11/25/2023
L’importance de l’éducation du français dès le plus jeune âge mais pas n’importe comment. Aujourd’hui il existe des méthodes simple pour faciliter l’apprentissage du français avec confiance et réussite. Cela permet de limiter le décrochage scolaire , merci Céline pour tes interventions concrètes .
La plupart des enfants ont envie de lire dès la maternelle. Qu’on le veuille ou non, ils essaieront, et ils le feront avec le code qui leur aura été donné, le bon (les sons des lettres) ou le mauvais (le nom des lettres). Si votre enfant connaît les sons, le premier mot lu sera source d’une grande joie et d’une immense fierté. Votre enfant voudra lire encore, et encore. Et encore. Vous ne pourrez plus l’arrêter. Pour ceux qui connaissent les noms de lettres (martelés en maternelle car les évaluations nationales les exigent ), comment décoder spontanément un mot aussi simple que SAC avec le nom des lettres « èèèssss aaaa céééé » ? La première tentative sera source de grande perte de confiance. D’abandon souvent. Beaucoup n’auront plus envie d’essayer avant un long moment. Le premier enthousiasme, heureux, conquérant et jaillissant, sera passé. Et ensuite en CP,« on sort les rames » comme on dit… manque de motivation, perte de confiance, « des-apprentissage » du nom des lettres, et ceci, avec des classes surchargées, des difficultés d’apprentissage variées, des enseignants non remplacés, et avec de plus en plus souvent, un ou deux enfants en situation de handicap par classe (sans aide humaine). Ne parlons même pas des problématiques extérieures sévères comme l’exposition aux écrans. La suite vous la connaissez , vous en parliez le 13 novembre suite aux évaluations nationales 2023 : « plus de la moitié des élèves de 4ème ne savent pas lire convenablement. » Vous vous félicitez d’une légère hausse en sixième, je vous propose de changer les programmes de maternelle à grande échelle. Pas un grand chamboulement pédagogique, juste des mises au point libératrices pour les enfants, des ajustements qui éviteront de leur mettre des bâtons dans les roues au moment où ils se lancent vers un des apprentissages le plus prédictif de leur réussite scolaire ultérieure : arrêtons de donner les noms de lettres et de les exiger aux évaluations nationales, donnons les sons ; arrêtons de travailler les syllabes et de les exiger aux évaluations nationales, travaillons les phonèmes. Vous verrez. Des milliers de parents et d’enseignants sont prêts à témoigner.