09/27/2025
Et si s’honorer, de prendre soin était un acte de guérison collective ? 🦋
J'ai hésité avant de partager cette publication, mais c'est trop présent pour ne pas le faire.
"Prends soin de toi, tu es ta priorité, tu dois remplir ton verre avant celui des autres...etc."
Des phrases qu'on lit, qu'on entend, qu'on dit régulièrement.. Mais quand vient le temps des appliquer réellement, pour toi, qu'en est-il? Que se passe-t-il ?
Cette semaine, mon corps m’a forcé à arrêter.
Une migraine violente accompagnée de vomissements m’a laissé sans autre choix que de m’allonger, d’annuler deux journées de travail, de me retirer, de me reposer.
Et pourtant, ma première réaction n’a pas été la douceur.
C’était la culpabilité.
Celle de ne pas être là pour mes clientes.
Celle de ne pas « honorer » mes rendez-vous comme je le devrais.
Celle héritée de ce modèle de la femme forte, de la mère sacrificielle, qui pousse la machine coûte que coûte, parce que c’est ce qu’on attend d’elle.
Heureusement, je me suis rattrapée assez rapidement... Mais je me suis dit wo !!! C'est ce que tu enseignes, tu dois l'appliquer pour toi aussi.
Surprise encore d'avoir observé cette culpabilité/ cette résistance montée en moi.
Mais la vérité, c’est que ce schéma nous épuise.
Il appartient au patriarcat qui nous a conditionnées à croire que notre valeur réside dans ce que l’on donne, ce que l’on produit, ce que l’on supporte… même au détriment de soi.
Or, le corps ne ment pas.
Il devient le gardien de nos limites.
Il dit « stop » là où notre mental voudrait s’entêter.
Et si, à chaque fois que l’on choisissait de s’honorer, on guérissait non seulement pour nous-mêmes, mais aussi pour toutes celles qui, avant nous, n’ont pas eu cette permission ?
Et si ralentir, écouter, s’arrêter devenait un acte de résilience ?
Parce que prendre soin de soi, ce n’est pas abandonner les autres.
C’est revenir plus entière, plus vivante, plus vraie.
Alors je t’invite à t’interroger : quand ton corps parle, quelle voix entends-tu en premier ? Celle de la culpabilité ? Ou celle de l’amour ?