08/08/2025
🫶
Je ne suis plus sa femme.
Je suis son ex.
Et béni soit ce titre.
Parce que derrière ce mot, il n’y a pas d’échec.
Il y a de la force.
Il y a du courage.
Il y a une femme qui a dit **stop**.
Pendant des années, j’ai vécu pour lui, à travers lui, autour de lui.
Ses rêves étaient la priorité.
Ses caprices, des ordres.
Ses erreurs, toujours justifiées.
Mes larmes, ignorées.
Ma vie… mise de côté.
Je dormais dans la peur.
Je me taisais pour ne pas provoquer.
Je mentais pour ne pas déranger.
Je justifiais l’injustifiable pour maintenir cette façade de “famille parfaite” qui n’existait que pour les autres.
Mais un jour, quelque chose en moi a crié plus fort que la peur :
“C’est fini.”
Ce n’était pas une décision facile.
Pas par amour — car il s’était éteint depuis longtemps —
Mais à cause des chaînes invisibles du jugement, de la culpabilité, du regard des autres.
À cause des enfants, des beaux-parents, de l’église, du voisinage…
Pour tout le monde, sauf pour moi.
Jusqu’au jour où j’ai pensé à moi.
À ma liberté.
À respirer sans être surveillée.
À parler sans qu’on me fasse taire.
À dormir sans qu’on vérifie mon téléphone.
À élever mes enfants sans qu’ils apprennent que l’amour rime avec cris, menaces et humiliations.
Et alors je l’ai fait.
J’ai signé.
J’ai fermé une porte.
Et j’en ai ouvert une autre : la mienne.
Aujourd’hui, je n’ai pas honte.
Je suis divorcée.
Pas parce que j’ai échoué,
Mais parce que je me suis choisie.
Aujourd’hui, mes enfants ont une mère forte, présente, et courageuse.
Aujourd’hui, ma vie m’appartient.
Aujourd’hui, ma paix ne dépend de personne.
Et si certains s’éloignent parce qu’ils ne comprennent pas ma décision…
qu’ils s’éloignent.
J’ai déjà passé trop de temps entourée de gens qui me préféraient brisée et obéissante.
Aujourd’hui, je ne veux près de moi que ceux qui me célèbrent libre et vivante.