07/12/2025
🔂 DANS LA SÉRIE "PARCE QUE DES FOIS, SOUVENT, IL FAUT RÉPÉTER" 🤷🏼♀️
4️⃣ Voici la QUATRIÈME d'une série de publications que je remets en circulation parce que, oui, des fois, souvent, c'est bon de répéter. Parce que, encore en 2025, de trop nombreux médecins (toutes spécialités confondues), pharmaciens, infirmières et autres professionnels de la santé, ne sont PAS DU TOUT au courant des informations transmises sur cette page, informations appuyées par des DONNÉES PROBANTES. Cette méconnaissance du monde médical a pour terrible conséquence de voir les femmes et les hommes SOUFFRIR INUTILEMENT car on leur refuse des traitements dont ils ont besoin et auxquels ils ont droit.
💥 Alors, allons-y !!
🎉🥂🤩 INITIATION DU TRAITEMENT HORMONAL: un point de vue des plus attendu! 🎉🥂🤩
Information hyper importante!!!
❓❓ Combien de femmes se voient refuser le traitement hormonal sous prétexte qu’elles ont plus de 60 ans? Ou que cela fait plus de 10 ans qu’elles sont entrées en ménopause? 😭😭
Cette crainte non fondée de leur prescrire un THS a rendu (et rend encore) misérables et souffrantes des millions de femmes, particulièrement celles de la génération des baby-boomers.
✴️ Mais voilà qu'a été publié en octobre 2024 dans The Lancet - Diabetes & Endocrinology, un papier décrivant à ce sujet le point de vue de deux médecins australiennes (Sasha Taylor et Susan Davis). Elles se sont penchées sur les craintes reliées aux risques de maladies cardiovasculaires et de déclin cognitif.
✅ Ce que les Dres Taylor et Davis concluent suite à de nouvelles analyses de l’étude WHI, c’est que les risques relatifs aux évènements cardiovasculaires (dont les caillots) et à la démence chez ces femmes sont quasiment nuls. Elles viennent littéralement enlever cette crainte qu’auraient encore les prescripteurs à accepter d’initier le traitement hormonal chez cette portion de la population féminine.
🙏🏽🙏🏽 Reste à espérer maintenant que cette « nouvelle » fera le tour du monde et aboutira RAPIDEMENT dans les cabinets des professionnels de la santé, toutes spécialités confondues. Ce document du Lancet se doit d’être distribué gratuitement à toute la communauté médicale afin que les femmes concernées cessent de se buter au refus constant d’obtenir un THS parce qu’elles ont plus de 60 ans, ou parce qu’elles sont entrées en ménopause depuis plus de 10 ans.
🌀 EXTRAITS
« Dans l'ensemble, les données de l’étude WHI suggèrent que l'instauration du THS par voie orale à l'âge de 60 ans ou plus, ou plus de 10 ans après la ménopause, n'augmente pas le risque de coronaropathie, la mortalité cardiovasculaire ou la mortalité toutes causes confondues. »
« L’augmentation du risque d'accident vasculaire cérébral chez les femmes âgées de 60 à 69 ans dans les deux essais s'est également résorbée lors du suivi. Le risque absolu de ces résultats variait entre 8 et 26 événements supplémentaires pour 10 000 femmes par an pour celles qui prenaient le THS par rapport à celles qui prenaient un placebo. Les recommandations du Conseil des organisations internationales des sciences médicales concernant la sécurité des médicaments classeraient la fréquence de ces événements indésirables comme peu fréquents ou rares. »
« L’administration d'hormones par voie transdermique contourne le métabolisme hépatique de premier passage et a un effet neutre sur la production de facteurs de coagulation. »
« L’examen de ces premiers résultats, des études exhaustives de suivi sur 13 et 18 ans et des autres données disponibles suggère que restreindre l'initiation de tout THS aux femmes âgées de moins de 60 ans, et dans les 10 ans suivant la ménopause, est exagérément prudent. Plutôt que de mettre l'accent sur la chronologie, les facteurs de risque individuels devraient être la principale considération lors de la discussion des avantages et des risques liés à l'instauration du THS avec chaque femme. »
« Bien que les nouveaux traitements non hormonaux des symptômes de vasomotricité puissent constituer d'excellentes alternatives, ils peuvent ne pas être efficaces chez toutes les femmes, ne pas protéger contre les fractures et être indisponibles ou trop coûteux. »
« Tout en reconnaissant qu'aucune pharmacothérapie n'est sans risque, étant donné la disponibilité de préparations de THS plus sûres, y compris les préparations d'œstradiol transdermique et à dose ultra-faible par voie orale, la progestérone et d'autres progestatifs, nous proposons que les recommandations concernant l'initiation du THS soient modifiées. »
« Le THS est une option thérapeutique pour la prévention de la perte osseuse et des fractures de fragilité, même lorsqu'il est instauré de nombreuses années après la ménopause. »
🎯 Source: Is it time to revisit the recommendations for initiation of menopausal hormone therapy?, The Lancet - Diabetes & Endocrinology, 14 octobre 2024, DOI: 10.1016/S2213-8587(24)00270-5
🔗 https://www.thelancet.com/journals/landia/article/PIIS2213-8587(24)00270-5/abstract?fbclid=IwY2xjawLedVJleHRuA2FlbQIxMABicmlkETFuOUJVZ3ZLS2RualVLdDJ4AR44UsFdubGhszXHzNCy2apj7leXZC_0nbABjevGUXzGv4hUgSAUUFnXi1Alag_aem_8Q7LjcKGYpyx0Ef1bm51mw
🔗 Profil de la Professeure Susan Davis: https://research.monash.edu/en/persons/susan-davis
🔗 Profil de la Dre Sasha Taylor: https://research.monash.edu/en/persons/sasha-taylor