02/05/2025
Une autre aventure pour Murielle💪🤞🫶
Il y a des gens qu'on croise dans notre chemin de vie et qui nous marquent à jamais.
Nous avons eu la chance de rencontrer Murielle dans un atelier de théâtre qu'elle offrait aux jeunes de l’école Marie-Elisabeth, il y a de ça pluuuuusieurs années.
Sa patience et son leadership coloré ont permis à mes 3 garçons de goûter au plaisir de jouer sur scène.
Puis de fil en aiguille on s'est vu régulièrement en massotherapie, rencontré une partie de sa famille et j'ai pu l'encourager comme j'ai pu dans ses nombreuses collectes de dons et marches pour la Fondation du rein.
Cette femme colorée, artiste et aventurière dans l’âme, m'a tout de suite séduit.
C'est tellement fort côtoyer ce genre de personne qui en a tant arranche côté santé, continuer de foncer et prendre soin des autres et d’elle-même.
Son exemple m'a souvent ramène le nez dans ma propre existence:
Qu’est-ce que je n'ose pas faire et où je n’ose pas aller... alors que moi j'ai le grand privilege d’être en santé?
Chaque personne qu’on rencontre, d'une façon ou d'une autre marque notre évolution spirituelle.
Let’s go Championne Lâche pas la patate et gardons la foi, ensembles 🫶
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UN REIN A+ POUR MON AMIE MURIELLE CHEVARIE
• En attente d’une seconde greffe
En janvier dernier, l’équipe de greffe rénale de l’Hôtel-Dieu de Québec m’a fait venir pour une série d’examens, comme ça se produit régulièrement pour un greffé du rein. Une échographie, par exemple, pour connaître l’état de mon greffon, cinq ans après avoir reçu ce cadeau inestimable d’un donneur de la région de Halifax, après mes 718 traitements à Rimouski en hémodialyse. En 2019, nous avons été plusieurs de la région à subir une greffe d’un rein et, encore aujourd’hui, nous essayons de maintenir ensemble de bons contacts, autour d’un bon déjeuner, par exemple.
J’ai rencontré en 2022 une jeune femme qui travaille dans le domaine de l’éducation. À l’époque, Murielle Chevarie demeurait à Mont-Joli et travaillait pour la Commission scolaire des Phares, devenue depuis le Centre de services scolaire des Phares. J’ai rencontré Murielle qui, tout comme moi, a été greffée d’un rein en 2014, grâce à un don de sa sœur.
Une note sur sa page Facebook en date du 28 janvier m’a beaucoup attristé. Un mot qui se lisait comme suit : « Hello ! Il y a six mois, j’allais relativement bien. Malheureusement, le dernier mois a été comme un tsunami et mon greffon n’a pas su y résister. Il a fini par être à bout de souffle. Presque 11 ans jour pour jour, c’est aujourd’hui (28 janvier) que j’ai eu la confirmation qu’il est rendu au bout de sa vie utile. On aura quand même étiré l’élastique pendant plus de trois ans, ce qui n’est pas rien. »
« C’est sûr que c’est un deuil à faire. Le deuil d’une liberté sans nom que je vais perdre en retournant vers la dialyse dans les prochains jours. Mais je suis sereine avec tout ça, on répare et on avance. En espérant avoir la chance d’avoir une nouvelle greffe bientôt. Merci pour vos bons mots et votre support. Vous êtes, chacun à votre façon, le souffle dont j’ai besoin pour continuer à avancer. Un jour à la fois ! »
Un message d’espoir de cette femme courageuse qui s’implique dans l’organisation de la Marche du rein depuis 2022. Originaire des Îles-de-la-Madeleine, Murielle a pris la décision en décembre 2022 de retourner vivre sur ses « terres ». La décision de quitter ses amis(es) de La Mitis pour retourner là-bas. Tout en continuant de s’impliquer pour la Marche du rein… aux Îles !
Toujours sur sa page Facebook, qui nous permet de rester en contact avec cette enseignante de formation, j’apprenais hier que c’était reparti pour ses traitements en hémodialyse à Québec… avant de retourner aux Îles pour y poursuivre ses traitements là-bas.
Je me lance un peu dans le vide en vous informant que le groupe sanguin de Murielle Chevarie est A+. Vous êtes en santé, vous seriez volontaire pour lui offrir un rein ? Pour lui redonner sa liberté ? Je lance l’idée.
La bonne nouvelle, c’est que Murielle a un moral d’acier. C’est une battante. Elle ne veut surtout pas s’apitoyer sur son sort. « Je garde l’espoir d’une greffe de rein bientôt ! »
Ce que je peux te dire, Murielle, c’est que nos pensées t’accompagnent. L’espoir demeure ton plus grand allié. Certes, ce n’est pas une situation facile. J’ai eu le privilège d’avoir été greffé en 2019. Ce qui a transformé ma vie. J’avais presque perdu tout espoir après cinq ans en hémodialyse. J’ai vu mourir des patients qui avaient perdu espoir et qui en avaient assez de se rendre au 5e étage de l’hôpital à raison de trois fois par semaine… pour rester en vie !
Je te souhaite que quelqu’un, quelque part, puisse te redonner la liberté que tu avais acquise en 2014. La meilleure des chances. En espérant que le téléphone sonne, de Québec, dans les délais les plus courts. Amitiés.
