10/15/2025
👼 𝗝𝗼𝘂𝗿𝗻𝗲́𝗲 𝗺𝗼𝗻𝗱𝗶𝗮𝗹𝗲 𝗱𝗲 𝘀𝗲𝗻𝘀𝗶𝗯𝗶𝗹𝗶𝘀𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗮𝘂 𝗱𝗲𝘂𝗶𝗹 𝗽𝗲́𝗿𝗶𝗻𝗮𝘁𝗮𝗹
Parler de la perte d’un bébé — qu’elle survienne pendant la grossesse, à la naissance ou peu après — peut être 𝘴𝘶𝘱𝘦𝘳 inconfortable!
Autant pour celui qui écoute que pour celui qui l’a vécue.
𝗠𝗮𝗶𝘀 𝗹𝗲 𝘀𝗶𝗹𝗲𝗻𝗰𝗲 𝗻’𝗲𝗳𝗳𝗮𝗰𝗲 𝗽𝗮𝘀 𝗹𝗮 𝗱𝗼𝘂𝗹𝗲𝘂𝗿.
Si quelqu’un ose t’en parler, c’est souvent qu’il en a la force… ou simplement le besoin.
😌 Alors, la prochaine fois que quelqu’un y fait allusion, je t’invite à 𝗼𝘂𝘃𝗿𝗶𝗿 𝗹𝗮 𝗱𝗶𝘀𝗰𝘂𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻, même si c’est malaisant.
Juste te placer dans une posture d’accueil, de réception, de curiosité bienveillante. 💛
Aujourd’hui, j’ai particulièrement envie de parler des 𝗽𝗮𝗿𝗲𝗻𝘁𝘀 𝗲𝗻 𝗽𝗮𝗿𝗰𝗼𝘂𝗿𝘀 𝗱𝗲 𝗳𝗲𝗿𝘁𝗶𝗹𝗶𝘁𝗲́.
Ceux qui essayent de concevoir et traversent un chemin souvent lourd et douloureux.
Avant même que bébé se présente, certains deuils s’invitent déjà dans leur réalité.
J’entends trop souvent des phrases comme :
« Je n’ai pas de raison d’être triste, je n’ai pas perdu un vrai bébé » ou
« Pourquoi pleurer, il ne s’est jamais implanté ».
À ces parents, j’ai envie de dire que le deuil périnatal touche toutes celles et ceux qui espéraient —ceux qui portaient 𝘂𝗻 𝗿𝗲̂𝘃𝗲, un projet, une promesse de vie.
Parce qu’au fond, ce qui meurt, ce n’est pas seulement un petit être, c’est aussi 𝘁𝗼𝘂𝘁 𝗹’𝗮𝗺𝗼𝘂𝗿, 𝗹𝗲𝘀 𝗲𝘀𝗽𝗼𝗶𝗿𝘀 𝗲𝘁 𝗹𝗲𝘀 𝗽𝗿𝗼𝗷𝗲𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 qu’on portait déjà en soi. 🌱
💫 Aujourd’hui, 𝗷’𝗲𝗻𝘃𝗼𝗶𝗲 𝘁𝗼𝘂𝘁 𝗺𝗼𝗻 𝗮𝗺𝗼𝘂𝗿, 𝗺𝗮 𝗱𝗼𝘂𝗰𝗲𝘂𝗿 𝗲𝘁 𝗺𝗮 𝗰𝗼𝗺𝗽𝗮𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗮̀ 𝗰𝗲𝘀 𝗳𝗮𝗺𝗶𝗹𝗹𝗲𝘀, 𝗮̀ 𝗰𝗲𝘀 𝗰œ𝘂𝗿𝘀 𝗰𝗼𝘂𝗿𝗮𝗴𝗲𝘂𝘅 𝗾𝘂𝗶 𝗮𝗽𝗽𝗿𝗲𝗻𝗻𝗲𝗻𝘁 𝗮̀ 𝘃𝗶𝘃𝗿𝗲 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝗹’𝗮𝗯𝘀𝗲𝗻𝗰𝗲.
C’est, à mes yeux, l’un des traumas les plus profonds et les plus transformateurs qui soient.
☯️ 𝗖𝗵𝗮𝗾𝘂𝗲 𝗲́𝘃𝗲́𝗻𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝘁𝗲́𝗻𝗲́𝗯𝗿𝗲𝘂𝘅 𝗲𝘀𝘁 𝗽𝗼𝗿𝘁𝗲𝘂𝗿 𝗱’𝗮𝘂𝘁𝗮𝗻𝘁 𝗱𝗲 𝗹𝘂𝗺𝗶𝗲̀𝗿𝗲.
𝗜𝗹 𝗻'𝘆 𝗮 𝗽𝗮𝘀 𝗱𝗲 𝗬𝗶𝗻 𝘀𝗮𝗻𝘀 𝗬𝗮𝗻𝗴 (et inversement).