
11/27/2024
À première vue, on pourrait s’attendre à une blague de format classique, avec un punch inattendu à la fin. En réalité, cette phrase regroupe 3 thèmes qui reviennent fréquemment lorsqu’on parle de la nécessité du féminisme. Pour alimenter la discussion ? Non. Plutôt pour discréditer nos propos, les banaliser et en diluer l’impact.
Ours - Il y a quelques mois, une question anodine est vite devenue virale : En forêt, préféreriez-vous être seule avec un homme inconnu ou un ours ? La réponse presque unanime des femmes (🐻) a déclenché une discussion importante sur le sentiment de sécurité dans l’espace public... et la colère incrédule de beaucoup d’hommes, qui refusent de voir pourquoi.
Féministe extrémiste frustrée - Les injonctions qui dictent ce que devraient être/dire/faire les femmes ne datent pas d’hier et tournent autour des stéréotypes de la douceur et de la modération. Ce n’est donc pas surprenant de se faire balancer “féministe extrémiste frustrée” lorsqu’on occupe l’espace pour dénoncer la violence systémique et revendiquer nos droits.
Un seul homme (pas tous) - Le classique , une réponse défensive utilisée à outrance pour détourner l’attention des enjeux féministes et des perspectives des minorités de genre. Insister sur la nécessité de défendre les hommes d’une potentielle généralisation dès qu’un enjeu féministe est abordé, ça en dit long sur l’ordre de nos priorités.