11/15/2024
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📣🧠 Un message aux joueur·euses de la part d'un chercheur en commotions cérébrales et ancien hockeyeur, William Archambault (Ph.D.).
𝗦𝗶 𝘁𝘂 𝗲𝘀 𝘂𝗻 𝗷𝗲𝘂𝗻𝗲 𝗾𝘂𝗶 𝗮 𝗱𝗲𝘀 𝘀𝘆𝗺𝗽𝘁𝗼̂𝗺𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗼𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗰𝗲́𝗿𝗲́𝗯𝗿𝗮𝗹𝗲, 𝗷𝗲 𝘁’𝗶𝗻𝘃𝗶𝘁𝗲 𝗮̀ 𝗲𝗻 𝗽𝗮𝗿𝗹𝗲𝗿.
D’abord, je te comprends, c’est difficile de parler d’une commotion cérébrale, surtout quand on veut continuer à jouer. En tant qu’ancien joueur, je sais qu’il peut y avoir de la pression. On veut donner le meilleur de soi-même pour son équipe et c’est normal, car on aime compétitionner. On a aussi l’impression qu’on pourrait perdre quelque chose si on en parle.
𝗠𝗮𝗶𝘀 𝗷𝗲 𝘁’𝗶𝗻𝘃𝗶𝘁𝗲 𝗮̀ 𝗿𝗲́𝗳𝗹𝗲́𝗰𝗵𝗶𝗿 𝗮̀ 𝗰𝗲 𝗾𝘂𝗲 𝘁𝘂 𝗽𝗼𝘂𝗿𝗿𝗮𝗶𝘀 𝗽𝗲𝗿𝗱𝗿𝗲 𝗲𝗻 𝗻𝗲 𝗹𝗲 𝗳𝗮𝗶𝘀𝗮𝗻𝘁 𝗽𝗮𝘀. Continuer à jouer avec une commotion est risqué. Le cerveau n’est pas comme les autres organes. Il contrôle tout. Si le cerveau ne guérit pas bien, ce sont tes bras, tes jambes, ton cœur et tes poumons qui peuvent en souffrir aussi.
Les commotions ont un impact sur l’ensemble de ton corps et leurs conséquences se ressentent sur le long terme. Ton cerveau, tu en auras besoin toute ta vie. J’ai un ami qui vit aujourd’hui avec des symptômes permanents : nausées, maux de tête… Il y a des jours où il ne peut pas travailler, voir ses amis ou faire du sport. S’il avait eu une blessure au bras, il aurait peut-être eu des difficultés à lancer un ballon, mais il aurait pu faire tout le reste. Les conséquences ne sont pas comparables.
Je t’encourage donc vraiment à en parler. Tes coéquipiers seront motivés à porter l’équipe pendant ton absence et te soutiendront pour revenir de manière sécuritaire.
Fais confiance à ton coach et à ton thérapeute pour respecter ton rétablissement et t’aider à revenir à 100 %. En leur parlant, tu augmenteras tes chances de poursuivre ta carrière, quel que soit le niveau auquel tu veux jouer.
- William Archambault