
14/05/2025
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Lorsqu’une femme est enceinte, les cellules de son enfant migrent dans son sang, puis retournent vers le bébé : ce phénomène porte un nom, à la fois mystérieux et poétique — la microchimérisme fœto-maternel.
Pendant quarante et une semaines, ces cellules circulent, tissent des ponts, échangent entre deux corps intimement liés. Et lorsque l’enfant vient au monde, une part de lui demeure en elle.
Ces cellules s’ancrent dans les tissus, les os, la peau, le cerveau de la mère — elles la marquent à jamais. Et chaque enfant à naître laissera, lui aussi, son empreinte unique.
Même si la grossesse n’arrive pas à son terme, même en cas d’interruption, ces cellules migratrices trouvent le chemin du cœur maternel.
Les chercheurs ont découvert que, lorsqu’un cœur de mère est blessé, les cellules fœtales affluent instinctivement vers la plaie. Là, elles se transforment, deviennent les cellules réparatrices dont ce cœur a besoin.
Le bébé panse sa mère, tandis que la mère façonne le bébé.
N’est-ce pas bouleversant ?
C’est aussi pourquoi certaines maladies disparaissent mystérieusement pendant la grossesse.
Le corps maternel se dévoue, sans relâche, pour protéger l’enfant — et l’enfant, à son tour, veille sur elle. Il la reconstruit, la renforce… pour mieux grandir.
Et ces fringales soudaines ? Peut-être le bébé chuchotait-il ce dont sa mère manquait…
Plus étonnant encore : des études ont retrouvé des cellules fœtales dans le cerveau de certaines mères… dix-huit ans après l’accouchement.
N’est-ce pas merveilleux ?
Si vous êtes mère, vous savez : ce lien subtil, cette capacité à ressentir votre enfant, même loin de vous.
Aujourd’hui, la science le confirme : vous les portez encore en vous, bien longtemps après leur naissance.
Et je trouve cela infiniment beau.