
22/07/2025
🔬💡 Et si on pouvait savoir, en moins de trois semaines, si un traitement contre le cancer fonctionne ?
C’est le pari audacieux de l’ingénieur biomédical Thomas Gervais, professeur à Polytechnique Montréal et chercheur membre de l'Institut du cancer de Montréal au Centre de recherche du CHUM.
Aujourd’hui, une patiente atteinte d’un cancer de l’ovaire peut attendre jusqu’à 12 mois avant de savoir si la thérapie agit. Une attente insoutenable, quand chaque jour compte.
Grâce à la microfluidique, ces mini-laboratoires portables - plus petits qu’un téléphone – permettent de tester plusieurs traitements à partir d’un simple prélèvement tumoral.
💧 Microgouttes, cellules et traitements y circulent dans des canaux invisibles, sans besoin d’équipement lourd ni de grande expertise.
🧪 Résultat : une médecine plus rapide, plus accessible, plus personnalisée. Et moins dépendante de modèles animaux peu prédictifs pour l’humain.
Ce que propose Thomas Gervais ? Un changement de paradigme. Une technologie qui rapproche la science du lit du patient - et qui pourrait devenir aussi discrète qu’essentielle. Comme les puces électroniques l’ont été pour la tech, les puces biologiques s’annoncent comme un pilier de la médecine du futur.
👉 À lire dans Québec Science :
https://www.quebecscience.qc.ca/technologie/micro-labo/