Marie-Christine Laplante, psychologue

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Marie-Christine Laplante, psychologue Bienvenue sur ma page professionnelle! Vous y trouverez des conseils et des références de lecture. N'hésitez pas à me faire part de vos intérêts!

Quel discours percutant ! Dans un monde marqué par des valeurs égocentriques, par l’aliénation de notre véritable nature...
11/06/2025

Quel discours percutant ! Dans un monde marqué par des valeurs égocentriques, par l’aliénation de notre véritable nature et par un manque croissant de respect et de lien avec les autres formes de vie, ce message résonne avec force. Il nous rappelle l’importance essentielle de la solidarité et de la responsabilité que nous partageons face à ce qui arrive à chacun d’entre nous.

Il est crucial de raviver notre empathie envers la souffrance des autres, même lorsqu’ils semblent éloignés de notre réalité. C’est précisément ce détachement, cette insensibilité croissante et la radicalisation des idées qui nourrissent tant de conflits et de souffrances dans le monde. Cette illusion d’un « nous » opposé à un « eux », censé être moins légitime ou moins digne, est profondément destructrice.

À une époque où nous sommes instantanément informés de ce qui se passe à travers le globe, il ne suffit plus de savoir ou d’être ému. Cette conscience doit s’accompagner d’un sentiment profond d’appartenance à l’humanité et à la vie. Elle doit éveiller en nous un devoir d’agir avec empathie et discernement.

Jamais la souffrance ou l’injustice ne devrait être considérée comme acceptable ou justifiable.

Et c’est en reconnaissant notre humanité commune, en cultivant l’autocompassion, que nous pouvons donner un sens profond à nos vies : celui d’aimer, de comprendre et de construire ensemble un monde plus juste et plus vivant.

10/06/2025

Bonne lecture!

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Le carnet des regrets
Nathalie Plaat
Psychologue clinicienne, la chroniqueuse est autrice et chargée de cours à l’Université de Sherbrooke.

Publié le 26 mai
Chronique
Chroniques

Il pourrait être joli, relié par un fil rouge, ou encore habillé de cuir, de papier marbré ou de soie. Pareil à ces cahiers qu’onachète en trop dans les papeteries qui semblent nous lancer des appels à prendre notre monde intérieur au sérieux, àconsigner nos rêves, nos pensées, nos projets, celui-là pourrait être petit, fin, ou encore très dense, posé sur le rebord dulit, sur la table où toutes les oeuvres qui nous attendent s’accumulent.

On pourrait y déposer, au matin ou au soir, de ces pensées qui nous assaillent, quand la course des heures ralentit ouqu’elle n’a pas encore débuté réellement. Dans cet entre-lieu des pensées intimes, de celles qu’on n’ose pas tout à faitregarder en face, il pourrait y avoir quelques phrases à déposer sur les pages de ce carnet, presque trop vite, sansvraiment nous y att**der, juste pour dire que nous y avons consenti, pendant un instant, à reconnaître qu’il aurait pu enêtre autrement de notre vie.

« Mais pourquoi donc ? » s’insurgeraient alors peut-être les défenseurs de la pensée tournée vers l’avenir ! Pourquoi doncconsacrer du temps, d’abord, puis une quelconque trace de graphite ou d’encre, à la formulation de toutes ces choses quenous aurions échappées en chemin, alors que nous ne pouvons pas retourner en arrière ? « Rien ne sert de regretter. Cequi est fait est fait », nous diraient-ils alors, en citant le célèbre romancier dont tout le monde lisait le livre avant d’allerplanter des arbres en Colombie-Britannique en 1996 (oui, oui, c’est lui, Paulo Coelho). On les prierait ensuite de ne pas semettre à nous chanter du Piaf (sans quoi on leur aurait répliqué avec du Souchon bien senti).

N’empêche, il se pourrait qu’on ait du mal à nous entendre, alors, sur le caractère inéluctable du regret, logeant du moins momentanément, chez toute personne cheminant vers une certaine conscience de son existence. Comme ceux qui écrivent « passé réglé » dans les applications de rencontre, je dois dire que ceux qui affirment n’avoir aucun regret me font toujours le même effet, soit celui d’une inquiétante étrangeté.

Il me vient alors l’envie de sonder leur entourage, d’entendre les récits de ceux et celles qui auraient été placés à leurs côtés, tandis qu’ils avançaient dans leur vie en ligne droite, sans aucun désir de défaire le rang du tricot, de reprendre depuis le début, toutes ces fois où ils auraient pu constater combien leurs mailles se seraient enchevêtrées sur elles-mêmes. J’aurais envie de leur parler de Kierkegaard peut-être, mais il se pourrait qu’ils aient déjà filé vers le prochain rendez-vous, la prochaine chose à régler, le prochain crochet à poser sur la bucket list de leur vie sans regret.

Et pourtant, « Choisis, et tu regretteras. Ne choisis pas, et tu regretteras aussi », disait le philosophe danois, pour qui le regret était inhérent à la condition humaine, source de désespoir, certes, mais aussi moteur de ce cheminement vers une certaine vérité de soi. Pour lui, le vrai risque, ce n’était pas de vivre avec des regrets, mais bien d’avoir évité de choisir, puisque cela nous condamnait à la stérilité d’une forme de « non-existence » par crainte de regretter.

Dans notre culture de l’anti-tragique, le regret, comme tous les autres volets sombres du périple de l’existence humaine, est frappé d’un grand refoulement, lui-même à la source de toute une chorégraphie de mouvements évitants, de raccourcis et autres évacuations des tensions nécessaires au vivant. Dans notre fantaisie collective d’une vie performée sous la forme d’un bonheur en continu, couronnée d’une belle mort accomplie, au bout d’une existence passée à éviter la souffrance, le regret n’a pas sa place, puisque le temps avance et que « tout le temps perdu ne se rattrape plus », comme nous le rappelait Barbara.

Or, il me semble qu’il y a bien quelque chose d’attendrissant, et de formidablement humain, dans le regret formulé, par exemple, au soir d’une vie, par une personne qui, toute humble devant ce qu’aura été son chemin, réfléchit aux possibles qui ne se seront pas déployés, à toutes ces espérances non écloses ou à ces choix assumés qui auront néanmoins été sources de souffrance, pour soi, pour les autres.

Bien plus profonds et moins autocentrés que la culpabilité ou la honte, les regrets viennent peut-être simplement dire quelque chose de la poésie structurelle de nos existences en demi-teintes, pleines de rugosités et autres replis nécessaires. Il me semble toujours percevoir, dans les formules sincères de regrets — bien loin, évidemment, des messages plaqués par des stratèges en communication — non pas le désir de se réparer narcissiquement, ni même d’effacer l’ardoise ou de retrouver les privilèges perdus, mais plutôt un peu de cette fragilité frémissante de l’authentique dévoilement de soi.

Les regrets ont mauvaise presse aussi parce que nous les avons dénaturés, comme tant d’autres mots magnifiques. Les excuses, les demandes de pardon, la question de la réhabilitation sont devenues, dans la grande arène de l’espace public, toutes injectées d’autres sens que ceux, magnifiques, de leur étymologie première.

S’excuser, du latin, excusare, ex « hors de » et cusare « motif », vient rappeler qu’il s’agit de se tenir hors de la responsabilité face à un acte commis. En ce sens, s’excuser, c’est nous dégager nous-mêmes de la responsabilité d’un acte. Demander pardon est déjà plus relationnel, au sens où il convoque la demande vers l’autre, mais pas n’importe laquelle. Du latin perdonare, per « complètement » et donare « donner », pardonner comprend l’idée de renoncer entièrement à toute forme de punition, de « faire don » de la faute commise. Le pardon le plus difficile, chez Paul Ricœur, peut se vivre sans aucune reconnaissance de la faute commise, sans oubli, mais en reconnaissance pleine du passé, surtout tourné vers la libération de celui qui pardonne. Chez Jacques Derrida, seul l’impardonnable invoque le pardon, faisait de cet acte un acte hautement éthique, qui transcenderait la justice des hommes.

Les regrets, plus mélancoliques, se lient à l’étymologie re « retour » gretter « pleurer ». Regretter, c’est donc pleurer à nouveau ce qui a été perdu ou commis en faute. Regretter, n’est-ce pas simplement reconnaître que notre existence aurait pu être autrement, si nous avions eu d’autres occasions, d’autres savoirs à des moments de nos vies où l’immaturité de nos âges ne nous permettait tout simplement pas de savoir ce qu’on sait maintenant ?

Dans mon carnet des regrets, je pense que je coucherais principalement des choses liées aux relations intimes de ma vie, de ces moments où j’aurais compris beaucoup plus t**d ce qu’une personne aimée voulait tant me faire entendre ; d’autres où je n’aurais pas su réagir autrement qu’en voulant éviter de souffrir, où l’ego se serait placé au-devant de mon savoir aimer. Ce n’est ni de la honte ni de la culpabilité, mais simplement de doux regrets, qui viendraient aussi dire que je me sais faillible et que c’est si bon, finalement, de ne pas être dans l’idéal.

Appel aux récits
Et vous, dans votre carnet de regrets, que mettriez-vous ? Écrivez-moi à nplaat@ledevoir.com.

J'ai adoré ce texte qui met le regret au coeur du développement de l'humain en tant qu'être humble et faillible. Reconna...
09/06/2025

J'ai adoré ce texte qui met le regret au coeur du développement de l'humain en tant qu'être humble et faillible. Reconnaître doucement ce qui aurait pu être autrement, sans honte ni culpabilité. Bonne lecture!

"Regretter, n’est-ce pas simplement reconnaître que notre existence aurait pu être autrement, si nous avions eu d’autres occasions, d’autres savoirs à des moments de nos vies où l’immaturité de nos âges ne nous permettait tout simplement pas de savoir ce qu’on sait maintenant ?"

Les regrets ont mauvaise presse parce que nous les avons dénaturés, comme tant d’autres mots magnifiques.

Abonnez-vous à Au-delà des écrans pour des témoignages, des réflexions, des offres d'ateliers en groupe ou de coaching p...
31/05/2025

Abonnez-vous à Au-delà des écrans pour des témoignages, des réflexions, des offres d'ateliers en groupe ou de coaching personnalisé à propos de la sexualité consciente et connectée. 🫶

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"Entre fantasmes et réalité"

Il n'y a pas si longtemps je me trouvais dans un cercle d'hommes et j'étais touché et frappé d'entendre la détresse ambiante, pour ne pas dire la misère sexuelle dans laquelle se retrouvaient la plupart d'entre eux. Éjaculation précoce, impuissance, anxiété de performance, dépendance à la pornographie, abus, relations peu fréquentes voire inexistantes, tout y est passé... Et pour l'avoir vécu, une part de moi n'avait aucun mal à se relier à leur détresse et à cette faim (sans fin) dont ils parlaient tous.

Et je n'avais pas de mal non plus à imaginer la détresse en miroir des femmes, celles évoquées dans leurs histoires au masculin. Deux solitudes... Pas si facile d'aller dans le monde de l'autre, d'être empathique quand la faim nous tenaille de l'intérieur... Et je me suis retrouvé assis au milieu d'eux à partager qu'il m'arrivait moi aussi d'avoir des moments creux, des moments d'absence où je trouvais plus difficile de la rejoindre dans le corps et dans le coeur. Qui a dit que la relation de couple était un long fleuve tranquille ?!

Dernièrement, j'étais perdu dans l'énumération de mes insatisfactions lorsque j'ai été frappé par une évidence. J'étais le point commun de tous les points sur ma liste. Ouch! J'ai réalisé (encore) que tous mes inconforts ne pouvaient pas vraiment se fuir, mais être traversés, en ralentissant, en respirant consciemment, jusqu'à revenir ici, dans le moelleux de mon coeur, là où je ne me manquais de rien, là où je pouvais me présenter devant elle avec rien à prendre et tout à offrir.

Pour moi l'équation est assez simple, si je suis perdu dans ma tête à tenter de combler mon mal être par une sexualité toute en feux d'artifices à positions multiples, et bien c'est que mon corps au présent n'est pas vraiment confortable! Aussi chaque moment où je me réfugie dans un univers fantasmé m'éloigne résolument de moi, d'elle, de nous. Et perdre le nous, c'est perdre l'essentiel, ce creuset délicat où chacun peut goûter un peu de ce paradis perdu, un peu de ce monde connecté, tapissé de couleurs vives, tissé par les mains de l'Amour.

Notes à moi-même : Il est plus simple de travailler sur la cause que sur les symptômes...

Si je ne suis pas dans mon corps en train d'y goûter la paix ambiante, c'est que je suis probablement en train de la chercher ailleurs, dans ma tête, dans le futur, dans le passé.

Piste d'exploration : Le Processus de la Présence

~Jean-Philippe Ruette

Le bonheur, le bien-être... qu'est-ce que c'est?Pour moi le bien-être, c'est la paix d'esprit. C'est être pleinement dan...
30/05/2025

Le bonheur, le bien-être... qu'est-ce que c'est?

Pour moi le bien-être, c'est la paix d'esprit. C'est être pleinement dans le présent avec un sentiment de ne rien désirer de plus que ce qui est là. Cela implique donc aussi l'acceptation de ce qu'on vit, avec humilité, avec lâcher-prise, sans suranalyse, sans regrets. C'est enfin l'ouverture à vivre ce qui nous attend plus loin sur notre route, avec la confiance que nous saurons aussi traverser ces moments, encouragé par une solidarité avec les autres humains qui, comme nous, font leur possible pour naviguer sereinement à travers ce passage mystérieux qu'est la vie!

Et d'après vous? Qu'est-ce que le bien-être?

Légende photo : Des moutons en Irlande qui incarnent le bien-être. 🐑 🙏🌞🧘‍♀️

19/05/2025

« Et au fond, je crois que nous n’avons rien à faire pour mériter l’amour.
Toute notre vie, nous nous acharnons à paraître plus beaux, plus intelligents.
Mais j’ai compris deux choses.
Ceux qui nous aiment nous regardent avec le cœur et nous prêtent des qualités qui dépassent ce que nous sommes réellement.

Et ceux qui ne veulent pas nous aimer…
jamais nos efforts ne leur suffiront.

Oui, je crois sincèrement qu’il est essentiel de laisser nos imperfections en paix.
Elles sont précieuses.
Elles permettent de reconnaître ceux qui savent nous voir avec le cœur. »

Fridha Kahlo

C'est une belle  illustration de la complexité ressentie par les personnes sensibles qui sont encore à apprendre leur ca...
15/05/2025

C'est une belle illustration de la complexité ressentie par les personnes sensibles qui sont encore à apprendre leur capacité d'identifier et réguler leurs émotions! 🧶🤸‍♀️🧘‍♀️🎭🩵❤️‍🩹🚫

https://www.christopheandre.com/le-blog-de-christophe-andre/taa-le-trouble-de-lattention-a-autrui/?fbclid=IwZXh0bgNhZW0C...
13/05/2025

https://www.christopheandre.com/le-blog-de-christophe-andre/taa-le-trouble-de-lattention-a-autrui/?fbclid=IwZXh0bgNhZW0CMTEAAR6OizRAQNdqQdl4Wl-aExbXQLSRKDV61mIEzliFk0DqiTzfAVo9RWdT9L6FJg_aem_qGQBWq9bzUnyc4_CnMH60w

L’autre jour, dans une rue, je vois venir vers moi un jeune homme qui marche le nez sur son portable. D’abord tenté de faire un écart pour lui céder le passage, je me ravise et m’immobilise au milieu du trottoir, pour voir : va-t-il lever le nez et m’éviter ? Non, pas du tout, il me r....

Je vous partage un aperçu du livre que je suis en train de lire : Nature and the Human Soul, du Dr Bill Plotkin.Dans cet...
06/05/2025

Je vous partage un aperçu du livre que je suis en train de lire : Nature and the Human Soul, du Dr Bill Plotkin.

Dans cet ouvrage, ce psychologue des profondeurs — dans la lignée de Carl Jung — propose un modèle de développement psychologique humain fondé sur la nature. Contrairement à une approche égocentrique, souvent axée sur des aspects superficiels, immatures et déconnectés du vivant, il défend une vision dite « écocentrique », dans laquelle l’être humain traverse huit grandes étapes de développement. Voici le schéma de sa « Roue du développement écocentrique » (Eco-centric Developmental Wheel).

Chaque étape est associée à une saison, un hémisphère, un archétype, un centre de gravité, un don et une tâche développementale spécifique.

Après Le chemin le moins fréquenté de Scott Peck — qui demeure, selon moi, un incontournable — c’est le livre qui me nourrit le plus profondément sur le plan existentiel. 🫠🪶🌿🫧🧘‍♀️

Bonne journée! 😊

On peut être fatigué car on manque de sommeil. Mais il existe aussi d'autres types de fatigue, notamment : 1- la fatigue...
23/04/2025

On peut être fatigué car on manque de sommeil. Mais il existe aussi d'autres types de fatigue, notamment :

1- la fatigue d'usure (trop d'efforts, trop longtemps)
2- la fatigue stagnante (manque de stimulation, trop de routine)
3- la fatigue émotionnelle (trop de situations chargées, trop de 'dossiers' ouverts en même temps).

D'accord, on est fatigué... mais de quoi? Bien identifier la source de cette fatigue vous aidera à choisir le bon traitement pour vous recharger réellement!

https://www.facebook.com/share/r/1BeTbbb6m5/

13/02/2025

Connaissant la difficulté de trouver un psy disponible actuellement, je fais exceptionnellement un post sur cette page pour vous faire part d'une disponiblité dans mon horaire pour un nouveau suivi. La plage disponible est les mercredis soirs à 19h00. *À noter qu'il existe un conflit d'intérêt si vous connaissez un ami/un proche qui me consulte ou m'a consulté dans le passé. Écrivez-moi en privé pour toutes questions. Merci!

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Et si cette histoire pouvait nous guider face aux relations interpersonnelles toxiques?
11/01/2025

Et si cette histoire pouvait nous guider face aux relations interpersonnelles toxiques?

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