12/12/2025
Il y a des périodes dans la vie où tout semble déraper sans qu’on l’ait vu venir. Pour moi, ce fut le mois de novembre. Rien de dramatique, mais assez pour me faire perdre pied. Ces soucis de santé m’ont fait lâcher le contrôle sur bien des choses auxquelles je tenais : mon sapin de Noël que je voulais installer tôt, le calendrier de l’Avent que je rêvais d’offrir à mes enfants, ces petites surprises que je voulais préparer pour les gens que j’aime. Tout ça est resté en suspens.
J’ai dû arrêter ma course, mettre mon entraînement sur pause, annuler des engagements qui me tenaient à cœur. J’ai dû dire non, ou plutôt je n’ai pas pu dire oui, parce que mon corps m’envoyait un message clair. Et malgré le fait que je savais que c’était nécessaire, la culpabilité s’est installée. Cette impression d’avoir laissé tomber, d’avoir pris du re**rd, de ne pas avoir été à la hauteur.
Mais en même temps, tout cela m’a amenée à un constat : on s’en met beaucoup sur les épaules. Beaucoup trop. Moi la première. Et je sais que je ne suis pas la seule. On s’impose des attentes, on se crée des obligations qui, dans le fond, ne sont ni essentielles ni vitales. Elles rajoutent simplement une charge mentale de plus, un poids invisible qui finit par nous essouffler.
Cette pause forcée m’a ramenée aux bases. À l’essentiel. À cette évidence qu’on oublie souvent : notre santé. C’est la fondation de tout. Sans elle, rien ne tient. Et même si, en général, je pense faire attention à moi, j’ai réalisé que je prends parfois des décisions qui ne m’honorent pas, qui ne me respectent pas. Que mes priorités sont parfois tournées vers l’extérieur, vers ce que je donne, vers ce que j’accomplis, plutôt que vers comment je vais réellement.
Ça m’a fait réfléchir à la vitesse à laquelle on vit : la routine, le travail, les projets, l’envie de bien faire, l’enthousiasme qui nous entraîne… On se perd vite dans le mouvement.
Alors, ce mois de novembre, il m’a invité à revoir mes priorités, à relativiser, à alléger ma charge mentale, à remettre en question tout ce que la société nous pousse à faire « parce qu’il faut ». J’ai envie de douceur, de simplicité, d’espace. D’être dans ce qui a vraiment du sens, dans des valeurs plus humaines, plus calmes.
Et peut-être que, si toi aussi tu lis ceci, ça peut te faire réfléchir à la nouvelle année qui s’en vient. À ce qu’on veut changer, à ce qu’on veut déposer, à la façon dont on veut se traiter, au quotidien, pas seulement quand la vie nous arrête de force.
Parce qu’au bout du compte, la santé, la paix intérieure, la légèreté… ce ne sont pas des luxes. Ce sont des essentiels.