12/03/2024
Journée conférence et étude aujourd’hui.
« Mise à jour des pratiques et données probantes sur la place de l'ostéopathie dans la prise en charge de la plagiocéphalie ».
Les déformations crâniennes posturales (DCP), dont les plagiocéphalies font partie, sont ce que l’on peut parfois observer chez les bébés (les fameuses « têtes plates »). Les causes sont variées : elles peuvent venir d’une problématique propre à l’enfant (torticolis congénital, torticolis positionnel, position en hyper extension) ou de son environnement (position in utero, naissance, siège auto, matériel de puériculture, alimentation au biberon sans changer de bras, etc…).
Je suis vraiment contente d’avoir la chance de pouvoir suivre ce genre de conférence qui me permet de me mettre à jour : À l’époque de mon diplôme en 2011 ainsi que dans les toutes premières formations post-graduées que j’ai pu suivre, les conséquences de la plagiocéphalie (ou plus largement des déformations crâniennes posturales) étaient encore peu étudiées. Aujourd’hui, c’est beaucoup plus développé et nous connaissons un peu mieux les causes, conséquences et traitements. Ce sujet est encore en cours d’étude car certaines conséquences sont encore en questionnement.
Les conséquences avérées sont les asymétries du crâne et faciales (qui ne se résorbent pas avec le temps), des troubles de l’occlusion, des problèmes orthodontiques, des mâchoires avancées (prognates).
D’autres conséquences sont en cours d’étude, mais non encore avérées. D’autres encore sont des conséquences causées par les troubles de mobilité qui ont également provoqué la déformation crânienne posturale, conséquences telles que des troubles du développement psychomoteur et cognitif comme la mémoire, la communication, l’autonomie, la motricité).
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/28009719/
Le maître mot pour éviter les DCP, lui, n’a pas changé : MOBILITÉ. Les troubles de mobilité qui peuvent engendrer des DCP peuvent aussi engendrer toutes sortes de troubles et il est important de les adresser (au plus tôt, au plus facile à traiter). Votre médecin est et sera toujours votre premier référent. Le physiothérapeute est celui qui détient les traitements et exercices pour que votre enfant bouge et rééduque les muscles à rééduquer puis étire les chaînes musculaires à étirer par exemple. L’ostéopathe, lui, fait en sorte que les structures soient capables de bouger, ce qui facilite le travail du physothérapeute.
Ce dernier point est ce qui m’a peut-être le plus plu car il résonne avec une de mes plus grandes valeurs d’ostéopathe : la pluridisciplinarité. Il n’y a qu’avec la pluridisciplinarité que les traitements peuvent être les plus efficaces et optimisés.
Je n'écris pas d’article sur chaque conférence et formation que je fais et que je ferai, mais la conférence « Césarienne et état de choc post-traumatique » était particulièrement PA-SSIO-NANTE et bien documentée. Merci au COQ pour ses conférences et formations de qualité.
Au plaisir de vous voir à la clinique. 😊
[image de Wikipédia]