Rébecca Veillette ostéopathe

Rébecca Veillette ostéopathe Traitements d'Ostéopathie à Repentigny pour adultes, enfants et nourrissons.

Rébecca Veillette, ostéopathe, détient un baccalauréat en Physiothérapie de l'Université de Montréal et est diplômée du Centre Ostéopathique du Québec.

L’équipe du professeur Clermont Dionne a ainsi constaté que la présence d’acrylamide et de cadmium dans l’organisme augm...
07/09/2025

L’équipe du professeur Clermont Dionne a ainsi constaté que la présence d’acrylamide et de cadmium dans l’organisme augmentait, respectivement, de 24 % et de 56 % le risque de DMC.

« On ne comprend pas vraiment ce qui cause une grande partie de ces syndromes-là », a dit M. Dionne, qui est professeur au département de médecine sociale et préventive et chercheur au Centre de recherche du CHU de Québec-Université Laval et à VITAM-Centre de recherche en santé durable.

« Ça cause beaucoup d’incapacité. Et même si les patients finissent par guérir en quelques semaines, ce sont des syndromes qui sont récurrents, alors la douleur va revenir. »

L’acrylamide et le cadmium sont des composés toxiques qu’on retrouve dans la fumée de cigarette, mais aussi dans la nourriture et dans d’autres produits auxquels nous sommes exposés quotidiennement.

Les chercheurs supposent donc que leur accumulation dans l’organisme pourrait avoir un effet sur le système nerveux et contribuer aux DMC, du moins chez une partie des personnes qui en souffrent.

Pour des raisons qu’on s’explique encore mal, les DMC sont d’ailleurs très fréquemment associées au tabagisme. En épluchant les données d’une vaste enquête américaine sur la santé et la nutrition, le professeur Clermont et ses collègues ont constaté un accroissement du risque de DMC en fonction de la consommation de tabac.

La présence d’acrylamide dans l’organisme augmentait de 26 % le risque de DMC, comparativement à 56 % pour la présence de cadmium. L’effet combiné des deux substances doublait le risque par rapport à ce qui est observé chez les non-fumeurs.

« Ces résultats suggèrent que le lien entre le tabagisme et les DMC est médié par l’acrylamide et le cadmium et que ces substances, également présentes dans les aliments et l’environnement, pourraient servir de biomarqueurs des DMC », résument ainsi les auteurs de l’étude.

Une étude antérieure avait mesuré une association statistique entre les concentrations sanguines d’acrylamide et de cadmium et les DMC au cou, aux épaules et au bas du dos dans un groupe représentatif de la population générale.

« Le tabagisme est un facteur de risque qui est connu depuis très longtemps, a dit le professeur Dionne. Les gens qui fument ont plus de douleurs, mais ceux qui fument le plus en ont aussi le plus, donc c’est un signe de causalité. »

Les données de la nouvelle étude, a dit M. Dionne, pourraient dans un premier temps mener à une évaluation moins subjective de ces douleurs. Elles pourraient aussi permettre d’évaluer l’efficacité des interventions qui sont proposées au patient. On pourrait enfin envisager des mesures pour réduire l’exposition à ces substances ou même développer des traitements pour en réduire les concentrations dans l’organisme.

En ce moment, a déploré M. Dionne, la prise en charge des DMC est « dans un cul-de-sac », et on propose trop souvent aux patients de simplement apprendre à « gérer leur douleur » – une situation qui est rendue d’autant plus complexe par le fait que, dans la majorité des cas, la cause des problèmes demeure mystérieuse.

« (L’étude) pourrait mener à une meilleure personnalisation de ces syndromes-là, a-t-il dit. Si ça nous permettait d’identifier une partie des gens qui souffrent de ces problèmes-là et de les traiter différemment parce qu’ils ont une source de problèmes différente, à ce moment-là, on pourrait faire avancer les connaissances et la prévention. »

On cherche souvent, du moins pour le moment, une explication biomécanique au problème, a ajouté le professeur Dionne, en mettant en cause certains mouvements, « mais on pourrait imaginer qu’il y a potentiellement d’autres mécanismes en cause chez certaines personnes ».

« Ça change un peu le paradigme biomécanique, a-t-il souligné. Ça pourrait changer notre façon d’envisager la recherche et, éventuellement, le traitement des problématiques de douleurs musculosquelettiques chroniques. »

On estime que les DMC touchent environ 5 % de la population canadienne.

Les conclusions de cette étude ont été publiées par le journal médical Pain.

03/22/2025
Les meilleurs résultats étaient obtenus lorsque l’activité physique était entamée pendant les 12 semaines après l’accouc...
11/08/2024

Les meilleurs résultats étaient obtenus lorsque l’activité physique était entamée pendant les 12 semaines après l’accouchement, et au moins 80 minutes d’activité physique modérée par semaine étaient nécessaires pour obtenir un bénéfice.

« L’idée c’est d’y aller graduellement et d’y prendre du plaisir, a dit la professeure Stephanie-May Ruchat, du département des sciences de l’activité physique de l’UQTR. Si la femme est fatiguée, ou si l’accouchement a été difficile, on peut commencer par du léger. Sortir prendre une petite marche, ça compte.

« Mais le message que je donne, c’est vraiment d’aller marcher à l’extérieur [ou] dans un centre d’achat avec la poussette… L’idée c’est de sortir de la maison, de se remettre à bouger parce qu’on sait que pour la santé mentale, c’est vraiment important. Ça brise l’isolement aussi si on est capable de le faire avec d’autres mamans, avec d’autres personnes. »

La professeure Ruchat et ses collègues ont analysé les résultats de 35 études regroupant un peu plus de 4000 participantes provenant de 14 pays.

Ils ont constaté qu’en comparaison avec aucune intervention, les interventions basées uniquement sur l’activité physique étaient associées à des symptômes moins intenses d’anxiété et de dépression après l’accouchement. Ces interventions réduisaient pratiquement de moitié, soit 45 %, le risque de symptômes dépressifs majeurs post-partum.

« On voit vraiment un impact majeur », a dit la professeure Ruchat.

Une intervention débutée dans les trois mois après l’accouchement a entraîné une plus grande réduction des symptômes dépressifs qu’une intervention entamée après ce délai.

Plus la quantité d’exercice pratiquée était importante, plus l’impact sur les symptômes dépressifs était marqué. Le seuil minimum pour obtenir une réduction modérée de la sévérité des symptômes était toutefois de 80 minutes d’activité physique modérée ― marche rapide, aquagym, vélo stationnaire, entraînement à la résistance avec des bandes, des poids ou le poids corporel ― par semaine, à raison de quatre séances par semaine.

« Quand on a un nouveau-né, un bébé, souvent on va se promener avec la poussette à l’extérieur, a rappelé la professeure Ruchat. Donc on est capable d’y jumeler un effet bénéfique pour notre santé mentale, et aussi de prendre l’air puis d’aller se promener, ce qu’on fait de toute façon assez souvent avec une poussette quand on vient d’accoucher. »

Il n’est pas inhabituel pour une femme de ressentir une certaine anxiété ou même de présenter des symptômes dépressifs après un accouchement. On estime que 13 % d’entre elles souffriront d’anxiété et 19 % de dépression, même si l’ampleur du problème est fort probablement sous-estimé.

Si de multiples études ont démontré que l’activité physique peut contrer efficacement les symptômes dépressifs et anxieux en général, cette méta-analyse complète la littérature scientifique qui porte spécifiquement sur ce qui se produit après l’accouchement, une période délicate pour la mère et pour son enfant.

« La dépression et l’anxiété maternelles sont associées à une diminution des soins maternels et à un affaiblissement des soins et de l’attachement de l’enfant, avec d’autres liens avec un re**rd dans le développement cognitif, émotionnel et social de l’enfant », écrivent ainsi les auteurs de l’étude.

« On a aussi des études qui démontrent que les enfants qui ont eu une maman dépressive ou très anxieuse quand ils étaient tout petits vont, ou peuvent, développer des problèmes cognitifs, émotionnels ou sociaux plus t**d dans leur vie, a complété la professeure Ruchat. Le traitement est donc fondamental. »

Les interventions classiques face à une dépression post-partum, comme la médication ou la thérapie, ne sont pas accessibles à toutes les mères en raison d’obstacles comme le coût ou le manque de temps. Certaines préoccupations existent aussi quant à la prise d’antidépresseurs pendant l’allaitement en raison de la transmission possible des molécules au bébé.

Compte tenu de l’efficacité comparable observée de l’exercice post-partum dans la réduction de la gravité des symptômes dépressifs par rapport aux traitements conventionnels, « l’exercice pourrait offrir aux mères des solutions de rechange relativement sûres, accessibles et peu coûteuses pour traiter les problèmes de santé mentale », notent les auteurs.

« Le message clé, c’est vraiment de dire que l’activité physique est une thérapie au même titre que la thérapie pharmacologique, avec des effets similaires. Si on compare les deux, on est capables d’aller chercher les mêmes effets. »

— Stephanie-May Ruchat, professeure au département des sciences de l’activité physique de l’UQTR

Les bienfaits de l’activité physique sur la santé mentale des femmes enceintes ou en post-partum passeraient entre autres par une amélioration de l’estime de soi (par le biais de l’image corporelle et de la perception physique de soi) ; par une amélioration de l’auto-efficacité (par la croyance en soi et une participation soutenue) ; par une réorientation de l’attention vers d’autres pensées angoissantes ; et par l’adoption de stratégies d’adaptation psychologique à l’exercice.

Les conclusions de cette étude ont été publiées par le British Journal of Sports Medicine.

(Montréal) L’utilisation de dispositifs intra-utérins à libération de lévonorgestrel pourrait augmenter le risque de can...
10/24/2024

(Montréal) L’utilisation de dispositifs intra-utérins à libération de lévonorgestrel pourrait augmenter le risque de cancer du sein chez certaines femmes, laisse penser une nouvelle enquête danoise.

Une lettre de recherche publiée récemment par le journal médical JAMA Network a ainsi constaté que le risque de cancer du sein était environ 40 % plus élevé chez les femmes qui utilisent ce genre de stérilet, soit une augmentation du risque comparable à celle associée à la pilule contraceptive.

En termes absolus, cela correspond à quatorze cas supplémentaires de cancer du sein par 10 000 femmes sur cinq ans.

« Il faut se souvenir que ce type de [stérilet] est seulement disponible depuis environ vingt-cinq ans », a rappelé la professeure Anita Koushik, une épidémiologiste spécialiste du cancer à l’Université McGill.

« Donc, une étude comme celle-là est importante parce que c’est seulement à partir de maintenant qu’on peut étudier une relation entre le cancer et ce genre de dispositif […] parce que le cancer prend beaucoup de temps à se développer. »

Les responsables de cette lettre de recherche ont étudié presque 160 000 Danoises âgées de 15 à 49 ans. La moitié des participantes utilisaient un dispositif intra-utérin à libération de lévonorgestrel, et l’autre moitié non. Un peu plus de 1600 participantes ont reçu un diagnostic de cancer du sein pendant le suivi moyen de sept ans.

Le risque n’a pas augmenté en même temps que la durée d’utilisation lors de cette enquête.

« Compte tenu de l’augmentation de l’utilisation [de dispositifs intra-utérins à libération de lévonorgestrel] chez les femmes à un âge comportant un certain risque de cancer du sein, et de leur utilisation probable à long terme, des informations sur le risque de cancer du sein devraient accompagner les discussions sur les avantages et les risques. »

La professeure Koushik reste toutefois prudente dans son évaluation des résultats.

« On ne peut pas être certain qu’il y a un excès [de cas de cancer du sein], a-t-elle dit. C’est peut-être dû à des biais ou à leurs données. Et même s’il y a un signal qu’il y a possiblement une augmentation du risque, cette augmentation est très petite, elle n’est vraiment pas très élevée. Ce n’est pas assez pour dire qu’on doit cesser d’utiliser ce genre de dispositif. Les résultats ne sont pas définitifs. »

La prise de contraceptifs hormonaux, que ce soit oralement ou avec un stérilet, peut augmenter le risque de cancer du sein, mais cette hausse est modeste et doit être comparée aux bienfaits individuels de la contraception, soulignent des experts.

Leur utilisation a aussi été associée à une réduction du risque de cancer des ovaires et de l’utérus, et à une augmentation du risque de caillots sanguins. Les femmes que la situation préoccupe sont invitées à dialoguer avec leur professionnel de la santé.

Une ressource intéressante au sujet de l’alimentation anti-inflammatoire, le Dr Martin Juneau de l’Institut de Cardiolog...
09/18/2024

Une ressource intéressante au sujet de l’alimentation anti-inflammatoire, le Dr Martin Juneau de l’Institut de Cardiologie:
https://observatoireprevention.org/2023/05/18/les-meilleurs-types-dalimentation-pour-prevenir-les-maladies-cardiovasculaires/

Ceci confirme ce que l’on sait déjà: un mode de vie sain, incluant une alimentation anti-inflammatoire (favorisant des niveaux sanguins de cholestérol et de facteurs inflammatoires optimaux) et de l’exercice physique régulier, protège contre la maladie cardiaque et d’autres maladies chroniques.

LA PRESSE :

Cela pourrait ouvrir la porte à des interventions hâtives, comme une modification du style de vie, pour réduire les risques de maladie des décennies plus t**d.

« On ne peut pas assurer la causalité puisque ce n’est pas une étude qui a été faite de façon prospective, a commenté la chirurgienne cardiaque Jessica Forcillo, qui est la cofondatrice du Centre d’expertise CardioF du CHUM.

« Mais on peut voir qu’il y a une association, donc ça peut nous donner des indices par rapport à quelle femme […] serait plus à risque de développer la maladie dans le futur. C’est de l’information supplémentaire qui nous aide à mieux dépister et à prévenir les maladies. »

Des chercheurs des Instituts nationaux de la santé (NIH) des États-Unis ont mesuré dans le sang deux types de gras ainsi que la protéine C-réactive, un marqueur de l’inflammation.

Les quelque 28 000 femmes étudiées provenaient toutes du secteur de la santé et participaient, depuis 1992 ou 1995, à la gigantesque Women’s Health Study américaine. Pendant un suivi de trente ans, 3662 d’entre elles ont été victimes d’un infarctus du myocarde, d’un accident vasculaire cérébral ou d’un décès de cause cardiovasculaire. D’autres ont eu besoin d’une chirurgie pour rétablir une circulation normale.

Les chercheurs des NIH ont constaté que les femmes qui présentaient les niveaux les plus élevés de cholestérol LDL avaient un risque de maladie cardiaque 36 % supérieur à celui des femmes qui présentaient les niveaux les plus faibles.

Le risque de maladie cardiaque était supérieur de 33 % et de 70 % chez les femmes avec, respectivement, les niveaux les plus élevés de lipoprotéine(a) et de protéine C-réactive, toujours en comparaison avec les femmes aux niveaux les plus faibles.

Lorsqu’on combinait ces trois mesures, le risque d’AVC était 1,5 fois plus grand et celui de maladie coronarienne trois fois plus grand chez les participantes qui présentaient les niveaux les plus élevés.

« Chaque biomarqueur a contribué de manière indépendante au risque global, écrivent les auteurs de l’étude. La plus grande dispersion du risque a été obtenue dans les modèles qui incorporaient les trois biomarqueurs. »

Et même si l’étude a porté uniquement sur des femmes, les chercheurs croient que les résultats seraient très similaires chez les hommes.

Face à ces résultats, les auteurs de l’étude réitèrent les conseils habituels pour favoriser la santé coronarienne : une activité physique régulière, une alimentation bonne pour le cœur, un sommeil de qualité, une gestion adéquate du stress, et évidemment un évitement (ou un abandon) du tabagisme.

Plus ces mesures sont adoptées tôt dans la vie, rappellent-ils, plus leur effet combiné pourra être important des décennies plus t**d. Cela est encore plus pertinent pour les femmes les plus susceptibles de souffrir d’une maladie cardiovasculaire.

« C’est sûr qu’on s’en va vers une médecine qui est plus individualisée, a dit la docteure Forcillo. Chaque patient a ses propres facteurs de risque. Si on teste des biomarqueurs, ça peut nous donner de l’information supplémentaire pour dire que telle femme serait plus à risque qu’une autre, puis de concentrer le suivi ou l’effet d’un traitement de façon plus précoce chez ces femmes-là. »

L’acétaminophène et l’ibuprofène sont deux médicaments qui sont banalisés par beaucoup de gens, admet David Gauthier, ph...
08/23/2024

L’acétaminophène et l’ibuprofène sont deux médicaments qui sont banalisés par beaucoup de gens, admet David Gauthier, pharmacien propriétaire de deux pharmacies du groupe Brunet à Sorel-Tracy.

De 2019 à 2023, Santé Canada a reçu 1197 déclarations d’effets indésirables reliés à une surdose d’acétaminophène ayant mené à une hospitalisation ou une prolongation d’hospitalisation et 446 avec l’ingrédient actif ibuprofène. Il ne s’agit pas ici de surdoses mortelles, mais c’est une possibilité dans les cas extrêmes.

Une des erreurs les plus communes est de prendre trop de comprimés d’un seul coup. Advenant qu’après une heure ou deux les médicaments ne fassent pas effet, la personne malade peut combiner l’acétaminophène et l’ibuprofène, conseille M. Gauthier. Si la personne a pris par exemple deux comprimés de Tylenol et que la fièvre perdure après deux heures, cette dernière peut prendre un à deux comprimés d’Advil ou de Motrin. « Si on respecte la posologie de chacun, les deux peuvent se combiner sans problème », assure le pharmacien.

Il constate qu’à l’inverse, certains vont éviter de prendre ces médicaments malgré une douleur. « Parfois, quelqu’un qui souffre ne va pas prendre du Tylenol parce que “c’est juste du Tylenol”. Chez d’autres personnes […] quand elles ont mal, au lieu de prendre deux comprimés, elles vont en prendre trois, même quatre. Comme pharmacien, on en entend de toutes les couleurs », raconte M. Gauthier.

En prendre trop sans le savoir

Un aspect insoupçonné de l’ibuprofène et de l’acétaminophène est qu’on en retrouve dans de nombreux autres médicaments en vente libre en pharmacie.

L’acétaminophène est présent entre autres dans des médicaments contre la grippe, des sirops pour la toux et des relaxants musculaires (Robaxacet). « Quelqu’un peut facilement se retrouver à prendre beaucoup de Tylenol sans s’en rendre compte », met en garde M. Gauthier.

« Un des gros risques avec le Tylenol est qu’il y en a tellement dans différents produits que c’est difficile de savoir exactement où il est. Pour le commun des mortels, pour les personnes âgées, c’est encore plus difficile de repérer l’acétaminophène et de comprendre que c’est bien cela », ajoute le pharmacien. Lui-même comme professionnel contre-vérifie la liste des ingrédients de certains emballages.

Pour l’ibuprofène, on en retrouve dans des relaxants musculaires (Robax Platine). Il y en a aussi dans les médicaments pour le rhume, le plus souvent ceux qui visent la congestion.

Les dangers pour la santé

Chez les gens en bonne santé, on conseille de prendre jusqu’à 4 g d’acétaminophène par jour : l’équivalent de la fameuse posologie de 1 à 2 comprimés extra-forts aux quatre à six heures, quatre fois par jour maximum. « Chez la personne âgée qui va le prendre de façon chronique, on diminue cette dose autour de 3 g par jour. La raison principale est vraiment au niveau du foie, des enzymes hépatiques qu’on veut faire attention », explique M. Gauthier.

L’acétaminophène est effectivement dur pour le foie. Il pose surtout un risque de complication pour les personnes âgées, les personnes qui consomment de l’alcool en grande quantité et les gens qui ont des problèmes aux reins, indique le pharmacien. « On peut arriver à une insuffisance hépatique aiguë et même chronique avec une surdose de Tylenol », prévient-il.

Mais l’ibuprofène est associé à davantage de contre-indications. « Parfois, les pharmaciens, ça nous inquiète un peu plus parce qu’on n’attrapera pas le patient qui va aller en vente libre s’automédicamenter », dit-il.

L’ibuprofène, qui est un anti-inflammatoire non stéroïdien, peut avoir un impact sur l’hypertension artérielle et sur les reins. Il est aussi naturellement plus difficile pour l’estomac que l’acétaminophène. Il va abîmer la muqueuse naturelle qui protège l’estomac. Un patient peut en venir à développer un ulcère d’estomac, une douleur particulièrement intense, selon M. Gauthier. Pour cette raison, il n’est pas possible de « maintenir un patient » sur l’ibuprofène.

« Il ne faut pas s’alarmer, nuance M. Gauthier. Il faut le bon médicament pour la bonne personne au bon moment. […] C’est de base, mais c’est vrai. On peut par exemple utiliser un anti-inflammatoire non stéroïdien comme de l’ibuprofène sur une personne qui a un problème de pression artérielle. C’est juste qu’il faut bien l’utiliser sur une courte période avec un bon suivi. »

Il constate que depuis quelques années les gens se tournent davantage vers les pharmaciens et ils n’hésitent pas à demander conseil, ce dont M. Gauthier se réjouit. Il le remarque un peu moins du côté des jeunes adultes ou des gens qui ne viennent jamais au comptoir de prescription (tant mieux, ils ne sont pas malades, souligne M. Gauthier). Simplement, cette clientèle a moins le réflexe d’aller consulter le pharmacien. En s’automédicamentant, ils doivent être plus prudents et bien suivre les instructions sur les emballages.

08/04/2024
La création d’un ordre professionnel dans les meilleurs délais est essentielle. Ostéopathie Québec attend une réponse ra...
05/31/2024

La création d’un ordre professionnel dans les meilleurs délais est essentielle. Ostéopathie Québec attend une réponse rapide, claire et coordonnée du gouvernement.

Nous avons besoin de votre appui! Partagez ce message pour l’avenir de l’ostéopathie au Québec.

Plus de 2 millions de séances d’ostéopathie sont pratiquées annuellement au Québec et 29% des Québécois ont déjà consulté en ostéopathie. La création d'un ordre professionnel viendra réserver le titre d'ostéopathe, définir le champ d'exercice de la profession, réserver certaines activités aux ostéopathes.

Les personnes qui consultent doivent avoir l’assurance d’être suivies par des gens compétents, qui ont reçu la formation appropriée. La création d’un ordre professionnel dans les meilleurs délais est essentielle. Ostéopathie Québec attend une réponse rapide, claire et coordonnée du gouvernement.

Nous avons besoin de votre appui! Partagez ce message pour l’avenir de l’ostéopathie au Québec.

Pour plus de détails 👉 https://urlz.fr/qRuv

05/29/2024

📢 [Communiqué de presse]

Il y a deux ans, l’Office des professions du Québec a émis un avis favorable à la création d’un ordre professionnel distinct pour les ostéopathes afin d’encadrer la profession et protéger le public.

Malgré ce signal clair, peu de choses ont changé et l’ordre professionnel se fait toujours attendre. Ostéopathie Québec désire des actions concrètes et presse le gouvernement de clarifier ses orientations pour la suite.

Communiqué de presse 👉https://urlz.fr/qRuv

04/20/2024
Effets secondaires neuro psychiatriques possibles associés au Singulair.  En cas de doute, consultez votre médecin ou vo...
03/31/2024

Effets secondaires neuro psychiatriques possibles associés au Singulair. En cas de doute, consultez votre médecin ou votre pharmacien.

« Les résultats de son étude, publiée en 2017, sont sans équivoque : « On s’est rendu compte qu’il y avait 10 à 15 % des enfants qui avaient un effet secondaire neuropsychiatrique avec le montélukast », dit la Dre Ducharme. Cela inclut un effet sur le sommeil, « comme un délai d’endormissement ou des terreurs nocturnes », et des effets sur l’humeur, où « les enfants sont tristes ou irritables ». »

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