07/31/2023
LE POUVOIR GUÉRISSEUR DES LETTRES HÉBRAÏQUES
Reish enseigne l'humilité, qui n'est pas attitude apparente de soumission ou complexe d'infériorité, mais la simplicité du cœur, la conscience que rien ne nous appartient et que tout est donné.
L'enseignement des lettres accorde une grande importance au danger de l'orgueil, car la souffrance qu'il entraîne n'est pas perceptible et enferme l'être dans un monde dont son ego est le centre.
Il est extrêmement difficile d'être sincèrement conscient de son orgueil et de vouloir en libérer son âme. D'autant plus qu'il peut présenter différentes facettes, de plus en plus subtiles !
Il est vrai que l'orgueil est aussi jugement envers les autres. Et celui qui juge se sent jugé. Or nous avons tous besoin d'être aimés et l'orgueil est certainement le moins “ aimable “ des défauts, celui que l'on juge et repousse le plus sévèrement. Il est donc important de ne pas le juger, en nous et chez les autres, mais de comprendre la souffrance qu'il représente pour l'âme.
« Rien ne vous appartient. Mais vous êtes responsables de ce dont vous êtes dépositaires. La matière s'offre à vous pour être modelée, aimée, révélée dans sa lumière. Que vous soyez artisan, médecin, ou inspecteur des impôts, agissez pour Lui, avec Lui, par Lui et révélez-la Lumière là où la vie vous a menés ! »
Voilà l'extraordinaire force de l'enseignement de Reish. Rien ne nous appartient, ni argent, ni enfants, ni connaissance, ni tout ce qui fait la valeur d'un individu à notre regard limité. Mais en vivant cela, tout nous est donné. Car si rien ne nous est dû, tout peut être accueilli comme un cadeau de la vie qui nous aime. Même notre corps, notre souffle, deviennent à nos yeux un cadeau inestimable.
Extrait du livre : Rencontres avec la splendeur de Marie ELIA