09/17/2025
Question posée:
Je me demande s'il est possible de rencontrer quelqu'un où il n'y aurait pas (ou peu) de grandes initiations intérieures et que la relation puisse être un bel espace de partage d'expériences terrestres harmonieuses?
Réponse de ma part: Oui.
Question posée:
Alors est-ce possible de se retrouver dans une relation où il n'y aurait rien à dissoudre, rien à résoudre, rien à libérer...
Réponse de ma part: Non.
Je crois que chaque relation est conçue pour nous déclencher ce que l'on a à épurer encore. Faire des nouveaux choix conscients. Ce qui est intéressant, c'est que quand les 2 sont investis dans les choix élevés en conscience, les scénarios se révèlent autrement, avec amour et douceur (malgré la perturbation initiale).
Je donne un exemple bien banal (et ça vaut pour toute relation, même amoureuse):
Il y avait quelque chose qui ne faisait pas mon affaire avec ma fille et j'étais déclenchée. Je me sentais attaquée (donc, je me sentais menacée/non en sécurité) et une partie de moi avait très envie de projeter le retour énergétique d'une façon quelconque (à un degré convenable d'un "bon" parent bien sûr).
J'ai choisi à la place de relever mes manches et de faire un effort dans la direction de la communication respectueuse. J'ai donc appliqué un outil que j'aime particulièrement quand je ne sais plus parler sagement car l'émotion prend toute la place et j'ai commencé à m'exprimer avec elle avec le protocole de CNV.
Ma fille, qui a 14 ans, m'a reçu avec le protocole du dialogue intentionnel, car elle sait que si j'utilise cette technique (qui va de paire avec la CNV ), c'est que c'était un moment plus délicat.
Elle a désamorcé la "bombe" émotionnelle avec une main de pro et nous avons eu une superbe journée ensemble, connectés, unies et safe.
C'est très simple en fait, on doit juste réapprendre à parler (avec une intention pure). Il y a des gens qui ont envie de rester connectés au coeur et qui vont trouver les moyens pour y arriver. Ça demande de changer sa communication, oui. On ne peut plus juste garocher notre "authenticité" partout au nom de notre "vérité". Ça demande de "s'élever" soi-même et que ça passe les 3 passoires (réellement). Ça renforcit la relation au lieu de la fragiliser. Ça permet de laisser la place à la résistance (qui passe seulement), en choisissant d'y mettre plein d'amour à la place de ce qu'on a vécu (qui crée un impacte qui reste). Ça brise les cycles toxiques.
Dans l'expérience humaine, nous allons continuer de vivre nos "challenges", mais ce qui va alchimiser tout ça, c'est qu'est-ce qu'on en fait et comment on le fait. Tout passe par nos choix et notre état d'être.
Je pourrais dire que je dois trouver ma paix avant d'avoir un partenaire qui me donne la paix, mais en réalité, même si je ne suis pas encore en paix en moi, mais que j'ai l'intention de prendre soin de moi sans faire "mal" à l'autre et que je prends le temps de mentionner ce que j'ai à dire avec une intention de paix, l'autre peut aider à calmer mon système nerveux avec une réponse qui l'apaise, qui ne nourrit pas les guerres d'énergies. Qui accueille avec ouverture, écoute activement, valide avec douceur et empathie et qui ne met pas au premier plan l'ego qui prend les choses personnelles.
D'une manière ou d'une autre, en s'occupant vraiment de nos déclencheurs chaque fois qu'ils surviennent, soit le retour à soi est fait finalement AVEC l'autre ou soit qu'il est fait SANS l'autre. Dans les 2 cas, on ne perd rien (sauf peut-être l'idée du désir et de l'attachement projeté sur cette personne en particulier).
Oui, une relation Dharma existe au travers les contractions/expansions que nous expérimentons sur cette terre contrastuelle.
🙏😇🌟💖
Julie Marcoux
Zen Coaching
Merci Yoan Daoust pour les questions intéressantes! 🙏😊