Kriya Yoga Québec

10/31/2025

Namaste Beautiful People!

Ce matin, une citation de Matthieu Ricard (1946 - …), moine bouddhiste tibétain né en France, auteur de nombreux ouvrages écrits et de photographies. Il réside principalement au monastère de Shéchèn au Népal. Depuis 1989, il agit également comme l’interprète/traducteur français du Dalaï-Lama.

Je me rends compte en le relisant que c’est un thème plutôt récurrent dans les dernières semaines, mais comme il est fondamental à la pratique et à son intégration dans la vie quotidienne, le grand ‘pourquoi’ et le ‘dans quel but’ de la méditation -et du Kriya Hatha Yoga!- je réitère donc le message en d’autres mots 😊

« Les périodes de méditation et de postméditation doivent se renforcer mutuellement; sinon, le fruit de la voie spirituelle restera hors d’atteinte »

(2010, Chemins spirituels. Petite anthologie des plus beaux textes tibétains, p.266).

Tant que la méditation/Yoga demeure simplement un ‘espace-temps’ que l’on se permet de prendre; tant que l’on n’applique pas les différents éléments que l’on a compris avec tout notre être dans notre silence intérieur; tant que l’on n’intègre pas dans notre quotidien ce que l’on a expérimenté sur notre coussin/tapis, inévitablement on trébuchera, tôt ou t**d, devant un obstacle; une émotion s’écoulera sans contrôle; des mots dépasseront notre pensée; un geste de trop sera posé…

Malgré la progression spirituelle que l’on peut ressentir au sortir de chacune de ces séances de méditation/Yoga, et dont les progrès peuvent effectivement être absolument tangibles, tant que ces avancées demeurent éphémères et ponctuelles, qu’elles ne deviennent pas parties intrinsèques de Soi, de notre façon d’agir et de notre manière d’être, l’ego, les pressions sociales et autres ‘obligations’ sociétales risquent fortement de prendre le dessus…

Méditer/pratiquer les postures c’est être présent. Conscient. Présent d’abord à Soi.
Et lorsque fermement établi dans cette présence à Soi, en Soi, présent aux autres.
Présent à tout ce qui nous entoure.

Je vous souhaite une belle journée d’Halloween
¡Buen Día de los Mu***os!

(notez que cette tradition n’existe pas en Inde, et qu’on n’y trouve pas d’équivalent. En fait, c’est Diwali, la Fête des Lumières, qui vient tout juste de se terminer. Et comme c’est notamment l'occasion où l’on s'offre des cadeaux, tels que bonbons et friandises, parions qu’il en reste encore dans les foyers 😊

10/26/2025

Namaste Beautiful People!
Au plaisir de vous voir cette semaine!
Daniel 😊🙏

10/24/2025

Namaste Beautiful People!

Habituellement, mon point de départ est une citation.
Ce matin, la genèse reposait dans ce que je souhaitais exprimer. La citation est donc venue par la suite, et elle provient d’un ‘habitué’, notre ami Rumi (Djalāl ad-Dīn Muḥammad Rumi [1207-1273], théologien et érudit islamique persan) :

« Portez la gratitude comme un manteau et elle nourrira tous les aspects de votre vie »

Dans les premières minutes des séances de Kriya Hatha Yoga, nous débutons systématiquement par un enracinement au Ciel et à la Terre, afin de se ramener totalement dans l’ici et maintenant, tout en se rappelant d’où l’on vient et à quoi l’on est constamment connecté et en relation. Puis nous émettons nos gratitudes. Nos gratitudes de la journée qu’on a potentiellement oubliées ou négligées, nos gratitudes du moment. Nos gratitudes pour ce qui est.

En se concentrant et se remémorant ces moments où la gratitude devrait vibrer en nous, que ce soit devant un sourire, un rayon de soleil, une fine pluie, un repas avec un-e ami-e, une chanson et autres, les frustrations, les déceptions, les colères et autres tristesses ne se trouvent ainsi nullement ressassées et nourries, mais deviennent des événements, des expériences que l’on a simplement traversés. Et sont maintenant choses du passé.

Bien que les moments de joie, de douces surprises, de bonheur, de contentement et autres satisfactions appartiennent également au passé, et que l’on ne devrait pas davantage s’y attacher, en les ramenant à notre mémoire, en les reconnaissant et les honorant avec notre cœur, on établit une vision de notre univers où le positif prime, un filtre ne laissant passer et vibrer que ce qui nous rend en paix et heureux. Notre regard, nos oreilles, nos pensées auront par conséquent, au fil du temps, ce ‘réflexe’ d’apprécier ce qui est là, et de beaucoup moins s’en faire avec des éléments qui, auparavant, nous auraient contrarié, perturbé, voire complètement déstabilisé.

Le cœur léger, le sourire en mon âme, c’est avec gratitude que je vous écris ce matin et vous souhaites une douce et vibrante journée 😊

Daniel

10/19/2025

Namaste Beautiful People!

Bon dimanche ensoleillé avant l'arrivée bienfaisante et vivifiante de la pluie!
Daniel 😊

10/17/2025

Namaste Beautiful People!

Ce matin, une citation d’Odille Rault, auteure et conférencière :

« Les ténèbres ne peuvent pas survivre dans la lumière, mais la lumière peut briller dans l’obscurité ! »

Tout comme la lumière, les ‘ténèbres’ couvrent un large spectre. Elles peuvent se traduire et se manifester par la lassitude, un vide énergétique, un sentiment d’être pris au piège, prisonnier de ‘sa’ vie, restreint par des liens invisibles, éteint… La tristesse de voir un ami déménager outre-mer à un parent qui meurt ; de la déception d’un cadeau reçu qu’on espérait autre à celle de tous nos efforts envolés par un revirement économique ou une catastrophe naturelle… La plupart d’entre nous craignent l’ombre parce qu’elle se rattache plus souvent qu’autrement à des souvenirs, des schémas et des blessures de/dans notre vie. On ressent alors une noirceur qui affecte tantôt le cœur, l’âme, le corps et/ou l’esprit…

Dans chaque part de lumière existe une part d’ombre. L’inverse est aussi vrai. La complémentarité et l’interdépendance du Yin et du Yang. On nage en pleine utopie s’y l’on croit pouvoir vivre uniquement dans la lumière. Cela dit, un être éveillé émane, manifeste, regorge, EST cette Lumière dans l’obscurité. Et cette dernière ne l’affecte point. Tous et chacune d’entre nous pouvons aspirer à ne pas être aspiré par ces moments de douleur, de doute, d’incompréhension, de ténèbres. Le principal coupable, ce qui nous y attache, nous y lie et nous y confine demeure, irrémédiablement et inévitablement, notre ego.

Si l’on voit clair dans ce jeu d’ombres et de lumières, on comprend alors et on profite totalement de cette ombre pour découvrir la lumière qu’elle recèle. Car l’ombre demeure un degré de lumière. L’ombre nous aide à grandir. Sachons le reconnaître et la remercier.

Bien qu’il écrivait alors à propos des étoiles et de l’apparition de la première conscience humaine, l’auteur et anthropologue Serge Bouchard, dans un texte magnifique de ses Lieux Communs, résume le tout dans cette phrase pleine de sens et de beauté : « l’Illumination a besoin d’Obscurité » (1) …

En vous souhaitant un beau vendredi et un splendide weekend,
Daniel 🙏😊

(1) Bernard, A. et Bouchard, S., 2003, « Les meilleurs lieux communs, peut-être », p.121.

10/12/2025

Namaste Beautiful People!
Bien qu'indiqué sur l'image, je réitère deux points importants:

1. Pas de séance demain lundi...

2. Cacao Sacré-Kirtan au Lotus d'Or dans 1 semaine. Il reste encore des places disponibles!

Bon dimanche! 🥰

10/10/2025

Namaste Beautiful People!

En ce vendredi matin, une citation de Shakyamouni, le « Bouddha historique » (500 avant notre ère) :

« Je vous ai montré les méthodes qui mènent à la Délivrance,
mais sachez que la délivrance ne dépend, Elle, que de vous »

(Matthieu Ricard, 2010, Chemins spirituels. Petite anthologie des plus beaux textes tibétains, NiL Éditions, p.149).

On pourrait grossièrement résumer « les méthodes » du Bouddha à l'Observation et l’Attention, qui mèneront à la Présence et à la Conscience. En découleront naturellement l’Amour et la Compassion. Mais pour y parvenir, il faut mettre en pratique ces enseignements.

Les comprendre intellectuellement ne procure aucune libération. Amasser des tonnes de connaissances peut nous aider à y voir plus clair, mais sans pratique, sans réelle intégration dans nos pensées, nos paroles et nos actions, point de délivrance des ‘tourments’, ‘agitations’ et ‘stress’ quotidiens…

Il faut expérimenter ces enseignements lus ou entendus, les mettre en pratique… Car c’est la pratique qui nous transforme. Ce qu’on lit, ce qu’on entend nous montre le chemin, mais on n’emprunte véritablement ce chemin que via la pratique. Pour paraphraser Eckhart Tolle, « l’Être doit être senti : il ne peut être pensé. Cela est étranger à l’ego parce qu’il n’est fait que de pensées » (2018, Nouvelle Terre, p.40).

Que ce soit pour acquérir une plus grande paix intérieure, un bien-être global ou pour une démarche résolument spirituelle, plusieurs chemins, plusieurs pratiques mènent à cette Délivrance de l’ego. Bouddha en exposa certaines. Le Kriya Hatha Yoga en propose d’autres, notamment en passant par les ressentis et la conscience du corps, de l’énergie, du mouvement et du calme dans la pratique des ‘postures de Yoga’, les asanas permettant d’établir et de ressentir cette Connexion à Soi.

En vous souhaitant un excellent long weekend
Daniel 🙏☺️

10/07/2025

10/05/2025

Namaste Beautiful People!
Bon dimanche automnal quasi estival!
Daniel 🥳

10/03/2025

Namaste Beautiful People!

Ce matin, une citation de Nyoshul Khen Rinpotché (1932-1999), un maître de la tradition bouddhiste Nyingma du Tibet oriental:

« Il faut d’abord prendre conscience que la vraie cause de la souffrance ne se trouve pas à l’extérieur de soi, mais à l’intérieur. On souffre en raison de l’attachement, du désir, de la malveillance, de la haine, de l’orgueil, de la jalousie et des autres émotions négatives. Ces émotions sont de véritables toxines mentales, car elles s’appuient sur une méprise et n’aboutissent qu’à de la souffrance, comme le montre clairement l’enseignement du Bouddha, mais aussi une réflexion sincère et lucide. C’est pourquoi la véritable pratique spirituelle consiste à s’occuper de son propre esprit ».

(Matthieu Ricard, 2010, Chemins spirituels. Petite anthologie des plus beaux textes tibétains, NiL Éditions, p.69).

La clé est de « s’occuper de son propre esprit ». Son esprit égotique.
Car c’est la source de ce qui, d’abord, engendre ces « toxines mentales » et qui, ensuite, les entretient et les nourrit. Et par la « réflexion sincère et lucide », on se rend rapidement compte que, par exemples : l’attachement entraîne la peur et l’insécurité de perdre; le désir suscite un sentiment d’insatisfaction, d’un manque; la malveillance nous cause autant de torts qu’à ceux et celles contre lesquels elle est dirigée; la haine est un poison qui ravage notre intérieur sur tous les plans; l’orgueil nous rend dépendant et sous l’emprise du regard et de l’opinion que l’on accorde aux autres; la jalousie est un mélange de tout ce qui précède… Ces émotions et ces pensées, qui nous habitent et nous rongent, exercent alors un véritable contrôle qui oriente nos vies et nos actions!

En prenant le temps d’observer nos habitudes et nos conditionnements, nos pensées et nos réactions, en prenant de l’altitude pour contempler les « jeux » que nous autorisons à nous manipuler, on peut progressivement désamorcer ces mêmes conditionnements, et en venir à agir plutôt qu’à réagir. À être conscient dans ce que nous sommes, ce que nous faisons, plutôt qu’à être inconscient en agissant comme un somnambule…

La méditation semble venir en tête de liste pour s’observer. Mais cette méditation doit sortir du silence et de l’immobilité pour s’opérationnaliser dans la vie quotidienne. Dans tous les instants. Ça ne se fait évidemment pas du jour au lendemain. Pour nous aider à y parvenir, pour l’actualiser, le concrétiser et le manifester, on débutera par s’emplir de pleine conscience, de pleine présence lorsque nous sommes sur notre tapis de yoga, sur un plancher de danse, les mains dans la terre du jardin, les doigts sur les touches d’un piano ou pinçant les cordes d’une guitare, en préparant un repas, en le dégustant… La pleine conscience, la pleine présence s’établit un moment à la fois. D’un ici et maintenant à un autre…

Bon vendredi et un splendide weekend à toutes et chacun!
Daniel

[Également appelé Jamyang Dorjé, Nyoshul Khen Rinpotché rejoint un monastère Sakya dès l’âge de 5 ans pour y entamer ses études bouddhistes. Ce Lama parvint de justesse à fuir le Tibet pour se réfugier en Inde en 1959. Il mendia pendant quelques temps dans les rues de Calcutta, avant que de grands maîtres l’invitent à transmettre ses précieux enseignements dans leurs monastères et centres d’études. Il passa ses dernières années en Occident, tout particulièrement en France. Il demeura quelques jours en méditation post-mortem (Thukdam), un terme honorifique tibétain signifiant méditation et qui désigne un état spirituel de profonde transe méditative dans lequel peuvent rester pendant plusieurs jours des personnes déclarées cliniquement décédées mais dont le corps ne présente aucun signe de décomposition].