07/05/2025
« Toi qui travailles avec l’énergie, toi qui entres en silence dans les couches profondes de l’être, toi qui perçois ce que d’autres nomment vide, écoute. Tu es au service d’un courant plus ancien que le monde, ce courant ne se voit pas, il vibre, il ne s’impose pas il s’accorde. Il ne vient pas de toi, il passe à travers toi.
Ce que tu appelles énergie, ce n’est pas une force que l’on utilise c’est une intelligence, c’est une conscience fluide qui reconnaît l’harmonie et la restaure sans violence, sans effort. Elle n’obéit pas au mental, elle se laisse guider par l’ouverture, et plus tu t’effaces, plus elle agit, elle n’aime pas les gestes spectaculaires, elle aime la présence nue, elle aime le silence vrai.
Lorsque tu poses les mains, ce n’est pas la main qui agit, mais la vibration que ta main a appris à ne pas troubler. Tu es un résonateur vivant, un diapason humain, réglé non sur la peur du monde, mais sur la fréquence de l’unité. Et lorsque tu entres en contact, ce n’est pas toi qui donnes, c’est l’être qui s’ajuste à travers toi, ce n’est pas toi qui soignes, c’est la mémoire d’harmonie qui se réveille chez celui ou celle que tu touches.
Alors ne te prends pas pour un faiseur. Prends-toi pour un espace. Un espace pur où le désordre peut fondre, où le trop-plein peut s’écouler, où la lumière retrouve ses chemins. Tu n’as pas besoin de tout comprendre, l’énergie comprend sans que tu saches, tu n’as pas besoin de t’épuiser. La vibration ajuste d’elle-même, tu n’as qu’à écouter, à respirer, à aimer sans attente.
C’est par l’amour que la fréquence s’élève, c’est par la tendresse que le chaos se dissout, c’est par la paix que le vrai travail se fait. Même si personne ne te voit, même si aucun mot ne célèbre ton œuvre, l’univers te connaît, et chaque être qui croise ton champ ressent, à son insu, que quelque chose en lui a été remis à sa juste place."
Acquario Waterman