
08/28/2025
On reconnaît intuitivement un être dont le coeur crève d’envie d’être pleinement en lien avec un autre vivant.
Offrez lui tous les luxes matériels du monde, gavez-le de toutes les nourritures, le coeur ne s’en rassasie jamais assez pour combler le vide abyssal créé par le manque d’amour ou ce qui a été vécu comme tel.
Nous reconnaissons cet être -à la fois si familier et si étranger- parce qu’il raconte quelque chose de nous, que nous sommes libres d’interroger ou non.
De manière inconsciente, nous cherchons avec le Cheval à faire l’expérience de ce qu’il nous est parfois si difficile de vivre en nous-même et avec nos semblables : la qualité d’un lien authentique.
Ce lien là demande du courage, le courage de dépasser nos habitudes de relation, le courage d’ouvrir notre cœur et d’utiliser un nouveau langage.
Celui qui cesse de filtrer ce qu’il reçoit à travers la culture du drame et cesse de faire une histoire personnelle de chaque défi naturel de la vie.
Celui qui écoute, prend position et s’exprime avec le cœur.
C’est ainsi que quelque chose peut être remis en mouvement avec vitalité et fluidité.
C’est pile à cet endroit, je crois, que nous convoque le Cheval.
Elodie Hammiche
www.lechevalenseignant.com
Peintre : Léa Rivière