04/02/2025
Enfin!! Merci de vous tenir debout comme des hommes! Et d'assumer votre vulnérabilité. Je suis fière que ce soit des hommes qui parviennent en premier à s'exposer publiquement et normaliser l'épuisement professionnel. Qui n'est pas un échec mais un chemin vers un meilleur équilibre. Vers plus de bien-être. Nous sommes tous humain. ✌️
LE COURAGE DE DIRE: JE N’EN PEUX PLUS ET JE NE PEUX PLUS CONTINUER.
Cette semaine encore, une autre personnalité publique masculine, Jean-Philippe Wauthier, a osé avouer devoir quitter le devant de la scène pour cause d’épuisement professionnel.
À l’instar de l’acteur Claude Legault, de l’humoriste Sam Breton et du gardien de but Carey Price, Jean-Philippe est tombé au combat.
À l’aube de son retour à la télévision d’Ici Radio-Canada, il a déclaré forfait. Lui qui connaît la course, il a dû y mettre fin.
C’est relativement nouveau qu’un homme public avoue l’inavouable. Le « burn out » est épuisement physique, mentale et émotionnel.
De plus en plus, le voile se lève sur cette réalité qui se répand à la vitesse de l’éclair. C’est dans le département de la santé mentale.
Louis Morissette en parle avec franchise et humilité dans son premier spectacle en solo.
Il touche à sa vulnérabilité.
Il a même fait un film et un documentaire sur le syndrôme de la performance.
Mon amie Marie-Soleil Michon vient de soulever la question: Est-ce qu’une femme publique a déjà osé l’avouer en pleine crise ?
Moi, je crois que non. Et si elle l’avait fait qu’elle serait l’impact sur la suite de sa carrière? Je me le demande. Moi, je l’ai fait après l’avoir vécu.
Un jour, j’ai frappé moi aussi un mur. J’ai preque tout perdu mes cheveux en un seul moment. Une maladie auto-immune. Une maladie inflammatoire. Mon cœur m’a montré des signes d’essoufflement après une pericadite. L’anxiété s’est emparée de moi. Elle l’a fait ce qu’elle voulait de moi. Ça été terrible. Mais j’ai appris à prendre soin de moi. De toute façon, mon corps et mon âme ne tolèrent plus ces abus.
Mais devant l’inévitable, on éprouve un sentiment d’échec. On craint d’être jugé par nos pairs et par le public. C’est un signe de faiblesse croyons-nous au plus fort de nos questionnements .
On a l’impression de laisser tomber les autres.
Mais nous ? On est prêt à se laisser tomber.
La quête à la performance existe et personne n’y échappe vraiment. Nos jeunes sont aux prises avec cet état de fait et ils se sentent obligés.
Je suis de tout cœur avec Jean-Phillipe Wauthier et avec tout ceux et celles qui vivent avec cette réalité: Un épuisement professionnel.
Je vais faire un documentaire sur le sujet.
La journée (est encore jeune) Bonsoir Bonsoir «Jean-Philippe Wauthier Sam Breton