11/06/2025
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80 hommes environ se su*cident à chaque heure dans le monde.
C’est pas juste des chiffres.
C’est des pères, des frères, des amis, des maris.
Des gars comme toi, comme moi, qui ont juste fini par manquer d’air en essayant d’être forts tout seul, en silence.
Novembre, c’est le mois de la santé mentale des hommes.
Curieux mois pareil, parce qu’on en parle à peine.
C’est plus simple de dire que Movember, c’est pour la prostate.
C’est plus concret, c’est plus ‘’gars’’ p*s moins tough sur l’orgueil.
C’pas trop une affaire de boys de militer pour qu’on parle de leur santé mentale anyways…
Un homme, un “vrai”, ça serre les dents, ça encaisse.
Ça se dit que ça va passer.
Jusqu’à temps que ça passe plus.
On noie ça dans une bière, une ‘tite tape dans le dos,
p*s un ''ça va ben aller'' qui s’évapore plus vite que le petit buzz de l’alcool.
Mais être fort, c’est pas d’être indestructible.
C’est d’accepter qu’on peut casser.
P*s surtout d’avoir quelqu’un pour nous ramasser quand on tombe.
Des regards qui jugent pas.
Des voix qui disent ''reste ici, on te lâche pas''.
Être un homme, c’est pas juste d'être capable monter ton patio tout seul.
C’est aussi d'être capable de le monter avec quelqu’un à côté,
parce que t’as compris que t’as pas à tout porter tout seul, et que t’as besoin d’outils.
C’est avoir le courage de te regarder dans le miroir,
et de te reconstruire planche par planche, tranquillement.
De dire “j’vais pas bien”,
p*s de te battre pour pouvoir dire un jour “j’vais mieux”.
Les gars…
le silence tue plus de monde que n’importe quel ennemi.
On est dus pour se parler, mais pas par faiblesse, par force.
Parce qu’un homme qui ouvre son coeur,
vient d’ouvrir le coeur d’un autre.
P*s ce gars-là… pourra rester ici.
Pour sa blonde, pour sa famille, pour ses enfants… pour lui.
On a le droit d’être humains.
On a surtout besoin de rester vivants.
