10/09/2025
🧩 À faire comprendre à l’école, à l’entourage, et même au corps médical.
Beaucoup d’enfants et d’adultes ayant un TDAH, un trouble du spectre de l’autisme, ou d’autres particularités neurodéveloppementales ne montrent pas toujours leurs difficultés.
Certains apprennent, souvent dès l’enfance, à compenser, à s’adapter, à masquer tout ce qui pourrait les rendre “différents”.
Ce phénomène s’appelle le masquage (ou masking).
C’est une forme d’adaptation sociale : observer les autres, copier leurs gestes, leurs expressions, leurs réactions, pour se fondre dans la norme et éviter le jugement.
Et ce qu’il faut savoir, c’est que beaucoup le font sans même connaître leur diagnostic, simplement parce qu’ils ont compris, consciemment ou non, que “paraître normal” est souvent plus sûr que d’être soi-même.
Mais ce que les autres ne voient pas, c’est le coût intérieur de cette adaptation permanente.
Chaque journée devient une performance épuisante.
Et quand le cadre social tombe, à la maison, le soir, ou simplement quand la pression baisse, le masque s’effondre.
La fatigue, la surcharge sensorielle, les émotions refoulées prennent toute la place.
Alors non : le calme ne veut pas toujours dire la sérénité, et le sourire ne veut pas toujours dire que tout va bien.
Beaucoup de personnes se battent en silence, juste pour “tenir”, juste pour ne pas déranger.
🌱 Comprendre le masquage, c’est reconnaître le courage invisible de celles et ceux qui s’adaptent sans cesse.
C’est leur offrir enfin le droit d’être eux-mêmes, sans peur du regard des autres.
Parce que derrière une personne “sage”, il y a parfois une personne épuisée.
Et derrière celle qui semble “aller bien”, il y en a souvent une qui se bat pour exister, tout simplement. 💜