05/01/2025
Cliente : Femme de 34 ans, enseignante, se dit "à bout de souffle" depuis plusieurs mois.
Motifs de consultation :
• Réveil vers 3–4h du matin, difficile retour au sommeil
• Anxiété constante, sensation d’être "en hypervigilance"
• Tensions dans la poitrine et mâchoire
• Difficulté à se déposer le soir, même quand elle est fatiguée
• Impression d’avoir « perdu l’accès à son calme »
1. Approche en herboristerie
Lors de notre première rencontre, j’ai pris le temps d’explorer ses symptômes mais aussi son mode de vie, ses habitudes de sommeil, son alimentation, son cycle hormonal, ses antécédents émotionnels.
Plantes choisies :
• Passiflore (Passiflora incarnata) : pour calmer l’anxiété avec une composante
mentale importante (ruminations, pensées en boucle).
• Aubépine (Crataegus oxyacantha) : pour apaiser le cœur sur le plan physique
et émotionnel, utile pour le sentiment d'oppression thoracique.
• Mélisse (Melissa officinalis) : douce et relaxante, facilite la digestion et soutient
le système nerveux.
→ Je lui ai proposé une teinture-mère combinée, prise 2 à 3 fois par jour, et une tisane apaisante le soir comme rituel.
2. Exploration somatique
Lors des séances suivantes, nous avons exploré ses sensations corporelles en lien avec les moments d’anxiété :
• Observation du point de tension dans la poitrine
• Visualisation d’un espace de calme dans le bas-ventre
• Travail de micro-mouvements doux pour relâcher les épaules et la mâchoire
• Invitation à identifier les sensations de “juste assez de sécurité” dans le corps
(versus chercher le calme absolu)
Nous avons aussi utilisé des images symboliques et de l'imagination active pour l’aider à habiter ses sensations différemment, sans les fuir ni les amplifier.
Après quelques semaines :
• Elle dort plus facilement et reste endormie jusqu’au matin la majorité des nuits.
• Elle se sent plus ancrée dans son corps et utilise spontanément certains
exercices avant de dormir ou lorsqu’elle sent l’anxiété monter.
• Elle a intégré un rituel du soir avec sa tisane, une lumière douce, et un retour à
elle-même — qu’elle appelle maintenant "mon moment de paix".