Laboratoire d’Uro-Oncologie Expérimentale

Laboratoire d’Uro-Oncologie Expérimentale Experimental Laboratory of Uro-Oncology

Voici un tout nouvel article publié dans la prestigieuse r***e Nature Medicine.Analyse intermédiaire et objectif : Lors ...
10/24/2025

Voici un tout nouvel article publié dans la prestigieuse r***e Nature Medicine.

Analyse intermédiaire et objectif : Lors de la première analyse intermédiaire de l’essai de phase 3 KEYNOTE-426, le traitement de première ligne par pembrolizumab associé à l’axitinib a démontré une supériorité en termes de survie globale (SG), de survie sans progression (SSP) et de taux de réponse objective (TRO) par rapport au sunitinib chez les patients atteints de carcinome rénal avancé (RCC). Afin d’évaluer la durabilité à long terme des résultats cliniques et d’identifier des biomarqueurs prédictifs pour le RCC, nous avons réalisé des analyses d’efficacité et des analyses exploratoires préspécifiées de biomarqueurs à partir de KEYNOTE-426 avec un suivi ≥5 ans.

Résultats : Le pembrolizumab associé à l’axitinib a montré des bénéfices durables en SG (rapport de risque : 0,84 ; intervalle de confiance [IC] à 95 % : 0,71–0,99), en SSP (HR : 0,69 ; IC 95 % : 0,59–0,81) et en TRO (60,6 % contre 39,6 %) comparativement au sunitinib. Un profil d’expression génique inflammatoire des lymphocytes T (TcellinfGEP), composé de 18 gènes, était positivement associé à la SG (p = 0,002), à la SSP (p < 0,0001) et au TRO (p < 0,0001) dans le bras pembrolizumab + axitinib. Une signature d’angiogenèse était positivement associée à la SG (p = 0,004) dans le bras pembrolizumab + axitinib, et à la SG (p < 0,0001), à la SSP (p < 0,001) et au TRO (p = 0,002) dans le bras sunitinib. Tous bras confondus, le score combiné positif du ligand de mort cellulaire programmée 1 (PD-L1 CPS) était uniquement associé (négativement) à la SG dans le bras sunitinib (p = 0,025). De plus, la mutation du gène PBRM1 (polybromo-1) était positivement associée au TRO (p = 0,002) dans le bras pembrolizumab + axitinib. Dans le bras sunitinib, la SG était positivement associée aux mutations des gènes VHL (gène suppresseur de tumeur von Hippel-Lindau) (p = 0,040) et PBRM1 (p = 0,010), et négativement associée à la mutation du gène BAP1 (protéine 1 associée à BRCA1) (p = 0,019).

Conclusions : Les résultats démontrent un bénéfice clinique durable du pembrolizumab associé à l’axitinib par rapport au sunitinib, et fournissent des informations précieuses sur les biomarqueurs pouvant guider les traitements combinés à base d’immunothérapie dans le RCC avancé. Des études cliniques prospectives sont nécessaires pour valider les traitements dirigés par biomarqueurs dans cette indication.

Félicitations à tous les auteurs dont notamment au Dr Frédéric Pouliot!

At the first interim analysis of the phase 3 KEYNOTE-426 trial, first-line pembrolizumab plus axitinib showed superior overall survival (OS), progression-free survival (PFS) and objective response rate (ORR) over sunitinib for advanced renal cell carcinoma (RCC). To assess long-term durability of cl...

Voici un nouvel article publié dans la r***e Oncologist.Contexte : Le carcinome rénal papillaire (pRCC) est le type de c...
10/24/2025

Voici un nouvel article publié dans la r***e Oncologist.

Contexte : Le carcinome rénal papillaire (pRCC) est le type de cancer du rein non à cellules claires (nccRCC) le plus fréquent, représentant jusqu’à 15 % des cas de cancer du rein. Des essais de phase 2 ont évalué les traitements de première ligne (1L) à base d’immunothérapie (IO) dans les nccRCC, mais les cohortes étaient hétérogènes et les données comparatives limitées. La valeur spécifique de l’IO pour le pRCC métastatique (mpRCC) reste à quantifier.

Méthodes : Nous avons analysé des données prospectives issues du Système canadien d’information sur le cancer du rein afin d’évaluer l’efficacité des traitements systémiques de 1L dans le mpRCC, en comparant les schémas à base d’IO aux inhibiteurs de tyrosine kinase (TKI). Le critère principal était le délai avant échec du traitement (TTF). Les critères secondaires incluaient la survie globale (SG), le taux de réponse objective (TRO) et les effets indésirables liés au traitement (TRAEs). Les analyses ont été ajustées selon les groupes de risque IMDC.

Résultats : Entre 2011 et 2024, 197 patients atteints de mpRCC ont reçu un traitement de 1L : 70 avec IO (seul ou en combinaison) et 127 avec TKI. Le suivi médian était de 21,6 mois. Le TTF médian était de 9,9 mois avec l’IO contre 5,9 mois avec le TKI (HR ajusté : 0,62 [0,43–0,91], p = 0,01). La SG médiane était de 36,9 mois avec l’IO contre 23,2 mois avec le TKI (HR ajusté : 0,54 [0,3–0,9], p = 0,018). Le TRO était de 37 % avec l’IO contre 23 % avec le TKI (OR ajusté : 2,2 [0,95–5,2], p = 0,07). Le sous-groupe TKI-IO présentait le TTF le plus long (16,9 mois, HR ajusté : 0,47 [0,26–0,85], p = 0,01) et une SG non atteinte (HR ajusté : 0,26 [0,08–0,83], p = 0,02), comparativement au TKI seul. Des TRAEs de grade 3 à 5 sont survenus chez 31 % des patients sous IO et 27 % sous TKI.

Conclusions : Cette étude en conditions réelles met en évidence le bénéfice des traitements à base d’IO dans le mpRCC, en particulier dans le sous-groupe TKI-IO. Ces résultats pourraient orienter de futurs essais cliniques évaluant l’IO en première ligne dans le mpRCC.

Félicitations à tous les auteurs dont notamment au Dr Frédéric Pouliot!

This real-world study highlights the benefit of IO-based treatment in mpRCC, particularly in the TKI-IO subgroup. Our findings may inform further trials evaluating 1L IO in mpRCC.

Voici un nouvel article publié dans la r***e de l'Association des Urologues du Canada. Cette étude est issue de la l'ana...
10/24/2025

Voici un nouvel article publié dans la r***e de l'Association des Urologues du Canada. Cette étude est issue de la l'analyse des données du registre CBCIs.

Introduction : Chez les patients subissant une cystectomie radicale, les dérivations urinaires par conduit iléal (CI) sont réalisées plus fréquemment que les reconstructions de néo-vessie orthotopique (NVO). Les patients sélectionnés pour un CI présentent souvent davantage de comorbidités, une maladie plus avancée et un âge plus élevé, ce qui en fait de moins bons candidats pour une NVO ; la NVO est généralement choisie par des patients plus jeunes et en meilleure santé. Les différences de complications entre les patients CI et NVO peuvent être attribuées aux caractéristiques des patients ou aux types de dérivation urinaire. Afin d’orienter le conseil aux patients et leur prise en charge, nous avons évalué les complications et la mortalité à 90 jours chez les patients ayant subi l’une ou l’autre procédure dans une large cohorte canadienne contemporaine.

Méthodes : Les données des patients ont été obtenues à partir du Système canadien d’information sur le cancer de la vessie (CBCIS), regroupant 14 centres universitaires canadiens. Les patients ayant subi une cystectomie radicale entre février 2015 et septembre 2023 ont été inclus. Les complications à 90 jours ont été analysées selon l’échelle de gravité de Clavien-Dindo. Les paramètres périopératoires et la mortalité à 90 jours ont été comparés entre les groupes CI et NVO. Des tests statistiques exploratoires de type rang-somme et Chi carré exact ont été utilisés. Une régression logistique non conditionnelle a permis d’évaluer l’association entre les complications liées au CI et à la NVO.

Résultats : Sur 2161 patients, 1799 (83 %) ont reçu un CI et 362 (16 %) une NVO. Le suivi médian était de 235 jours (intervalle interquartile [IQR] 486). L’âge médian était de 69 ans (IQR 14). L’indice de comorbidité de Charlson ajusté pour l’âge (aCCI) était significativement plus élevé dans le groupe CI (médiane [IQR] 5 [2] vs. 4 [2], p

In this multi-institutional cohort, patients with ONB had higher odds of perioperative complications; however, there was no difference in higher-severity complications between diversions.

Voici un nouvel article publié dans la r***e European Urology.Contexte et objectif : Les outils actuels pour le cancer d...
10/24/2025

Voici un nouvel article publié dans la r***e European Urology.

Contexte et objectif : Les outils actuels pour le cancer de la vessie non infiltrant le muscle (CVNIM) présentent des performances limitées pour prédire le risque de progression vers une forme potentiellement létale infiltrant le muscle. Nous avons cherché à améliorer l’évaluation du risque en utilisant des approches d’intelligence artificielle (PROGression Risk assessment in NMIBC [PROGRxN-BCa]).

Méthodes : PROGRxN-BCa a été entraîné à partir de 14 caractéristiques clinicopathologiques chez 3324 patients atteints de CVNIM traités entre 2005 et 2022 dans quatre établissements canadiens. Une validation externe a été réalisée sur 9335 patients traités entre 2005 et 2023 dans 30 établissements nord-américains et européens. Le critère principal d’évaluation était le délai avant progression (vers une maladie infiltrante ou métastatique). PROGRxN-BCa a été comparé au calculateur de risque de l’Association européenne d’urologie (EAU). Les performances ont été évaluées à l’aide de l’indice de concordance (c-index), de courbes de calibration, d’analyses d’instabilité, de courbes de décision et d’un audit algorithmique.

Principaux résultats et limites : Au cours d’un suivi médian de 3,3 ans (intervalle interquartile 1,6–5,8), 1405 des 12 659 patients ont présenté une progression. Dans la cohorte de validation externe, PROGRxN-BCa a montré un c-index significativement plus élevé (0,79, intervalle de confiance [IC] à 95 % : 0,77–0,80) et un bénéfice net supérieur, globalement et dans les différents sous-groupes, comparativement au calculateur de risque de l’EAU (0,71, IC 95 % : 0,70–0,73, p < 0,001). Cette amélioration était constante, quel que soit le traitement par bacille de Calmette-Guérin, le respect des recommandations cliniques, ou le système de classification de l’OMS (1973 ou 2004/2022), et elle se maintenait chez les patients avec un suivi d’au moins 5 ans. L’outil surpassait également les autres modèles recommandés par les lignes directrices ainsi qu’un modèle d’intelligence artificielle publié antérieurement. Comparé aux recommandations actuelles, PROGRxN-BCa permettait une meilleure sous-stratification des patients à risque intermédiaire en trois tertiles distincts, avec des risques de progression à 5 ans estimés à 2 %, 7 % et 15 % — ce dernier étant comparable à celui des CVNIM à haut risque.

Conclusions et implications cliniques : PROGRxN-BCa a surpassé les outils existants dans la plus grande cohorte de CVNIM jamais étudiée. Son intégration dans les lignes directrices pourrait améliorer la stratification du risque et la prise en charge des patients.

Félicitations à tous les auteurs dont notamment au Dr Michele Lodde.

PROGRxN-BCa outperformed current tools in the largest NMIBC cohort of its kind. Its integration into guidelines could improve risk stratification and patient management.

Voici un nouvel article publié dans la r***e de l'Association des Urologues du Canada.Introduction : La cystectomie radi...
10/24/2025

Voici un nouvel article publié dans la r***e de l'Association des Urologues du Canada.

Introduction : La cystectomie radicale (CR) est le traitement de référence du cancer de la vessie infiltrant le muscle (CVIM), mais elle est associée à une perte sanguine périopératoire importante et à des taux élevés de transfusion. L’acide tranexamique (ATX), un agent antifibrinolytique, a démontré son efficacité dans la réduction des pertes sanguines chirurgicales dans plusieurs spécialités. Toutefois, en raison du faible nombre d’essais contrôlés randomisés dans le contexte de la CR, son rôle demeure incertain. Nous avons réalisé une r***e systématique et des méta-analyses afin de synthétiser les données actuelles et d’évaluer de manière critique l’utilisation de l’ATX pendant la CR.

Méthodes : Les études évaluant l’ATX pendant la CR ont été identifiées par une recherche exhaustive dans plusieurs bases de données jusqu’en novembre 2024. Les critères principaux incluaient les taux de transfusion sanguine peropératoire et périopératoire ainsi que la perte sanguine estimée. Le critère secondaire évalué était la survenue d’événements thromboemboliques.

Résultats : Cinq études regroupant 1736 patients ont été incluses. L’ATX n’a pas significativement réduit la perte sanguine estimée (différence moyenne : -85,56 mL ; intervalle de confiance [IC] à 95 % : -191,13 à 20,02, p>0,05) ni les taux de transfusion peropératoire (rapport des cotes [RC] 0,73, IC 95 % : 0,40–1,33, p>0,05). Toutefois, l’ATX était associé à une probabilité plus faible de transfusions périopératoires (RC 0,56, IC 95 % : 0,32–0,97, p

This systematic review and meta-analysis revealed that, in patients undergoing RC, the use of TXA does not significantly reduce estimated blood loss or intraoperative transfusion rates. Moreover, TXA appears to be associated with an increased incidence of thromboembolic events, suggesting a potentia...

Voici un nouvel article publié dans la r***e European Urology.Contexte et objectif : Le cancer de la prostate (CaP) est ...
10/24/2025

Voici un nouvel article publié dans la r***e European Urology.

Contexte et objectif : Le cancer de la prostate (CaP) est une maladie hormono-dépendante, dans laquelle l’enzyme UDP-glucuronosyltransférase 2B17 (UGT2B17) joue un rôle central dans l’inactivation des androgènes. Cette étude visait à évaluer si l’expression de UGT2B17 dans les spécimens de prostatectomie pouvait servir de marqueur pronostique pour les formes létales du CaP.

Méthodes : Une hypothèse préétablie postulait qu’une expression de UGT2B17 (>25 %) dans les tumeurs primaires est associée à un phénotype agressif de la maladie, menant à des métastases, à une résistance à la castration (CaP résistant à la castration [CRPC]) et à la mortalité chez les hommes initialement diagnostiqués avec une maladie localisée. Deux ensembles de données de microarrays tissulaires de tumeurs prostatiques à haute densité ont été analysés : le premier provenant de la biobanque du Réseau canadien de biomarqueurs du cancer de la prostate (n = 1454), et le second de la cohorte PROCURE (n = 1562). Des analyses de survie de Kaplan-Meier et des modèles de régression de Cox ont été utilisés pour évaluer la survie sans métastases, la progression vers le CRPC et la mortalité spécifique au CaP. Les niveaux de stéroïdes ont été mesurés dans des échantillons de plasma par spectrométrie de masse, et un modèle de régression linéaire a été utilisé pour évaluer les variations hormonales en fonction de l’expression tumorale de UGT2B17.

Principaux résultats et limites : UGT2B17 était associé à des facteurs pronostiques et à des niveaux élevés d’androstérone glucuronide (60 %), principal métabolite circulant inactif des androgènes, inactivé par UGT2B17. Les analyses de Kaplan-Meier et de Cox multivariées ont révélé qu’une expression tumorale élevée de UGT2B17 est associée à un risque accru de progression vers les stades métastatiques/CRPC et à une mortalité spécifique au CaP.

Conclusions et implications cliniques : L’expression de UGT2B17 influence les niveaux hormonaux et permet d’identifier un sous-groupe de patients présentant un risque accru de progression vers un stade incurable de la maladie. Les résultats soutiennent l’idée qu’une augmentation de UGT2B17, par une inactivation accrue des androgènes, crée un environnement tumoral pauvre en androgènes qui favorise la progression vers un phénotype plus agressif.

Félicitations à tous les auteurs dont notamment Dr Louis Lacombe, Hélène Hovington, Hervé Brisson et Alain Bergeron du LUOE.

UGT2B17 expression influences hormone levels and identifies a subset of patients at an increased risk of progression to an incurable disease stage. Findings support the notion that enhanced UGT2B17, through increased androgen inactivation, creates a low-androgen tumor environment that drives tumor p...

Voici un autre article récemment publié dans Eur Urol.Contexte et objectif : Jusqu’à récemment, le traitement standard d...
10/24/2025

Voici un autre article récemment publié dans Eur Urol.

Contexte et objectif : Jusqu’à récemment, le traitement standard de première ligne du carcinome urothélial (CU) avancé reposait sur une chimiothérapie combinée à base de platine, suivie d’un traitement d’entretien par avelumab chez les patients ne présentant pas de progression de la maladie (PD). Pour les patients atteints de CU avancé présentant une progression ou une récidive, le traitement standard est la monothérapie par pembrolizumab, selon les résultats de l’étude de phase 3 KEYNOTE-045. Cette analyse post hoc de l’étude KEYNOTE-045 a évalué l’efficacité du pembrolizumab comparativement à la chimiothérapie en fonction de la meilleure réponse à la chimiothérapie à base de platine reçue auparavant.

Méthodes : Les patients atteints de CU avancé ayant présenté une progression ou une récidive après une chimiothérapie de première ligne à base de platine ont été répartis aléatoirement (1:1) pour recevoir soit du pembrolizumab (200 mg toutes les 3 semaines [Q3W] pendant ≤2 ans), soit une chimiothérapie au choix de l’investigateur (paclitaxel [175 mg/m²], docétaxel [75 mg/m²] ou vinflunine [320 mg/m²], chacun administré Q3W). Les critères d’évaluation comprenaient la survie globale (SG) à partir du début du dernier traitement jusqu’au décès, le taux de réponse objective (TRO) et la durée de réponse (DdR), selon les critères RECIST version 1.1 à partir de la date de la première réponse.

Principaux résultats et limites : Une réponse objective au pembrolizumab a été observée dans tous les groupes, quel que soit le niveau de réponse antérieure à la chimiothérapie à base de platine. La SG médiane, le TRO et la DdR médiane étaient numériquement supérieurs avec le pembrolizumab par rapport à la chimiothérapie dans tous les sous-groupes. Les patients dont la meilleure réponse à la chimiothérapie précédente était une progression de la maladie ont présenté les résultats de SG les plus défavorables. Les limites de l’étude incluent l’absence de test d’hypothèse formel.

Conclusions et implications cliniques : Comparativement à la chimiothérapie, une survie prolongée et des réponses durables au pembrolizumab en deuxième ligne ont été observées, indépendamment de la réponse ou du type de chimiothérapie à base de platine reçue auparavant. Ces résultats renforcent l’intérêt du pembrolizumab comme traitement de deuxième ligne du CU avancé.

Félicitations à tous les auteurs dont notamment au Dr Yves Fradet.

When compared with chemotherapy, prolonged OS and durable responses to second-line pembrolizumab were observed independently of the response to or type of prior platinum-based chemotherapy. These findings further support pembrolizumab as second-line treatment for advanced UC.

Voici un nouvel article récemment publié dans la prestigieuse r***e Lancet.Contexte : Les patients atteints d’un cancer ...
10/24/2025

Voici un nouvel article récemment publié dans la prestigieuse r***e Lancet.

Contexte : Les patients atteints d’un cancer de la vessie non infiltrant le muscle (NMIBC) à haut risque présentent souvent une récidive ou une progression après une résection transurétrale de la tumeur vésicale (RTUV) suivie d’un traitement par BCG. Nous avons cherché à évaluer si un traitement d’un an par durvalumab associé au BCG pouvait améliorer les résultats par rapport au BCG seul chez ces patients.
Méthodes : Cet essai de phase 3, randomisé, ouvert, a inclus des patients âgés de 18 ans ou plus atteints de NMIBC à haut risque, naïfs de BCG, ayant subi une RTUV. Les patients ont été répartis aléatoirement (1:1:1) pour recevoir soit du durvalumab par voie intraveineuse (toutes les 4 semaines pendant 13 cycles) associé à une induction intravésicale de BCG (une fois par semaine pendant 6 semaines) et un traitement d’entretien (trois doses à intervalles hebdomadaires aux mois 3, 6, 12, 18 et 24), soit du durvalumab avec induction BCG seule, soit le BCG avec induction et entretien (groupe comparatif). Le critère principal d’évaluation était la survie sans maladie évaluée par les investigateurs dans le groupe durvalumab + BCG (induction et entretien) comparé au groupe BCG seul, dans la population en intention de traiter. Cette étude est enregistrée sur ClinicalTrials.gov (NCT03528694) et EudraCT (2017-002979-26), et elle est toujours en cours mais n’inclut plus de nouveaux patients.
Résultats : Entre le 18 juin 2018 et le 2 octobre 2020, 1350 patients ont été évalués pour leur admissibilité, parmi lesquels 1018 ont été randomisés : 339 dans le groupe durvalumab + BCG (induction et entretien) (dont 336 [99 %] ont commencé le traitement et 180 [53 %] l’ont complété), 339 dans le groupe durvalumab + BCG (induction seule) (337 [99 %] ont commencé et 239 [71 %] ont complété), et 340 dans le groupe comparatif (339 [>99 %] ont commencé et 182 [54 %] ont complété). Après un suivi médian de 60,7 mois (IQR 51,5–66,5), on a observé 67 événements de survie sans maladie (20 %) dans le groupe durvalumab + BCG (induction et entretien) contre 98 événements (29 %) dans le groupe comparatif, ce qui représente une réduction de 32 % du risque de récidive de la maladie à haut risque ou de décès toutes causes confondues avec le traitement combiné (rapport de risque 0,68 [IC 95 % 0,50–0,93] ; test du log-rank p=0,015). Parmi les patients ayant reçu au moins une dose du traitement, des effets indésirables liés au traitement de grade 3 ou 4 sont survenus chez 71 patients (21 %) sur 336 dans le groupe durvalumab + BCG (induction et entretien), chez 52 (15 %) dans le groupe durvalumab + BCG (induction seule), et chez 13 (4 %) sur 339 dans le groupe comparatif. Aucun effet indésirable lié au traitement n’a entraîné de décès.
Interprétation : Chez les patients atteints de NMIBC à haut risque naïfs de BCG, un traitement d’un an par durvalumab combiné à une induction et un entretien par BCG a montré une amélioration statistiquement significative et cliniquement pertinente de la survie sans maladie par rapport au BCG seul. Cette combinaison présente un profil de sécurité gérable, conforme à celui des thérapies individuelles. Ces résultats soutiennent l’utilisation du durvalumab pendant un an en association avec le BCG comme nouveau traitement potentiel pour cette population de patients.

Merci à tous les patients qui ont participé à cette étude et merci à tous le personnel impliqué dans cette étude. Félicitations à tous les auteurs dont notamment le Dr Yves Fradet.

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/41115436/

AstraZeneca.

Jalal Laaraj et Marine Boireau, deux étudiants au PhD du laboratoire de Vincent Fradet, ont participé à la conférence sp...
10/01/2025

Jalal Laaraj et Marine Boireau, deux étudiants au PhD du laboratoire de Vincent Fradet, ont participé à la conférence spéciale de l'AACR sur les mécanismes de l'immunité anti-cancer et sur l'auto-immunité reliée au cancer qui avait lieu à Montréal du 24 au 27 septembre. Jalal s'est distingué en recevant un des "Scholar-in-Training Award" de l'AACR. Bravo à Marine et Jalal pour leur présentation!

Voici un nouvel article publié dans la r***e Journal of Urology.Objectif : L’objectif de cette étude était de déterminer...
09/18/2025

Voici un nouvel article publié dans la r***e Journal of Urology.

Objectif : L’objectif de cette étude était de déterminer l’incidence du traitement local et de l’apparition de métastases chez les patients présentant une masse rénale solitaire de petite taille (MRP ≤ 4 cm) ayant opté pour une surveillance active (SA).

Matériel et méthodes : Les patients inscrits dans le système d’information canadien sur le cancer du rein (CKCis) entre janvier 2011 et janvier 2023, présentant une masse rénale solitaire ≤ 4 cm et ayant choisi la SA, ont été inclus. Le critère principal était la progression vers un traitement local, définie par l’administration d’un traitement local définitif après le début de la SA. Les critères secondaires comprenaient la progression du taux de croissance (> 0,5 cm/an), la progression de la taille (> 4 cm), la progression composite (soit la taille, soit le taux de croissance), et le développement de métastases.

Résultats : Le CKCis comprenait 1393 patients ayant débuté une SA pour une MRP ≤ 4 cm durant la période d’étude. Après un suivi médian de 4,0 ans (IC à 95 % : 2,1–6,4), 238 patients ont reçu un traitement local, dont 195 par épargne néphronique. L’incidence cumulative du traitement à 2 et 5 ans était respectivement de 8,4 % (IC à 95 % : 6,9–10) et de 21 % (IC à 95 % : 19–24 %). Vingt-neuf patients ont développé des métastases. L’incidence cumulative des métastases à 2 et 5 ans était respectivement de 0,67 % (IC à 95 % : 0,32–1,3 %) et de 2,3 % (IC à 95 % : 1,5–3,5 %). Parmi les 29 patients ayant développé des métastases, 23 avaient présenté une progression selon les critères de taille ou de taux de croissance, et 7 avaient reçu un traitement local à visée curative avant l’apparition des métastases.

Conclusions : Les patients ayant choisi la surveillance pour une MRP présentent une faible incidence cumulative de traitement local et de métastases à 5 ans, ce qui démontre que la SA constitue une approche initiale sécuritaire.

Félicitations à tous les auteurs dont notamment au Dr Frédéric Pouliot!

Patients choosing surveillance for a SRM have low cumulative incidence of local treatment and metastasis at 5 years, demonstrating AS is a safe initial management approach.

Voici les nouvelles lignes directrices 2025 du CUA-CUOG pour le traitement du cancer de la prostate métastatique résista...
09/18/2025

Voici les nouvelles lignes directrices 2025 du CUA-CUOG pour le traitement du cancer de la prostate métastatique résistant à la castration. Félicitations à tous les auteurs dont notamment le Dr Frédéric Pouliot!

2025 Canadian Urological Association-Canadian Uro-oncology Group Guideline: Metastatic castration-resistant prostate cancer (Update)

09/18/2025

Plus que 3 jours avant le weekend de la Marche contre le cancer de la vessie!! A Québec, la Marche aura lieu le dimanche 21 septembre entre 9h00 et midi au Parc de la Pointe aux Lièvres avec un parcours d'environ 5km le long de la Rivière St-Charles. Visitez le www.cvcmarche.ca et trouvez la Marche de la Ville de Québec pour vous inscrire. Inscrivez-vous en ligne d'avance. Nouveau cette année, des frais de 25$ s'appliquent à l'enregistrement des marcheurs. On vous attend en grand nombre! Vous ne pouvez pas venir marcher avec nous, ce n'est pas grave, vous pouvez quand même faire un don à l'équipe de la ville de Québec en cliquant sur ce lien: https://fundraise.bladdercancercanada.org/ui/cmccv25/pledge/sponsor/donation?tid=662889 Crédit photo: Leonard Maina.

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