va. »

🚲🚲🚲

Est-ce que ce genre de scénario te rappelle quelque chose ? Est-ce du déjà vu pour toi ? As-tu constaté à quel point notre temps est constamment monopolisé par mille et une tâches et que si nous ne choisissons pas consciemment de nous arrêter, nous pourrions travailler à longueur de journée ? La liste de tâches à faire est comme une bougie de fête truquée, elle ne s’éteint jamais.

On a souvent l’impression qu’on a juste une petite chose à faire qui ne prendra pas de temps. « J’ai juste un dernier courriel à envoyer, ça va prendre 5 minutes. » 45 minutes plus t**d, on est encore en train de lire des messages, de faire des suivis, de prendre de l’avance. Hilala ! Il y a trois choses à considérer : Un - Rien ne prend juste deux minutes à compléter. Deux – Ça prend de la discipline pour ne pas se perdre dans nos objectifs. Trois – Ça prend de l’amour de soi pour s’arrêter et se choisir.

Si nous souhaitons faire une activité ou désirons nous reposer, il nous incombe de dire stop. Nous devons nous choisir et ne pas laisser le flow de la vie en décider autrement. S’il le faut, créons un rendez-vous avec soi dans notre agenda. Les rendez-vous avec soi doivent devenir être aussi importants qu’une rencontre médicale ou qu’une obligation familiale. J’aime m’imaginer écrire le temps pour moi à l’encre rouge dans mon agenda pour que cela devienne non négociable, sinon il est trop facile d’effacer les inscriptions faites au crayon à mine.

Rappelons-nous que nous sommes la personne la plus importante dans notre vie et prendre du temps pour soi est essentiel à notre équilibre et à notre santé. Nous méritons d’investir notre temps sur nous-même. Aimons-nous suffisamment pour nous choisir, car si nous ne nous choisissons pas, personne ne le fera à notre place. La nature ayant horreur du vide, notre horaire se remplira de mille et une tâches ou distractions non désirées si nous ne sommes pas vigilants. La vie ne nous offrira pas du temps pour soi en cadeau sur un plateau d’argent. C’est à nous de créer cet espace !

Oui, il y a des tâches qui nous incombent et qui sont importantes. Oui, il y a des obligations dont nous ne pouvons pas nous sauver. Oui, il y a le travail. Et oui… il y a aussi un temps pour les petits plaisirs de la vie et les passes temps. Il existe un temps en dehors de la to do list et ce temps, nous devons le saisir. Que ce soit seul.e, avec notre partenaire de vie, avec nos enfants, avec nos parents ou avec des amis, nous avons besoin à un certain moment d’évasion. Le temps pour soi est vital. Tout est question d’équilibre!

🚲🚲🚲

Souvent nous disons « je n’ai pas le temps de » ou « je manque de temps pour penser à moi », alors que tout ce que nous avons c’est le temps. Nous devrions plutôt dire « je vais prendre le temps de » ou « je vais investir mon temps pour penser à moi ».

Tout est une question de choix et de priorités. Nous avons tous vingt-quatre heures dans une journée. La façon dont nous allons dépenser ces vingt-quatre précieuses heures nous appartient. Devant le temps qui nous est offert, choisirons-nous de faire du ménage, du lavage, de regarder une série télé, de fureter sur les réseaux sociaux, de travailler ou de préparer la cour pour l’été ? Ou est-ce que nous opterons pour des activités qui nous font plaisir et nous apporte du bien-être ?

Nous reste-t-il quarante ans à vivre ? Quarante mois ? Quarante jours ? Ou seulement quarante minutes ? C'est cette donnée inconnue qui rend notre temps si précieux. Le temps, c’est notre vie. Nous le donnons volontiers à d’autres et souvent nous le gaspillons en futilités. Et si nous choisissions aujourd’hui d’investir notre temps là où ça compte vraiment ? « Où ça ? » me demanderas-tu. Eh bien, sur la personne la plus importante au monde… Nous !

Tu te demandes peut-être si finalement j’ai su profiter un peu du beau temps en fin de semaine ? Ouiii ! Dimanche après-midi, j’ai dit à chéri : « Là on arrête. On s’en va faire notre tour de vélo et le reste nous attendra au retour. » On a pédalé heureux les cheveux au vent, les cuisses en feu et les fesses engourdies. On a croisé maman. On est allés dire bonjour à des amis sur notre route. On est revenus grignoter des chips et siroter une blonde rafraichissante avec mon frère qui passait nous rendre visite. Puis, après, on est retournés commencer à étaler le paillis dans les platebandes. Zut, il manque un sac. Ben là, on est tannés p*s fatigués. Ça va aller à la fin de semaine prochaine.

🚲🚲🚲

Dans le texte qui suit, le mot temps a été par le mot vie.
Ça fait réfléchir.

Je n’ai pas le temps = Je n’ai pas de vie
Je manque de temps = Je manque de vie
Le temps passe trop vite = La vie passe trop vite
Je choisis où j’investis mon temps = Je choisis où j’investis ma vie
Je prends mon temps en main = Je prends ma vie en main
Le temps passe doucement = Ma vie passe doucement

Et toi ? Est-ce que tu prends du temps pour toi ? Est-ce facile de te faire de la place dans ton agenda chargé ? Que pourrais-tu dire réalistement en ce moment : « Mon temps (vie) est précieux et je le dépense en me faisant du bien. » ou « Je n'ai jamais de temps (vie) pour moi et je subis le temps (vie) plutôt que de le choisir. »

Cette semaine, prenons du temps pour se faire plaisir. Intégrons des petits moments nourrissants hors de la liste de choses à faire.

Avec amour et bienveillance,

Annie-Claude ###

Mon yoga & moi - Annie-Claude Trudeau

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