Pour moi, être le témoin de ce que vivent les personnes dans un passage parfois étroit de leur vie, les accompagner dans des étapes de vie significatives nécessite (en plus des compétences reconnues) un travail de conscience, de présence et d’intégrité avec moi-même. Ce qui implique que, depuis la fin de mes études universitaires en 1983, j’ai entrepris des cycles de psychothérapie personnelle,
de la supervision clinique et de la formation continue. C’est dans cette lignée que j’ai complété un diplôme de 2e cycle (3 ans) à la Psychothérapie du lien, nommée aussi Psychothérapie gestaltiste des relations d’objets (PGRO) en 2015. Et pourquoi ai-je choisi cette formation de la Psychothérapie du lien pour poursuivre mon cheminement personnel et professionnel? Parce que les fondements de la Psychothérapie du lien répondent pour moi à des valeurs de fond. De un, cette approche prône l’importance du lien, ce lien si indispensable à la construction de notre personnalité et intrinsèque à un processus thérapeutique optimal. De deux, je crois que nous portons notre histoire. Nos prises de conscience nous aident à faire des choix et nous motivent à poursuivre notre quête vers des ajustements créateurs dans nos réalités présentes. De trois, l’avancement de la neuropsychologie permet d’expliquer la neurodynamique du développement de la personne. La Psychothérapie du lien est née d’une thèse doctorale (Delisle, 1998). Ses fondements théoriques et cliniques sont basés sur la psychologie humaniste-expérientielle, la théorie psychodynamique des relations d’objets et les neurosiences développementales de la régulation affective. Initialement, elle a été créée pour favoriser le traitement des troubles de la personnalité. J'offre 2 types de services auprès d'adultes. De un, il y a la thérapie individuelle, en face à face, et en cas de nécessité, en zoom. Et il y a la co-thérapie (2 thérapeutes). Ma collègue Marilou Hamel, psychologue, et moi-même, faisons de la co-thérapie auprès de couples et auprès de dyades (membres d’une même famille, amis-es, collègues). Il y a aussi la thérapie de groupes pour les personnes voulant être mises en situations concrètes pour mieux comprendre et travailler leurs enjeux relationnels. Et finalement, ce service est aussi possible dans le contexte d’un suivi individuel pour une personne qui souhaite être accompagnée par 2 thérapeutes.
