04/08/2025
POSTPARTUM + HIVER QUÉBÉCOIS = le combo ultime de transformation 🫠❄️
À travers l’hiver québécois… j’ai connecté avec mon hiver intérieur.
Bin oui, encore d’la neige au mois d’avril!
Moi qui avais planifié quitter pour le soleil pour minimum 2 mois cette année…
La vie m’a envoyé plusieurs signes que je refusais de reconnaître :Les retards de plus de 2 mois de Postes Canada,
les papiers manquants pour bébé loup…
Mais bon, je gardais espoir —
jusqu’à ce qu’une belle surprise me fasse dépenser toutes mes économies voyage.
Cette année, mon objectif (dans toute cette mouvance de la maternité),
c’était : la stabilité.
Sous tous ses angles.
Et là j’entends mon chum rire en arrière…
parce que clairement, y’a rien eu de stable dans mon humeur ces derniers temps 😅 lol
Me voilà en ce 8 avril, en train de vous écrire,
avec une tempête de neige à la fenêtre —
qui l’eût cru!
Ceci étant dit…
j’me plains pas trop de cette neige aujourd’hui,
parce qu’ici, dans la forêt, elle a quelque chose de féérique.
C’est plutôt la durée de l’hiver québécois que je trouve plus difficile pour le moral.
Le manque de lumière.
Ma face qui se fond dans la peinture des murs…
Hiver + post-partum…
Belle combinaison pour aller me tremper ben comme il faut dans mes profondeurs hivernales.
Avec humilité et honnêteté, j’ai surfé une grande vague d’amour,
d’oxytocine, et de l’archétype de la guerrière depuis la naissance de Joshua.
Malgré une naissance atypique (que je réserve pour un autre récit, en temps voulu)…
j’ai surfé cette vague jusqu’à 8 mois post-partum.
C’est quoi ça, un post-partum?
Connais pas...
Ça varie pour chaque femme.
Pour moi, ça a été le cap du 8 mois.
J’ai vécu mon post-partum quand j’ai tenté — je dis bien tenté —
de reprendre ma vie là où je l’avais laissée avant d’être enceinte.
Il a fallu faire des tests, faut croire…
Et je confirme qu’il y a un AVANT et un APRÈS.
Je me suis rendue au bord du précipice de la dépression post-partum.
Chapeau à toutes ces femmes. Vraiment.
Cet hiver, j’ai été exposée à tout ce que je n’aime pas de moi.
Et là, je suis rendue à l’étape de l’acceptation.
Accepter que Dame Nature a choisi qu’il neige aujourd’hui, en ce 8 avril…
et que j’ai survécu jusqu’ici.
Accepter que j’apprends à me redécouvrir en tant que nouvelle personne.
Que j’ai à nouveau un tableau blanc devant moi…
très caricatural de cette journée enneigée.
Donc mon mantra du jour :
Tant qu’à devoir me redécouvrir,
et en sachant que mes structures d’avant ne seront plus jamais les mêmes…
Est-ce que je peux me permettre de me réinventer?
(Recyclons le vieux, la gardienne écolo en moi approuve.)
Est-ce que je peux me permettre de prendre des pauses sans culpabilité,
pour me scruter un peu le nombril
et choisir qui j’ai envie d’être?
Et si… ce grand tableau blanc enneigé devenait le canevas parfait
pour réécrire mon histoire, autrement?
Parce que chaque changement, chaque détour imprévu,
c’est peut-être juste la vie qui me chuchote
que j’ai le droit de rêver autrement.
Le renouveau, c’est pas toujours spectaculaire.
Parfois, c’est juste un soupir. Une tasse de cacao chaud.
Une vérité qu’on ose enfin se dire.
Un pas vers soi.
Et si j’osais voir dans chaque tempête
une chance de recommencer,
de m’alléger,
de créer du nouveau?
Pas en fuyant ce qui a été,
mais en l’embrassant avec douceur.
Alors je choisis, aujourd’hui,
d’accueillir cette page blanche avec curiosité.
De me réinventer, non pas parce qu’il le faut…
mais parce que je le peux.
Parce que je le mérite.
Parce que c’est le printemps… même sous la neige. 🌱
✨ Et toi, tu sens l’appel du renouveau?
De te déposer, de te retrouver, de renaître en pleine nature, entourée de femmes puissantes et bienveillantes?
Milaine Latulippe, Photographe de coeur
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