Pour une présence à soi

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10/10/2025

Vendredi le 10

Hector

La réclusion

Hector n’avait rien connu d’autre que de consacrer toute sa vie à l’écriture. Le goût d’explorer autre chose se faisait sentir. Ignorant ce qu’il allait faire de sa vie autre que de prendre une pause pour l’instant.

Avec son tempérament de solitaire, il ne recherchait pas la présence des autres, sauf quand cela était indispensable. Depuis le secondaire, ses habiletés relationnelles n’avaient pas souvent évolué. Il ne fuyait pas les personnes, mais ne recherchait pas non plus leur présence.

Il sentait bien que quelque chose lui manquait, sans trop savoir ce que c’était, et c’est la raison principale pour laquelle il avait décidé de prendre une pause.

Il choisit la campagne pour s’éloigner de la ville. L’éloignement et la solitude ne lui causaient aucun problème.

Une fois installé, il appréciait la tranquillité et le calme qui l’entouraient. Il prenait régulièrement des marches autour de sa propriété. La nature environnante le mettait dans un état contemplatif.

Le soir venu, lire un livre dans un fauteuil confortable auprès du feu était un moment qu’il appréciait beaucoup. Il avait plusieurs lectures en re**rd. Comme il aimait écrire des histoires, les histoires de quelqu’un d’autre l’intéressaient tout autant et le temps lui avait manqué pour cela, et maintenant il comblait ce re**rd.

A suivre …

10/09/2025

Jeudi le 9

Phoebe et sa mère

Depuis ce jour, Phoebe et sa mère vécurent des jours heureux ensemble. Phoebe et sa mère ne se quittèrent plus. Sa mère vieillissante, Phoebe s’occupait d’elle comme elle s’était occupée de lui étant petit. Il savait où trouver la nourriture en abondance et savait comment la protéger, connaissant toutes les stratégies des prédateurs. Mais, un beau jour, l’inévitable arriva et, en revenant de la pêche, il trouva sa mère sans vie sur une banquise. Toute la peine du monde ne saurait exprimer ce qu’il ressentait au décès de sa mère.

Pour s’assurer que le corps de sa mère ne serait pas dévoré, il l’entraîna au plus profond de l’océan et le déposa au fond d’une caverne à l’abri des charognards. Ce lieu lui permettra de se recueillir au fil de ses déplacements, même si, avec le temps, le corps de sa mère se sera dissous et réparti dans chaque gouttelette de l’océan, devenant ainsi l’océan lui-même. Toutefois, cette caverne restera imprégnée de l’âme de sa mère et lui offrira un lieu de recueillement.

Il reprit son errance à travers les océans. Celle-ci se poursuivit jusqu’au jour où il fit la rencontre d’une jeune femelle phoque lors de l’exploration d’une caverne. Ce qu’il advint ensuite est une autre histoire.

A suivre …

10/08/2025

Mercredi le 8

Le fil des événements de la séparation

Phoebe, croyant que sa mère l’avait abandonné, lui demanda ce qui s’était passé lors de la fracture de la banquise qui les avait séparés.

Elle lui raconta qu’au moment de la fracture, elle plongea dans l’eau, non pas pour fuir, mais pour attirer les prédateurs vers elle afin de le protéger. Phoebe était trop petit pour se défendre et elle avait bien l’intention de revenir le chercher une fois qu’elle aurait réussi à éloigner les prédateurs et à se sauver elle-même du danger. Cela fut plus ardu qu’elle ne l’aurait cru et pris beaucoup plus de temps qu’elle ne l’avait espéré. Une fois libérée des prédateurs, elle était revenue auprès de son fils.

La mère ressentit une profonde consternation lorsqu'elle s'aperçut que Phoebe n'était plus présent sur la banquise.

Les pires scénarios imaginés lui trottaient dans la tête. Elle commença à chercher tout autour sans rien trouver, se mit à chercher des indices comme quoi les prédateurs avaient eu raison de lui, mais rien ne laissait supposer qu’il avait été tué ou blessé par eux.

Étant convaincue que son fils n’était plus, un immense chagrin l’envahit et tout le restant de sa vie, elle ne voulut pas engendrer un autre enfant. Un peu comme Phoebe, inconsciemment, elle parcourait les mers pour le retrouver. Étonnamment, ni l’un ni l’autre ne s’étaient croisés pendant tout ce temps. Probablement, quand l’un était au pôle Nord, l’autre se trouvait peut-être au pôle Sud.

A suivre …

10/07/2025

Mardi le 7

Du déjà vue

Un peu comme si l’histoire se répétait, une puissante vague vint secouer la banquise, mais cette fois sans la fracturer. Une autre vague vint à nouveau secouer la banquise, et encore une.

Ces vagues successives n’étaient pas naturelles, c’était une attaque d’un groupe d’orques pour déstabiliser la banquise et forcer les phoques à plonger pour leur faire la chasse. Cependant, après de nombreuses tentatives infructueuses, ils s’éloignaient de la banquise, celle-ci offrant trop de résistance pour qu’ils réussissent à la briser.

Vague après vague, la banquise se réduisait, forçant ainsi les deux phoques à se rapprocher malgré eux.

Ce fut tout un choc, pour les deux phoques, de se reconnaitre l’un et l’autre. Phoebe avait retrouvé sa mère, qu'il croyait morte, et sa mère avait retrouvé son enfant, qu'elle pensait également décédé. Bien sûr, ils ne pouvaient pas se prendre dans les bras l’un de l’autre, les phoques n’en ayant pas, mais s’ils en avaient eu, ils se seraient fortement enlacés. Mais, ils le firent à la manière des phoques, museau contre museau.

La mère et son fils purent alors reprendre leur souffle et se sentir de nouveau en sécurité.

A suivre …

10/06/2025

Lundi le 6

La suite

Les retrouvailles

Après avoir parcouru des kilomètres, il cherchait une banquise pour se reposer, suffisamment grande pour se sentir en sécurité. Il en aperçut une pas très loin de l’endroit où il était, mais cependant, elle était déjà occupée.

Phoebe était un solitaire, il n’aimait pas trop la présence de ses semblables. Mais, la nécessité de se reposer l’obligeait à prendre un temps de repos et la banquise était suffisamment grande pour qu’elle soit occupée par deux phoques.

Phoebe se hissa sur la banquise en essayant, tout en étant en sécurité, d’être le plus loin possible de l’autre phoque. Ceux-ci, de temps à autre, se jetaient un coup d’œil rapide pour essayer de connaitre les intentions de l’autre. Chacun occupait une portion de la banquise sans manifester une quelconque volonté de rapprochement.

A suivre

10/03/2025

Vendredi le 3

L’explorateur

Phoebe aimait fouiner dans les grottes et les profondeurs océaniques. Il s’aventurait dans des endroits où aucun phoque n’oserait s’aventurer. Il rencontra des espèces de poissons de toutes grandeurs, de toutes formes, parfois bien étranges.

Une des espèces qui l’avait souvent fasciné était les raies manta, comme un énorme oiseau volant dans l’eau au lieu de voler dans les airs.

D’autres rencontres furent moins agréables et potentiellement dangereuses, comme une gigantesque pieuvre dans les profondeurs, isolée dans une grotte, qu’il avait décidé d’explorer. Encore une fois, sa vitesse de déplacement lui sauva la vie des immenses tentacules qui cherchaient à l’attraper.

De tous ses déplacements, il avait recensé autour du globe les meilleurs endroits où chasser le poisson dont il se nourrissait. Jamais il ne connut la faim. Bien gras et bien dodu, il pouvait parcourir de très grandes distances sans avoir besoin de se nourrir à nouveau. Parfois, il cherchait une banquise pour prendre un peu de repos.

Au plus profond de lui, Phoebe, sans qu’il en soit conscient, recherchait toujours sa mère.

A suivre

10/02/2025

Jeudi le 2

Une errance en solitaire de Phoebe à travers les océans.

Phoebe avait grandi. Il avait perdu son pelage tout blanc de bébé pour celui de gris d’un phoque jeune adulte. Il parcourait les océans d’un hémisphère à l’autre, constamment attentif et prêt à saisir la moindre opportunité de découverte et à apprendre de nouvelles choses.

Il aimait ses déplacements sans trop savoir ce qui le motivait à explorer ainsi les océans. De temps à autre il rencontrait de ses semblables. Ceux-ci parcouraient toujours la même portion d’océan en y faisant des allées et retours selon la saison pour se retrouver à chaque printemps sur la même île pour des fins de reproduction. C’est sur une de ses îles d’ailleurs que Phoebe était née.

A suivre …

10/01/2025

Mercredi le 1 octobre

L’attaque

La première attaque à laquelle Phoebe réussit à se dérober fut celle d’un groupe d’orques en chasse qui le frôla sans le remarquer. Il l’avait échappé belle.

C’est en se collant le dos à la banquise, immobile et dont la couleur blanche du pelage se confondait avec celle de la banquise, qu'il a réussi à passer inaperçu.

La deuxième frousse à laquelle il a dû faire face fut l'approche d’un grand requin blanc en vadrouille.

Il réussit à se faufiler au milieu d’un banc de poissons qui ne semblait pas intéresser le requin. Il se modela aux mouvements rapides et imprévisibles du banc de poissons et il passa inaperçu aux yeux de son poursuivant. Ce fut aussi une chance incroyable pour Phoebe, qui, en suivant les mouvements du banc de poissons, apprit par le fait même à développer simultanément sa vitesse de déplacement et des tactiques de déplacements soudains et imprévisibles.

Aucun autre phoque n'avait appris à faire ce que Phoebe avait appris.

A suivre …

09/30/2025

Mardi le 30

L’attente

Il avait beau attendre, jamais sa mère ne refit surface, ni ne vint le rejoindre. Il s’enfonça sous l’eau à son tour pour essayer de la retrouver. L’eau était glaciale, mais cela ne troubla pas Phoebe grâce à la généreuse couche de graisse qu'il avait comme isolant, résultat d'une alimentation riche que sa mère lui avait fournie. Mais, il avait beau chercher, il ne retrouva pas sa mère et se crut abandonné par elle.

Phoebe avait beau chercher, mais étant trop jeune pour s’aventurer très loin sous l’eau, il dut finalement arrêter ses recherches. Il se devait de trouver une autre banquise pour se reposer. Des jours et des jours passèrent sans jamais aucune trace de sa mère.

Ne pouvant plus compter sur elle pour se nourrir de même que pour le protéger, Phoebe dut apprendre à survivre.

Dans les débuts, ce fut le hasard qui lui offrait l’occasion de se nourrir en trouvant des restes de poisson d’une banquise à l’autre. Mais, cela ne suffisait pas. Il devait aussi apprendre à se protéger de nombreux prédateurs, les ours polaires parmi les plus dangereux, des orques rodant en bande, un cousin de la famille des phoques, le phoque léopard, très agressif, et le pire de tous, le redoutable requin blanc. Tous ne demandaient qu’à se régaler de la chair tendre de Phoebe.

A suivre …

09/29/2025

Je vous souhaite une très bonne semaine.

Voici la suite de l’histoire de Hector.

Bonne lecture

Lundi le 29

Hector

Introduction

L’histoire de la feuille de papier fut pour Hector la première publication qui lança sa carrière d’écrivain.

Il a eu de cesse après cela de produire d’autres histoires qui firent sa renommée internationale.

Entre autres histoires, voici celle d’un bébé phoque, communément appelé un blanchon.

Voici l’histoire de Phoebe.

Il était une fois un bébé phoque allongé près de sa mère sur une banquise se faisant dorer au soleil. Soudain une puissante vague vint ébranler la banquise au point de la fracturer. Phoebe se retrouva dans l’eau, séparée de sa mère. Il l’appela à grands cris et il la vit plonger dans l’eau, sans doute pour venir le rejoindre.

La vague avait été produite par un groupe d’orques en chasse. La stratégie des orques consistait à foncer en groupe sur une banquise où ils avaient préalablement ciblé la présence d’un phoque. Au dernier moment, avec une coordination parfaite, ils plongeaient sous la banquise en donnant tous ensemble un énorme coup de queue, provoquant ainsi une vague suffisamment forte pour déstabiliser et fracturer la banquise, ce qui obligeait le phoque à plonger, permettant ainsi aux orques de l'attraper.

A suivre …

09/26/2025

Vendredi le 26

Une transformation

Les compagnons d’infortune de Paolo se sont longtemps questionnés sur ce qui avait bien pu advenir de Paolo. Bien des scénarios furent invoqués, allant du plus sinistre au plus glorieux, jusqu’au jour où le hasard s’en mêla. Une feuille de journal poussée par le vent vint se coller à la jambe de l’un de ces infortunés. Celui-ci le prit dans ses mains et le feuilleta, et quelle ne fut pas sa surprise quand il reconnut la photo de Paolo. Bien sûr, il ne le reconnut pas au premier coup d’œil. Paolo avait changé d’apparence, ne serait-ce que par la barbe bien rasée et le fait qu'il portait des vêtements propres.

Le chroniqueur de l’article parlait avec un enthousiasme débordant d’un phénomène : un artiste qui devenait un nouveau paradigme dans le domaine de l’art pictural. Il expliquait en long et en large comment l’art pictural de Paolo était si novateur.

Ce que dessinait ou peignait Paolo ne ressemblait à rien de connu. Regarder un de ses dessins ou une de ses toiles ne pouvait être comparé à rien d’autre, figuratif ou impressionniste ou encore abstrait, même si la composition de ses peintures était formée par des lignes, des traits, des courbes avec ou sans couleur. La différence ou l’impact de ses œuvres était dans le regard de celui qui y prêtait attention.

Personne ne pouvait rester indifférent à son travail : chacun ressentait une émotion qui venait profondément le toucher, et il n’était pas rare qu’une personne ayant été profondément émue par une de ses œuvres vienne transformer sa vie. Il y avait un avant, un après avoir regardé l’œuvre.

Le commentaire du chroniqueur qualifia l’œuvre de Paolo de débrouilleur d’âmes.

Fin de l’histoire de la feuille de papier blanche.

A suivre …

09/25/2025

Jeudi le 25

Un artiste sort de l’ombre.

Il y avait beaucoup de passants qui profitaient d’une charmante nuit chaude d’été pour flâner dans les rues éclairées par les lampadaires, ces lunes citadines.

Sans surprise, son dernier dessin ne trouva pas de preneur, mais Paolo l’affichait toujours pour attirer les passants vers lui et leur soutirer quelques sous.

Un de ceux-ci s’approcha de lui et prit la feuille dans ses mains pour examiner le dessin. Il s’approcha plus près d’un lampadaire pour avoir plus de lumière et quelque chose d’étrange se passa. Si les dessins de Paolo étaient admirés de tous, cette fois-ci, celui qui avait le dessin en main était tellement ému que des larmes coulaient sur ses joues.

Une fois remis de ses émotions, le passant, contre toute attente, vint s’asseoir par terre tout à côté de Paolo. Les témoins de cet événement racontèrent que les deux hommes, le passant et Paolo, eurent une très longue conversation. Nul n’a pu savoir ce qui s’y était dit. À un moment, les deux hommes se relevèrent et partirent ensemble. Dès cet instant, on n’a plus jamais revu Paolo dans les rues.

A suivre …

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