10/16/2024
Une réflexion du matin…
Fermeté, bienveillance et connexion- Octobre 2024
Changer de regard sur l’enfant
Dans tous contextes où un adulte côtoie un enfant, l’approche sans jugement ouvre à la relation bienveillante et à une meilleure communication et connexion. Est nommé « comportement inadéquat » par l’adulte, un enfant qui pousse, frappe, hurle et crache devant lui, et avec raison… à première vue. Ce qu’on n’a pas été habitué de regarder c’est qu’est-ce qui se passe vraiment dans le cœur de cet enfant. Incontestablement, il est contre-intuitif de s’approcher d’un enfant en crise, nous avons juste envie de l’isoler et de nous en éloigner. Nous sommes humains et imparfaits (parfaitement imparfaits 😊).
Dans les dernières années, nous avons compris que c’est l’instinct de survie de l’enfant qui joue un rôle majeur dans ces situations. L’enfant, son instinct, recherche activement la connexion avec un adulte qui lui assurera une sécurité intérieure chaleureuse pour l’aider à se sortir de son désarroi. C’est de la survie, et son cerveau crie à l’aide! Cette compréhension du fonctionnement de son cerveau nous aide à changer de regard sur les comportements d’un enfant.
Celui-ci a donc besoin d’un adulte qui lui offrira l’assurance, avec une attitude ferme et bienveillante, qu’il ne perdra pas le lien de la relation et lui confirme qu’il n’est pas seul. Ce que l’adulte peut s’initier à découvrir, c’est atteindre son cœur, et laisser ainsi la permission à l’enfant de se déposer et évacuer les larmes de tristesse qui se cachent derrière sa colère apparente avec des gestes tous simples pour inviter à la connexion et qui lui assurera une sécurité intérieure pour l’aider à traverser sa tempête :
Rester proche de l’enfant, mettre une main sur son épaule (ou pas), l’accueillir avec des courtes phrases, par exemple « Ohh ce n’est pas facile ce matin », « tes gestes me disent qu’il y a quelque chose qui ne va pas », « tes cris me disent que tu as eu une grosse journée », lui demander « Qu’est-ce qui se passe ? », ou simplement se taire et être présent de cœur et d’esprit, etc.
Bien sûr on ne laisse pas l’enfant frapper…Et c’est ici qu’entre la fermeté (F) et la bienveillance (B), par exemple : « Oh frapper ça fait mal, ça c’est non! Que se passe-t-il? » (F et B)
En plus simple : « Je t’aime, j’entends que tu es en colère ET je ne peux accepter ce comportement! Que se passe-t-il pour toi? (Bienveillance ET Fermeté). N’oublions pas que B et F sont indissociables!
Belle journée à vous tous et toutes,
MarieFrance