
07/07/2025
J’ai eu 35 ans.
Je n’ai pas soufflé de bougies.
J’ai allumé une clope sous la pluie battante après une autre journée épuisante (mais bien accompagnée par mon amie 😎💜) à m’occuper des enfants et je me suis dit : s**t que c’est le temps de m’honorer.
De me faire passer en premier et de répondre à mes désirs et mes besoins.
De me gâter au plus haut point parce que personne ne le fera à ma place.
« Je ne suis pas parfaite. »
La phrase full clichée qu’on sort pour se déculpabiliser.
Je vais le dire autrement maintenant : je suis exigeante.
Je suis f**k*ng exigeante parce que ce que je demande je suis capable de l’offrir.
No matter what.
Je ne dépasserai plus mes limites.
Je ne dirais plus que ça ne me fait rien quand je pleure avant d’aller me coucher.
Je ne dirais plus que je suis forte parce que ça aussi c’est terminé.
Je ne dirais plus que je vais bien quand j’ai juste envie de répondre que j’attend la délivrance. Que celle-ci vienne avec la prochaine nuit de sommeil, la prochaine garde alternée ou les prochaines vacances.
Je continuerai à dire que je suis une femme cyclique. Changeante. En transformation permanente.
Que mes émotions suivent le flow de mes hormones.
Et que mes hormones sont sacrées.
Elles ne sont pas la pour me dire « LA » vérité.
Mais pour me montrer quand je m’éloigne de ma vérité.
J’ai eu 35 ans.
C’est un rite de passage sur la voie de la féminité sacrée.
Le passage de la Femme Créatrice vers la Femme Guérisseuse.
Prête à révéler tout mon potentiel de vie en reliance avec mon essence profonde.
J’ai eu 35 ans.
Et je m’approche gentiment de la péri-ménopause.
Bientôt prête à en faire l’expérience vivante et à honorer cette nouvelle femme qui émergera.
Je ne sais pas encore ce qu’elle sera.
Mais je sais qu’elle a toujours été là.
Et qu’elle attend patiemment de se dévoiler.