Caroline Désilets

11/21/2025

✨ Et si on arrêtait de chercher le grand déclic… pour honorer enfin les petites transformations qui changent tout ? ✨

Lundi, j’ai raconté ce moment où j’ai déposé les armes sur la scène… 🗡️🛡️ et ça m’a fait réaliser quelque chose d’important : ce n’était pas la première fois que je déposais quelque chose. Pas la première fois que je choisissais d’arrêter de me battre contre ma propre vie.

Parce que déposer les armes, ce n’est pas abandonner. Ce n’est pas être faible. C’est dire : « Ok… j’arrête de résister. » ⚔️➡️💖
J’arrête d’essayer d’être plus forte que la vie.
Je choisis d’apprendre à danser avec elle 💃⛈️

Et honnêtement, j’ai longtemps cru que la transformation ressemblait à un film hollywoodien 🎬✨
Une phrase, un événement, un déclic… et BAM : un 360.
La vie qui change.
Le comportement qui disparaît.
La personne transformée du jour au lendemain.

Mais… ce n’est pas mon histoire.
Et peut-être pas la tienne non plus.

Moi, je me transforme en couches.
D’abord une compréhension mentale… 🧠
puis un test dans la vraie vie…
puis un recul…
puis un retour…
jusqu’à ce que ça descende vraiment dans mon corps, dans mes cellules 🌱

Déposer les armes sur la scène, c’était une couche de plus.
Une permission.
Une reconnaissance intérieure :
je n’ai pas besoin de contrôler la vie pour avancer avec elle.

Et quand j’y pense, ces 8 dernières années sont remplies de ces petits gestes-là. De ces reculs qui ont ouvert des chemins. De ces morts symboliques qui ont laissé de la place pour renaître 🕊️

On ne parle pas assez de ça.
De ces transformations silencieuses.
De ces renaissances discrètes mais puissantes.
De ces moments où on ne change pas tout…
mais on change quelque chose.
Et ça suffit pour créer une vie différente ✨

Parce que la vraie transformation n’est pas obligatoirement spectaculaire.
Elle peut être progressive.
Elle peut être discrète.
Elle peut se faire en douceur.

Dans mes accompagnements, c’est exactement ça que j’offre :
un espace pour transformer ta vie un petit pas à la fois 👣
Une petite prise de conscience après l’autre 💡
Des micro-choix répétés.
Et ça, c’est souvent ce qui change tout.

Parce qu’on n’a pas besoin d’un 360 pour renaître. On a juste besoin d’un mouvement sincère… dans la bonne direction ➡️💗

Alors j’ai envie de te demander :
Toi, tu te transformes comment?
En feu d’artifice 🎆 ou en couches qui se déposent doucement ? 🌙

11/19/2025

✨ Un petit moment WOW de ma journée ✨

Ce matin, j’étais dans les classes de maternelle 5 ans à l’école Saint-Joseph, où j’offre chaque semaine des ateliers de pleine conscience, méditation et yoga depuis maintenant 6 semaines.

À la fin de chaque atelier, je demande aux enfants leur moment préféré… et j’aime leur demander ensuite :
« Qu’est-ce que ça t’a fait dans ton corps ? »
« Comment tu as senti ça à l’intérieur ? »
Parce que j’adore les amener à prendre conscience de ce qu’ils vivent réellement… au-delà des mots, au-delà du « j’ai aimé ça ! »

Et aujourd’hui, au milieu des partages,
c’est l’enseignante qui a levé la main.

Avec un sourire fier et le regard lumineux, elle m’a raconté qu’hier, l’énergie de la classe était comme des petits popcorns prêts à éclater. Alors elle a proposé une courte pause de respiration, comme celles que je fais vivre aux enfants chaque semaine.

Et là… tout a changé.
Les élèves se sont calmés.
Ils ont retrouvé leur centre.
Et ils ont réalisé un travail wow, rempli de présence, de concentration et d’engagement.

Je voyais la fierté sur leur visage pendant qu’elle me racontait ça.
Tout ça, simplement parce qu’ils ont pris quelques respirations ensemble.

Quand je visite les classes, j’enseigne aux enfants des outils simples pour revenir au calme, apaiser leurs émotions et être plus disponibles pour les apprentissages. Et les enseignantes peuvent poursuivre entre mes visites grâce au programme clé en main L’Univers attentif & heureux, qui leur permet de refaire facilement les mêmes exercices avec leurs élèves.

Des moments comme celui-là… ça change tout.
Et ça me touche droit au cœur 💗

P.S. : Je n’ai pas souvent de photos de mes ateliers… je suis toujours tellement absorbée, présente avec les enfants, que j’oublie complètement de sortir mon téléphone ! 😉💛

11/17/2025

Six mois plus t**d… je me sens enfin prête à raconter ce moment qui a changé quelque chose en moi 🌿

Il y a 6 mois jour pour jour, je suis montée sur la scène Lebourgneuf à Québec. C’était une étape marquante de mon parcours de formation ONE… un moment que j’ai très peu partagé…

Pas parce que ce n’était pas important, mais parce qu’à ce moment-là, je ne l’assumais pas encore pleinement. J’avais besoin de le vivre d’abord… de l’intégrer… de le laisser faire son chemin en moi.

Et voilà que six mois plus t**d, je réalise l’impact immense que ce passage sur scène a eu dans ma vie.

Il y avait près de 200 personnes dans la salle, une énergie vivante, bienveillante, vibrante… et un geste symbolique que je n’oublierai jamais.

Aujourd’hui, j’ai envie d’en parler.
D’ouvrir ce chapitre-là avec vous.
Parce que ce que j’ai vécu ce 17 mai-là continue encore de m’accompagner, de me guider, de me transformer.

🌿 Le geste qui a tout changé

Ce jour-là, je suis montée sur scène avec 3 petits objets :
une épée 🗡️ un bouclier 🛡️ et un bout d’armure de chevalier.
Des jouets d’enfants que j’avais soigneusement choisis pour représenter tout ce que j’avais porté intérieurement depuis si longtemps.

Quand mes 15 minutes ont commencé, je les ai simplement déposés au sol.
Pas pour faire un effet.
Pas pour attirer l’attention.
Mais pour incarner un geste que j’avais besoin de poser — un geste que j’avais écrit comme une de mes intentions au tout début de mon parcours ONE : « Arrêter d’essayer d’être plus forte que la vie. »

Ce moment-là, sur scène, est devenu un ancrage pour moi. Un repère vivant, physique, qui me guide, encore aujourd’hui.

Parce que depuis ce 17 mai, il y a des jours plus denses, plus chargés, plus émotionnels…
des journées où je remarque que j’ai encore le réflexe de me durcir, de tenir bon, d’armer mon cœur, d’essayer de tout contrôler.

Et chaque fois, je repense à ce geste-là.
À la sensation de mes mains qui se délestent.
À l’espace qui s’est ouvert en moi 💗
À la légèreté dans ma poitrine 🪶
À ce poids intérieur qui a glissé tout doucement 😌

C’est devenu un rappel très concret :
🌱 de sortir de ma tête,
🌱 de revenir dans mon corps,
🌱 et de me dire avec douceur : « Ok Caroline… on s’incline. »

Pas pour être faible… pour être vraie !

Ce jour-là, j’ai choisi d’arrêter de me battre contre la vie… et de la laisser me traverser. De me permettre de ressentir, d’accueillir ce qui se présente — le doux, le joyeux, l’expansif,
mais aussi ce qui est plus inconfortable, plus difficile, moins agréable.

🌿 Ce que j’ai compris

On porte tous nos propres armes, à notre manière.

Parfois, elles sont subtiles.
Elles prennent la forme d’un “ça va” qui n’est pas vrai…
d’un corps qui se contracte sans qu’on s’en rende compte…
d’un automatisme de performance…
d’un sourire qui masque la tempête…
ou d’un « je suis capable » qui nous éloigne de nos besoins réels.

On croit que tenir le coup, c’est être fort.
Mais la vraie force… elle est ailleurs.

Elle se trouve dans la capacité de se déposer.
De dire la vérité.
De respirer au lieu de résister.
De revenir dans son corps et dans son coeur quand la tête part trop vite.
De se rappeler que la vie ne nous demande pas d’être plus forts qu’elle — juste de rester présents.

Et je le vois chaque jour, dans ma vie et aussi dans l’accompagnement que j’offre :
quand on ose déposer un morceau d’armure, il se passe quelque chose…
Un espace s’ouvre.
Une clarté arrive.
Une douceur s’installe.
La vie recommence à circuler.

🌿 Pour toi, si ça résonne

Depuis ce 17 mai, plusieurs personnes sont venues me dire à quel point ce geste-là les avait touchées, libérées un peu à leur manière.

Parce que notre vulnérabilité, quand elle est vraie, elle devient une permission pour quelqu’un d’autre 💞

Alors j’ai décidé de partager ici quelques photos de ce moment, ainsi que l’enregistrement complet de ma conférence — simplement parce que si ça a pu toucher les personnes présentes ce jour-là, peut-être que ça pourra soutenir quelqu’un d’autre aujourd’hui.

👉 Clique ici si tu as envie de visionner ma conférence : https://drive.google.com/file/d/1HkwwE5s3svJZYmty3kTxxNvE4Yta8SNG/view?usp=sharing

🌿 Et toi…

Est-ce qu’il y a une petite arme, subtile ou lourde, que tu portes encore sans t’en rendre compte ?
Un endroit en toi qui serait prêt, peut-être, à se déposer un peu…
à respirer…
à se laisser accueillir ?

Si tu as envie de partager, je te lirai avec beaucoup de douceur 💗

11/04/2025

✨ Induire du calme, même tout petits… ✨

Ce matin, j’étais en visite dans une classe de maternelle 4 ans, dans le cadre du volet parents.

J’adore ces moments où enfants et parents partagent ensemble l’expérience. Parce que quand les parents sont là, ils captent aussi les enseignements… et peuvent ensuite les réinvestir à la maison 🌿

Nous avons exploré comment ramener le calme à l’intérieur quand nos pensées ou nos émotions s’agitent.

Nous avons fait un peu de yoga, debout et sur chaise — pas toujours besoin de sortir les tapis. Puis nous avons terminé par la création d’une bouteille de calme — une pour chaque élève — pour prolonger la magie en classe ✨

Voir les yeux des enfants s’illuminer… et sentir les enfants et les parents se déposer, c’est précieux 💖

Merci à cette belle classe pour l’accueil, la curiosité et la douceur 💛

Si toi aussi tu souhaites offrir un atelier de pleine conscience, méditation ou yoga dans ton école ou ton milieu éducatif, écris-moi — j’adore semer le calme un souffle à la fois 🌬️

11/03/2025

Tellement beau ✨💖

J’adore ce poème! Et vous, est-ce que ça vous parle ?

Moi : Hé, Dieu ?
Dieu : Oui, bonjour…

Moi : J’ai l’impression de perdre des morceaux. Peux-tu m’aider à les remettre ensemble ?
Dieu : Humm, je préférerais ne pas.

Moi : Mais pourquoi ?
Dieu : Parce que tu n’es pas un casse-tête mon ami.

Moi : Et alors tous ces morceaux de ma vie que j’ai l’impression qui tombent par terre ?

Dieu : Laisse-les là un instant. S’ils sont tombés, c’est qu’ils avaient une raison. Prends le temps de voir si tu as réellement encore besoin de certains d’entre eux.

Moi : Tu ne comprends pas ! J’ai parfois l’impression de me briser!

Dieu : Non, c’est toi qui ne comprends pas.
Tu ne te brises pas, tu es entrain d’éclore. Ce que tu ressens, ce sont des douleurs de croissance via le dépouillement. Tu es en train de te détacher des choses et des personnes qui te retenaient. Tu ne t’effondres pas mon ami, tu te mets simplement en place. Respire. Laisse tomber ce qui ne t’appartient plus et cesse de t’accrocher à des morceaux qui ne te vont plus. Laisse-les tomber. Laisse-les partir. C’est okay.

Moi : Et quand j’aurai fait ça, que restera-t-il de moi ?

Dieu : Les plus belles parties de toi.

Moi : Mais j’ai peur de changer.

Dieu : Je te le répète au risque où je n’ai pas été assez clair : tu ne changes pas ! Tu deviens.

Moi : Deviens qui ?
Dieu : Tu es entrain de devenir celle ou celui que j’ai créé·e : une personne de lumière, d’amour, de bienveillance, d’espoir, de courage, de joie, de grâce et de compassion. Je t’ai façonné·e pour bien plus que ces fragments superficiels auxquels tu t’agrippes par peur ou avidité. Laisse-les tomber. Je t’aime ! Ne change pas… deviens. Deviens ! Deviens qui tu es censé·e être. Je te le redirai encore et encore jusqu’à ce que tu t’en souviennes.

Moi : Voilà qu’un autre morceau qui s’en va.🙂
Dieu : Oui. Laisse-le être.

Moi : Donc… je ne suis pas brisé·e ?
Dieu : Bien sûr que non. Tu te brises juste comme l’aube. C’est un nouveau jour.

Source : Traduction libre de ce texte du poète John Roedel

Bonne semaine les amis (es), je vous souhaite de continuer à devenir:)

Avec gratitude 🙏
Martin

10/31/2025

🎭 Et si on parlait de masques…

Aujourd’hui, c’est l’Halloween 🎃👻
Dans quelques heures, les rues vont se remplir de petits monstres, de princesses et de superhéros. Mais… combien d’entre nous vont aussi porter un masque sans même s’en rendre compte ?

Le masque du “ça va bien, toi ?”
Le masque du “je gère, je suis forte.”
Le masque du “tout est sous contrôle.”

Ces petits déguisements qu’on enfile sans même y penser, pour être acceptés, aimés, pour éviter de déranger ou parce qu’on ne veut pas avoir l’air faible…

Mais à force, est-ce qu’on ne finit pas par s’emprisonner dans un rôle qui nous épuise ou qui nous pèse et nous éloigne de qui nous sommes vraiment ?

Et si, juste pour aujourd’hui, on laissait tomber un de ces masques-là.
Un seul.
Celui qui pèse le plus.

Oser dire qu’on est fatigué.
Oser demander de l’aide.
Oser ne pas sourire.
Oser être vrai.

Parce que la vérité, c’est que le plus beau visage qu’on puisse montrer, c’est celui qu’on a quand on arrête de jouer un rôle.

Alors, dis-moi… toi, quel masque es-tu prête à déposer aujourd’hui ?

10/27/2025

🌿 Ce matin, je retrouve les tout-petits du préscolaire à Saint-Joseph. On va explorer ensemble un thème que j’aime profondément : inviter le calme à l’intérieur de soi.

C’est précieux d’apprendre, dès l’enfance, qu’on peut se déposer, se sentir en sécurité de l’intérieur, même quand tout bouge autour.

Et c’est tout aussi essentiel pour nous, les grands.

J’aime enseigner cela aux enfants, mais aussi le pratiquer moi-même, plusieurs fois par jour. Parce que notre système nerveux a besoin de ces moments d’apaisement. Il ne peut pas toujours rester en mode « alerte », à courir entre mille choses.

Ramener du calme, c’est offrir à son corps un message de sécurité. C’est aussi revenir à ce lieu tranquille en soi, où tout peut se poser.

C’est ce que j’enseigne aux petits, et aussi aux adultes que j’accompagne dans mes espaces méditation, ainsi qu’en coaching.

Apprendre à se ramener à soi, à se sentir en sécurité, simplement, ici et maintenant 💛

Et toi, que fais-tu pour t’entraîner au calme intérieur ? J’ai envie de te lire 🥰

10/23/2025

✨ Savais-tu que… ✨

Je guide des espaces méditations dans deux magnifiques lieux de notre belle ville 💛

🪷 Les Pauses Conscientes au Anāhata Studio
🌿 Les Entraînements Zen chez Espace No Masté

Deux invitations différentes, mais un même souffle : celui de la présence, du calme, du retour à soi.

Ces moments sont des pauses qu’on offre, non seulement à notre corps mais aussi à notre mental. Des espaces pour respirer, ralentir le flot des pensées, se déposer, et simplement écouter ce qui vit à l’intérieur de soi : sensations, émotions, silence.

C’est un doux cadeau à s’offrir, surtout quand la vie va vite.

Si tu ressens l’appel d’expérimenter, viens découvrir à quel point ça fait du bien.

📍 Anāhata Studio → les jeudis midis
📍 Espace No Masté → selon l’horaire en vigueur (souvent lundis ou mardis, matin ou midi)

Je serai heureuse de t’y accueillir 🌸

10/21/2025

🌿 Ce matin, la sensation au plexus solaire n’est plus là. Elle s’est apaisée.

Hier, je l’ai écoutée. J’ai pris le temps de comprendre ce qu’elle voulait me dire… et j’ai réalisé qu’elle parlait d’un petit déséquilibre intérieur.

Pendant les dix jours d’absence de mon amoureux, parti à la chasse, j’avais trouvé un rythme bien à moi. Plus d’espace. Plus de temps pour simplement m’occuper de moi. Et son retour, aussi heureux soit-il, est venu bousculer un peu cet équilibre que j’avais créé.

Ce n’était pas une question d’amour, juste un besoin d’ajustement. Un rappel que chaque relation vivante demande parfois de se redéfinir, d’en parler, d’écouter ce qui a besoin d’être entendu.

On a pris ce temps-là hier soir. Ça a permis de replacer les choses. Et la sensation est disparue.

Comme quoi, souvent, quand on prend le temps d’écouter ce qui serre à l’intérieur, le corps finit par relâcher, doucement.

Et toi, quand un équilibre change, comment tu t’ajustes ?

10/20/2025

Ce matin, je me suis réveillée avec une boule dans le plexus solaire…

Un inconfort. Un petit mal-être difficile à nommer, mais bien présent.

Plutôt que de foncer dans la journée comme si de rien n’était, j’ai pris quelques minutes pour écrire.
Juste pour mettre des mots sur ce que je sentais, voir quel message mon corps cherchait à me transmettre.

Souvent, ces sensations sont comme des messagers discrets : ils apparaissent quand quelque chose a besoin d’être entendu.
Pas forcément réglé, juste reconnu.

Alors aujourd’hui, j’essaie d’en prendre soin, de ralentir un peu et de respirer à travers cette tension, sans la fuir ni la juger.

Et toi, quand un inconfort se présente à l’intérieur, quand ton corps te parle — de stress, d’anxiété ou d’autre chose — comment tu réagis ?

Tu t’arrêtes pour l’écouter… ou tu t’actives pour ne pas le sentir ?

10/19/2025

Ce matin, il pleut chez moi… et je trouve ça bon ! Je trouve que ça fait du bien. Depuis des semaines, le soleil brillait sans relâche, presque chaque jour. Aujourd’hui, la pluie ralentit le rythme, elle apaise.

As-tu déjà marché sous la pluie ?
Ou simplement pris le temps de l’écouter tomber, bien à l’abri, mais tout près quand même…
Ce moment où chaque goutte semble nous envelopper, comme une invitation à se déposer à l’intérieur de soi.

J’aime marcher lors qu’il pleut, quand je suis bien habillée. Sentir l’air frais, l’humidité, la vie qui respire autrement. Et j’aime aussi rester dehors sous un petit toit, bien à l’abri, juste écouter le son régulier des gouttes, me laisser bercer.

Cette pluie ce matin m’amène un calme dont j’avais besoin. Un ralentissement doux, naturel, que j’accueille pleinement.

Et toi, comment tu vis ces journées de pluie ?
Tu as envie de t’y déposer aussi ? 🌧️

10/17/2025

✨ Un mois post-Vipassana ✨

Je n’ai pas encore pris le temps de raconter tout ce que j’y ai vécu, mais aujourd’hui, j’ai envie de reprendre là où je m’étais arrêtée.

Jour 2 et 3

C’est un peu flou… c’était long ! Mon esprit était agité, dispersé, fuyant même par moments… Souvent en fait, pour être honnête. Et pourtant, j’étais là pour quelques chose de si important : entraîner mon esprit à revenir, encore et encore, dans l’instant présent.

Cette pratique s’appelle « Anapana » : l’attention consciente au souffle. C’est simple, et pourtant si exigeant. Observer la respiration sans la contrôler, et sans fuir.

Chaque distraction devient alors un miroir. Un rappel de tout ce qui, au quotidien, tire notre esprit ailleurs, de tout ce qui embrouille nos pensées sans qu’on s’en rende compte. Et le seul travail, encore et encore, c’est de revenir au souffle.

Je suis partie là-bas avec une intention claire : entraîner mon attention et retrouver mon focus, car depuis un certain temps, j’avais remarqué que mon attention se dispersait, éparpillée entre mille petites choses du quotidien.

J’ai donc choisi d’aller à la source : en prenant la responsabilité d’entraîner mon attention pour ensuite la diriger vers ce que je veux réellement nourrir, ce que je veux voir fleurir chaque jour,
par la qualité de ma présence.

Et c’est exactement ce que j’ai entraîné : ma présence. Ma présence attentive à l’instant présent, à travers ma respiration. Minute après minute. Heure après heure. Du matin au soir.

Parce que, dans le fond, notre attention est l’endroit où notre vie se dépose. Et j’avais envie de reprendre la maîtrise de mon attention afin qu’elle s’enracine là où c’est vivant, vrai, essentiel.

Et même après un tel entraînement de l’attention, je réalise à quel point c’est une pratique vivante, à entretenir chaque jour. Choisir, encore et encore, où je dépose mon regard, mon énergie, ma présence. Et me ramener, doucement, chaque fois que je me disperse.

Et toi, comment se porte ton attention ces temps-ci ?

Penses-tu, toi aussi, que l’attention se cultive un peu comme un muscle ?