05/25/2025
Le coût de l’échec…
Toronto se rend en 2e ronde des séries.
Résultat : honte, pression, remise en question.
Montréal est éliminé dès la 1ère ronde.
Résultat : fierté modeste, sentiment d’espoir.
On ne joue plus pour gagner, on joue pour "NE PAS PERDRE". Comment expliquer ce paradoxe psychologique ?
Le timing et le contexte pèsent lourd dans la balance mentale des joueurs. Toronto, après avoir mené 2-0, retombe dans un scénario familier. La spirale du doute s’installe : “On l’a déjà vécu… On va encore s’effondrer.”
Ce genre de déclencheur active ce que j’appelle des micro-traumatismes sportifs : des souvenirs d’échec qui réapparaissent au moment critique. Le cerveau sur-analyse, le jeu devient tendu, et l’instinct s’efface.
Et c’est là que le vrai danger émerge : l’athlète commence à croire qu’il a un “karma négatif” ou une incapacité à performer quand ça compte. Pas par manque de talent. Mais par peur que “ça recommence encore.” En mettant la responsabilité sur le "Karma" ou sur le manque de caractère, l'athlète perd son le contrôle sur le présent et donc, sur ses performances futures...
Avez-vous déjà senti, dans votre sport ou votre carrière, que le contexte amplifiait la pression ? Que la peur de répéter un échec paralysait votre performance ?
Maple Leafs, Blue Jays, Raptors... Des experts tentent d'expliquer les échecs sportifs rencontrés par les principales franchises sportives à Toronto.