
08/30/2025
On ne s’en rend pas toujours compte… mais il arrive que l’on porte en soi des blessures anciennes, presque invisibles, qui dirigent nos pas sans qu’on le sache.
Parfois, ce ne sont pas nos partenaires qui nous trahissent, c’est notre mémoire. Un souvenir enfoui, une peur héritée, un abandon d’hier… et soudain, on réagit comme si le danger était encore là.
On se met à douter alors qu’il n’y a pas de raison.
On s’éloigne alors qu’au fond on voudrait se rapprocher.
On sabote, non pas parce qu’on ne veut pas aimer, mais parce qu’on ne sait pas comment recevoir l’amour sans craindre de le perdre.
Ces réactions ne font pas de nous des personnes « compliquées ». Elles disent juste qu’il y a eu de la douleur, qu’on a dû se protéger, parfois même au prix de fermer une partie de son cœur.
Mais la bonne nouvelle, c’est qu’on n’est pas condamné à répéter ce schéma.
Le premier pas, c’est de reconnaître que ça existe. D’accepter que nos blessures parlent parfois plus fort que notre raison. Ensuite, c’est apprendre à en parler, à se laisser aider, à s’autoriser la vulnérabilité. Parce que le silence, lui, entretient les murs entre deux êtres.
Et puis, il y a l’amour. Pas celui qui promet des miracles, mais celui qui avance doucement. Un amour patient, qui ne force pas, qui rassure sans juger, qui tend la main sans l’imposer.
Un amour qui nous apprend que tout le monde ne part pas, que tout le monde ne trahit pas, que certains regards savent rester.
Guérir ne veut pas dire oublier le passé. Cela veut simplement dire qu’il ne dicte plus chacun de nos pas.
Et lorsqu’on commence à voir clair en soi, à mettre des mots sur nos peurs, on cesse peu à peu de saboter. On découvre que l’on peut aimer autrement : avec confiance, avec profondeur, avec liberté.
Page : vous n'êtes rien
_________________________
Lidy Williams auteure
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Coach en relation de couple
Www.Lidywilliams-coaching.com