Centre ésotérique Horakty

Centre ésotérique Horakty Le Centre Horakty est une académie d'enseignement et d'études des hautes sciences ésotériques e

Le Centre Ésotérique Horakty vous souhaite une bonne année 2023 !Puisse cette année être riche en spiritualité, et vous ...
01/08/2023

Le Centre Ésotérique Horakty vous souhaite une bonne année 2023 !

Puisse cette année être riche en spiritualité, et vous apporter abondance, paix, santé et bonheur.

Puisse vos efforts être récompensés, et que chacun reçoive ce qu'il mérite.

DU SPIRITUS MUNDILe spiritus mundi est notre grande inconnue, sans lequel rien ne peut se faire. Certains disent qu’il s...
11/22/2022

DU SPIRITUS MUNDI

Le spiritus mundi est notre grande inconnue, sans lequel rien ne peut se faire.
Certains disent qu’il s’agit de la rosée, mais comme nous l’avons vu, il n’est pas question ici de la rosée vulgaire, cette humidité qui tombe durant la nuit sur le sol et que certains récoltent avant le lever du Soleil.
Les philosophes ont usé de métaphores pour cacher les matières de l’oeuvre et leurs effets. Notre rosée désigne à la fois notre matière, la façon de l’appliquer, son origine philosophique, et son effet dans l’oeuvre.
Jean Laplace, dans ses commentaires du Mutus liber, nous dit à juste titre à propos de la rosée, que «Plusieurs chymistes ont regardé la rosée des mois de mai et septembre comme la matière de l'Œuvre hermétique fondée sans doute sur ce que plusieurs auteurs ont avancé que la rosée était le réservoir de l'esprit universel de la Nature... mais quand on médite sérieusement sur les textes des vrais Philosophes dans lesquels ils parlent de rosée, on est bientôt convaincu qu'ils n'en parlent que par similitude et que la leur est une rosée proprement métallique.»

En réalité, tout, y compris l’esprit universel que nous cherchons, provient de notre unique et première matière dont, nous dit Hermes, tout a été fait par adaptation.
Fulcanelli nous dit à ce sujet dans les mysteres des cathedrales que “l’Esprit universel, corporifié dans les minéraux sous le nom alchimique de Soufre, constitue le principe et l’agent efficace de toutes les teintures métalliques”. Puis il rajoute à un autre endroit qu’ “Il est donc nécessaire que le corps périsse, qu’il soit crucifié et qu’il meure si l’on veut extraire l’âme, vie métallique et Rosée céleste qu’il tenait enfermée.”

C’est parce que nous travaillons sur la substance première, présente dans toute chose de façon différenciée, mais subsistante dans notre matière première dans sa forme la plus pure, encore indifférenciée, que notre esprit est qualifié d’universel.
L’artiste capte l’esprit du monde en l’extirpant de notre matière, en la dégageant de sa gangue.
Il nous faut donc un agent igné pour la dégager, et un récipient pour la conserver, que certains philosophes comme Batsdorff nomme filet ou lion vert, d’autres comme fulcanelli vase, certaines illustrations le représente comme une fontaine, un bain, une goutte ou encore un matras. L’appeler une coupe est également approprié, car le sang du christ n’est-il pas contenu dans la coupe du graal ?
La coupe et le sang, le récipient et le contenant sont une seule et même chose, venant d’une seule et même racine.
L’artiste la ressent par ses effets vibratoires et énergétiques, il observe son activité au sein de son laboratoire, mais il est conscient que le véritable sujet de l’oeuvre est d’une origine plus divine qu’humaine, et c’est lui qui sera son guide tout au long de l’oeuvre, à la fois intérieurement et extérieurement.

DE LA MULTIPLICITE DES VOIES – 2/2Comme le disent les vrais philosophes, il n’y a, en effet, qu’une seule et unique mati...
11/19/2022

DE LA MULTIPLICITE DES VOIES – 2/2

Comme le disent les vrais philosophes, il n’y a, en effet, qu’une seule et unique matiere pour faire le magistere des Sages, et cette matière ne peut avoir racine que dans le règne minéral.
Consequemment, la spagyrie, qui se veut être la confection d’elixirs à partir du règne végétal, n’a aucun lien avec la pratique de l’Alchimie.
Même en ce qui concerne les opérations comme la calcination, distillation, sublimation, etc, elles ne correspondent en rien avec les opérations que les Alchimistes effectuent sur la matiere du grand œuvre.
La spagyrie opère comme opère la chimie courante, excepté le fait qu’au lieu d’employer un vocable moderne, ils emploient un vocable alchimique. Certes cela rend l’art spagyrique plus attrayant, plus mystérieux, mais cela cause une énorme confusion entre Alchimie et spagyrie, faisant passer notre science pour, au final, de la chimie commune, et notre propos de réintégrer l’Homme dans sa nature divine, pour des réalisations de nature commune, sans effet réel et conséquent sur l’état vibratoire de l’artiste ou sur les transformations profondes de sa conscience et de sa nature.

Voici ce que dit Fulcanelli dans les demeures philophales, après avoir décrit plusieurs procédés de chimie courante et de spagyrie :
“ Travaille maintenant qui voudra ; que chacun conserve son opinion, suive ou méprise nos conseils, peu nous importe.
Nous répéterons une dernière fois que, de toutes les opérations décrites bénévolement en ces pages, aucune ne se rapporte, de près ou de loin, à l’alchimie traditionnelle ; aucune ne peut être comparée aux siennes.
Muraille épaisse qui sépare les deux sciences, obstacle infranchissable à ceux qui sont familiarisés avec les méthodes et les formules chimiques. Nous ne voulons désespérer personne, mais la vérité nous oblige à dire que ceux-là ne sortiront jamais des voies de la chimie officielle, qui se livrent aux recherches spagyriques.”

En réalité le règne végétal et animal est déjà fortement éloignée de la matière premiere que recherche les Alchimistes.
Plus le règne est différencié, complexe dans ses fonctions et développé dans sa conscience (par rapport aux autres règnes bien sur), moins il nous est possible de retrouver la matiere originelle dont Dieu s’est servi pour faire toute chose.
Si nous avions une espèce végétale qui contiendrait la substance originelle indifférenciée que recherche l’Alchimiste, cette espèce aurait alors la possibilité de s’adapter à n’importe quelle situation ou circonstance, et de devenir n’importe quelle espèce dès sa naissance, et d’engendrer une espèce différente, car la différenciation se serait faite selon son environnement, par adaptation.
Or nous voyons qu’il n’en n’est rien. Un gland de chêne planté en terre donnera un chêne et pas autre chose.
Jamais une espèce d’un règne ne pourra s’accoupler avec celle d’un autre règne, ou engendrer autre chose que sa propre espèce. Nature se réjouit en Nature et surmonte Nature, mais dans sa propre Nature.

Fulcanelli nous dit à ce propos, dans les demeures philosophales :
“C’est pour détourner l’apprenti du chemin de l’erreur que les auteurs anciens lui enseignent de toujours suivre la nature. Parce que la nature n’agit que dans l’espèce qui lui est propre, ne se développe ni ne se perfectionne qu’en elle-même et par elle-même, sans qu’aucune chose hétérogène vienne entraver sa marche ou contrarier l’effet de son pouvoir générateur.”

Il en va de même dans le Grand-Œuvre. Travailler sur des espèces végétales ou animales ne pourra rien donner d’autre qu’un produit dont la nature est différenciée et orienté vers le même règne.
Cela n’enlève en rien la nature divine de l’esprit qui anime cette espèce. Cependant cet esprit diffère en propriétés, en potentialités, et surtout, en fréquence vibratoire.
C’est cette différenciation qui oriente l’action de cet esprit. Or, ce que nous recherchons pour débuter notre œuvre est une matière qui contient la fréquence vibratoire originelle, celle du Fiat Lux des origines premiers, celle qui contient, comme le dit les anciens, l’ADN de Dieu.
Ceux qui prétendent que nous pouvons faire la pierre avec n’importe quelle matière de n’importe quel règne sont les mêmes qui affirment aussi qu’ils obtiennent un élixir différencié. L’Alchimie et la Spagyrie sont deux sciences distinctes et leurs réalisations et procédés sont bien différents.

Si vous voulez vous adonner a la science alchimique, il est primordial de débuter avec la vraie et unique matière première des philosophes, et œuvrer sur elle. En dehors de ce minerai, vous faites tout autre chose, sauf de l’Alchimie. Pour ceux qui cherchent à suivre la voie des anciens Philosophes, l’Alchimie se situe au-delà des réalisations du monde sublunaire. Il y a cependant, beaucoup de bénéfices à se servir des plantes pour nos besoins, et que cette science a tout intérêt a se développer davantage. Notre propos ici concerne seulement la confusion qui peut y avoir entre la Spagyrie et l’Alchimie, tout simplement.

DE LA MULTIPLICITÉ DES VOIES – 1/2Beaucoup s’obstinent à vouloir voir dans les écrits des philosophes, une multiplicité ...
11/17/2022

DE LA MULTIPLICITÉ DES VOIES – 1/2

Beaucoup s’obstinent à vouloir voir dans les écrits des philosophes, une multiplicité de voies différentes.
On nous parle de la voie des 7 métaux de Nicolas Flamel dans lequel il faut utiliser de l’or et de l’argent pur, de la voie sèche, de la voie humide, de la voie du splendor solis, de voie interne, voie externe, voie longue, voie brève, voie sacerdotale, voie royale, bref, comme nous disions, autant de voies que d’individus.
Pourtant, tous les auteurs ont toujours parlé d’une seule et même chose.

Tous les auteurs disent très clairement qu’il ne faut pas utiliser l’or et l’argent vulgaire pour faire le grand Œuvre.
Comment peut-on penser un instant que Flamel baserait son œuvre sur un amalgame de 7 métaux vulgaires ! C’est par manque de jugeote et de sagacité qu’on en vient à des conclusions pareilles.
Les 7 métaux ont toujours représenté les 7 régimes de la pierre. C’est une façon allégorique de transmettre un savoir. De même que la voie sèche et la voie humide ne sont que d’autres mots pour désigner les 2 grandes opérations de l’œuvre : dissous et coagule.
nous pouvons lire dans plusieurs ouvrages la maxime hermétique suivante : une matière, une voie, un fourneau, ce qui est assez explicite, et suffisamment important pour être mentionné par plusieurs philosophes tels que Fulcanelli, Bernard le Trévisan, le Sancelrien Tourangeau ou encore Limojon de Saint-Didier, Zosime de Panopolis, Philalèthe, Cyliani, Roger Bacon, pour n’en citer que quelques-uns.

La confusion vient du fait que les Philosophes n’ont jamais décrit entièrement l’œuvre au complet, mais toujours une partie de l’œuvre, soit sur les mercures, sur le mercure philosophique, sur les opérations du grand-Œuvre, les travaux d’hercule, les sublimations, la voie sèche ou humide, et ce, suivant leur propre lexique et allégories selon qu’ils soient plus des hommes de guerre, des moines, ou des chimistes, comme Geber ou Henckel par exemple.

Fulcanelli nous dit dans le Mystère des cathédrales : « Procédé simple et complet qui ne comporte qu’une voie, n’exige qu’une matière, ne réclame qu’une opération. « Celui qui sait faire l’œuvre par le seul mercure a trouvé tout ce qu’il y a de plus parfait. » Tel est du moins ce qu’affirment les plus célèbres auteurs »

Mais à ce sujet, Limojon de Saint-Didier est encore plus éloquent. Il nous dit d’abord dans l’ancienne guerre des chevaliers : « Or qu’il est véritable, que la medecine de nostre Pierre est une chose, un vaisseau, une conjonction. Tout l’artifice commence par une chose, et finit par une chose : bien que les Philosophes dans le dessein de cacher ce grand art décrivent plusieurs voyes»

Puis dans l’entretien d’Eudoxe et de Pyrophile il surenchérit : « Vous voyés donc qu’à proprement parler, il n’y a qu’une voye, comme il n’y a qu’une intention dans le premier œuvre, et que les Philosophes n’en décrivent plusieurs, que parce qu’ils considèrement les différents degrés de depurations, comme autant d’operations et de voyes différentes, dans le dessein de cacher ce grand art. »

DES OPÉRATIONS DU GRAND-OEUVRE les opérations dont parlent les Philosophes sont très éloignés des opérations du même nom...
11/13/2022

DES OPÉRATIONS DU GRAND-OEUVRE

les opérations dont parlent les Philosophes sont très éloignés des opérations du même nom qu’utilisent la chimie. La description qu’ils font des opérations sont applicables uniquement au sujet des sages, ce qui rend l’identification de la matière première difficile, car par diverses matières nous pouvons obtenir les couleurs de l’oeuvre.
Le noir s’obtient pratiquement avec toutes les matières, le blanc, et surtout le rouge, sont aussi faciles à obtenir, même avec des matières qui diffèrent de celle de l’oeuvre.
C’est ce qui sème la confusion dans l’esprit des Artistes et des chercheurs, mais il faut comprendre une chose, c’est que le Grand-Œuvre coincide dans toutes ses opérations, avec toutes les descriptions qu’en font les vrais Philosophes. Il faut, comme le dit le Philalèthe, que la lumière se fasse sur les écrits des auteurs, et mieux vaut prendre l’exemple du Sancelrien Tourangeau et d’abord entendre et concilier dans son esprit tous les auteurs, au moins sur les premières étapes, avant d’entreprendre quoique ce soit dans l’oeuvre. Cela nous parait plus sage.

Alors le Grand-Œuvre ne se fait pas tout seul, et les imbibitions ne sont pas les seules manipulations que l’artiste doit entreprendre. Les Philosophes parlent de 7 opérations, et de la répétition de plusieurs opérations. Toutes ces opérations cependant se résument à 2 principes qui sont SOLVE ET COAGULA. De plus, le fait que les Philosophes aient autant écrit sur les opérations de l’oeuvre devrait vous mettre tout de même la puce à l’oreille, que l’oeuvre necessite de nombreuses manipulations et que l’intervention de l’artiste est nécessaire. L’artiste doit jouer son rôle de créateur et en controler les aspects, s’il veut mettre à l’épreuve sa compréhension et valider sa connaissance.
Jacques Tesson nous donne ces paroles pleines de vérité :
« Ceux qui veulent faire notre Œuvre par digestions, par distillations vulgaires et par sublimations semblables, et d’autres par triturations ; tous ceux-là sont hors du bon chemin, en grande erreur et peine, et privez de jamais y parvenir, pour ce que tous ces noms, et mots, et manières d’opérer, sont noms, mots et manières métaphoriques. »

Pour finir, terminons avec cette citation de Limojon St-Didier, qui résume parfaitement tout ce que nous venons de dire :
“La matiere n’a besoin que d’estre dissoute, et ensuite coagulée; la mixtion, la conjonction, la fixation, la coagulation, et autres semblables operations, se font presque d’elles mesmes : mais la solution est le grand secret de l’art. C’est ce point essentiel que les Philosophes ne révèlent pas. Pour arriver à cette fin, plusieurs opérations sont requises, qui ne tendent toutes qu’à un même but, ne sont dans le fond considérées par les Philosophes, que comme une seule et même opération, diversement continuée.”

DE L’HÉRITAGE DES ANCIENS PHILOSOPHES – 3/3Chaque auteur aborde l’oeuvre d’un aspect différent. Bien qu’ils emploient de...
11/12/2022

DE L’HÉRITAGE DES ANCIENS PHILOSOPHES – 3/3

Chaque auteur aborde l’oeuvre d’un aspect différent.
Bien qu’ils emploient des symboles et des noms différents, ils font toujours référence aux mêmes corps, aux mêmes principes, et aux mêmes opérations. C’est toute cette variété qui rend l’étude des anciens écrits un véritable travail d’hercule, et à ce sujet nous devons citer le merveilleux travail qu’à fait fulcanelli, en dépouillant la science par une approche différente, jamais faite auparavant, tout en conservant la rigueur et la tradition qu’exige la transmission initiatique.

Quant à l’étude des auteurs, la seule façon de faire sortir de ce labyrinthe et de lever le voile d’Isis, c’est de trouver le point commun ou se rejoignent tous les bons philosophes.
Comme le dit le Sancelrien Tourangeau, il faut concilier en esprit tous les auteurs ; et Limojon de St-Didier confirme avec raison que “Comme c’est une vérité constante (en parlant de la science hermétique), qui entend parfaitement un véritable Philosophe, les entend asseurement tous.”
Ce n’est pas parce qu’on n’a pas soi-même réussi ou entendu correctement les Philosophes, qu’il faut créer une pseudo-science alternative à partir de ses propres conclusions, qui plus est si le travail en laboratoire n’a rien donné.
Voyons un peu ce que les philosophes nous disent sur la manière d’entendre les anciens.

Poursuivons toujours avec Limojon de St-Didier :
“Les Philosophes n’ont point de moyen plus asseuré, pour cacher leur science à ceux qui en sont indignes, et la manifester aux Sages, que de ne l’expliquer que par des allegories dans les points essentiels de leur art; c’est ce qui fait dire à Artéphius, que cet art est entièrement cabalistique, pour l’intelligence duquel, on a besoin d’une espece de revelation; la plus grande pénétration d’esprit, sans le secours d’un fidele ami, qui possède ces grandes lumières, n’estant pas suffisante, pour démêler le vray d’avec le faux; aussi est-il comme impossible, qu’avec le seul secours des livres, et du travail, on puisse parvenir à la connoissance de la matière, et encore moins à l’intelligence d’une pratique si singulière, toute simple, toute naturelle, et toute facile qu’elle puisse estre.
Je vous asseure que je me suis terriblement rompu la teste, pour tacher de trouver le point essentiel dans lequel ils (les philosophes) doivent tous s’accorder, bien qu’ils se servent d’expressions si différentes, qu’elles paroissent mesme fort souvent opposés. Les uns parlent de la matière en termes abstraits, les autres, en termes composés : les uns n’expriment que certaines qualités de cette matière; les autres s’attachent à des propriétés toutes différentes : les uns la considèrent dans un estat purement naturel, les autres en parlent dans l’estat de quelques uns des perfections qu’elle reçoit de l’art; tout cela jette dans un tel labyrinthe de difficultés, qu’il n’est pas estonnant, que la pluspart de ceux qui lisent les Philosophes, forment presque tous des conclusions différentes.”

Le Sancelrien Touraneau, dans ses lettres :
“je m’étonne, depuis qu’il a plu à la Divine Providence de m’ouvrir les yeux, comment j’ai pu être tant d’années à employer en lectures, et tant de temps pour comprendre une chose si aisée, n’y ayant pas un seul des vrais Philosophes qui ne parle clairement, n’enseigne la première matière et ne la nomme suffisamment pour la faire comprendre les uns d’un façon, les autres d’une autre, suivant les différentes opérations par ou elle passe.”

Arnaud de Villeneuve, dans le rosaire des philosophes :
“Nombreux étaient ceux, même au sein de la corporation, qui se plaignaient de la «langue nébuleuse» de l'alchimie. Et ce que les alchimistes nous révèlent de leurs moyens d'expression n'est pas fait pour nous faciliter la tâche. «Lorsque nous disons ouvertement les choses, nous ne disons en fait rien du tout. Mais, lorsque notre langage est chiffré et mis en images, nous voilons la vérité. »

Dom Pernety, dans son Dictionnaire :
“Les Philosophes n'expriment point le vrai sens de leurs pensées en langage vulgaire, & il ne faut pas les interpréter suivant les idées que présentent les termes en usage pour exprimer les choses communes. Le sens que présente la lettre n'est pas le leur. Ils parlent par énigmes, métaphores, allégories, fables, similitude, & chaque Philosophes les tourne suivant la manière dont il est affecté.
Un Adepte Chymiste explique ses opérations philosophiques en termes pris des opérations de la Chymie vulgaire; il parle de distillations, sublimations, calcinations, circulations, &c., des fourneaux, des vases, des feux en usage parmi les Chymistes, comme ont fait Géber, Paracelse, &c. Un homme de Guerre parle de sièges, de batailles, comme Zachaire. Un homme d'Église parle en termes de morale, comme Basile Valentin dans son Azoth. Ils ont en un mot parlé si obscurément, en des termes si différents, & en des styles si variés qu'il faut être au fait pour les entendre, & qu'un Philosophe serait très souvent embarrassé pour en expliquer totalement un autre.
Les uns ont varié les noms, changé les opérations; les autres ont commencé leurs livres par le milieu des opérations, les autres par la fin; quelques-uns ont entremêlés des sophistications; celui-là a omis quelque chose, celui-ci a ajouté du superflu.”

Fulcanelli, dans le mystère des cathédrales :
“Comment établir une concordance satisfaisante entre tant d’images diverses, de textes contradictoires ? c’est pourtant le seul moyen que nous ayons de reconnaitre la bonne route parmi tous ces chemins sans issue, ces impasses infranchissables, qui nous sont proposés et tente le néophyte impatient de cheminer.
Le disciple en tirera plus de profit (en parlant de ses ouvrages), à condition, toutefois, qu’il ne méprise point les œuvres des vieux philosophes, qu’il étudie avec soin et pénétration les textes classiques, jusqu’à ce qu’il ait acquis assez de clairvoyance pour discerner les points obscurs du manuel opératoire.”

Nous voyons donc que les auteurs nous ont bel et bien laissé un héritage précieux. Leur leg sont une porte d’entrée sur l’égrégore alchimique, mais cela ne suffit pas. Il faut une certaine préparation spirituelle, il faut être dénué d’orgueil, d’avidité et d’autres sentiments du même genre, et il faut surtout être amoureux de Dieu, de la connaissance, et de son prochain; car le Grand-Œuvre s’intègre dans le grand processus de Réintégration individuelle, mais aussi collective et universelle.
Un homme ne devient illuminé que pour illuminer son prochain et participer à des œuvres d’ordre supérieures et divines. C’est pourquoi les philosophes enseignent que la connaissance de nos principes s’acquiert par révélation, que la méditation et la prière, ou Théurgie, sont une part essentielle de la démarche initiatique et hermétique.
Toute démarche réellement initiatique nécessite l’intervention d’un élément non-humain. L’éveil spirituel, le véritable éveil sur les plans divins, ne peut se faire qu’avec la présence de cet agent inconnu et divin.

DE L’HÉRITAGE DES ANCIENS PHILOSOPHES – 2/3Toute la masse et la substance de cette science est transmise, nous disent le...
11/09/2022

DE L’HÉRITAGE DES ANCIENS PHILOSOPHES – 2/3

Toute la masse et la substance de cette science est transmise, nous disent les auteurs, de façon cabalistique.
La Cabale, cheval de somme qui porte la science, parle la langue sacrée et universelle.

Fulcanelli est sans aucun doute l’un des plus détaillé à ce sujet. Voici ce qu’il en dit :

“ la cabale, en effet, nous a toujours été d’une grande utilité. Elle nous a permis, sans truquer la vérité, sans dénaturer l’expression, sans falsifier la Science, ni nous parjurer, de dire plusieurs choses qu’on chercherait vainement dans les livres de nos prédécesseurs. Parfois, en présence de l’impossibilité ou nous nous trouvions d’aller plus loin sans violer notre serment, nous avons préféré le silence aux allusions décevantes, le mutisme à l’abus de confiance.
La cabale hermétique s’applique aux livres, textes et documents des sciences ésotériques de l’antiquité, du moyen age et des temps modernes.
Contrairement à la kabbale hébraique, la cabale hermétique est une véritable langue. Et, comme la grande majorité des traités didactiques de sciences anciennes sont rédigés en cabale, ou qu’ils utilisent cette langue dans leurs passages essentiels; que le grand Art lui-même, selon le propre aveu d’Artephius, est entièrement cabalistique, le lecteur n’en peut rien saisir s’il ne possède au moins les premiers éléments de l’idiome secret.
La cabale hermétique est une précieuse clef, permettant à qui la possède d’ouvrir les portes des sanctuaires, de ces livres fermés que sont les ouvrages de science traditionnelle, d’en extraire l’esprit, d’en saisir la signification secrète. (…) Elle porte, d’ailleurs, le nom et l’esprit de la chevalerie ou cabalerie médiévale, lourd bagage de vérités ésotériques transmis par elle à travers les âges. C’était la langue secrète des cabaliers, cavaliers ou chevaliers. Initiés et intellectuels de l’antiquité en avaient tous la connaissance.
C’est parce que la cabale fournit la cause, donne le principe, révèle la source des sciences, que son hiéroglyphe animal a reçu le nom spécial et caractéristique qu’il porte. Connaitre la cabale, c’est parler la langue de Pégase, la langue du cheval.”

Donc nous avons déjà établi qu’il y a effectivement une méthode bien réelle que nous ont laissé les anciens, que cette méthode a beaucoup de rapports avec la Cabale, et qu’il faut être un minimum inspiré pour comprendre la philosophie sacrée. Car comme les auteurs aiment le répéter, l’Alchimie est un don de Dieu, et l’élu doit s’en montrer digne.

Pour citer Fulcanelli, il nous dit expressement dans les demeures philosophales que “La Nature n’ouvre pas à tous, indistinctement, la porte du sanctuaire”.
N’avez-vous pas déjà entendu l’expresson biblique “ne donnez pas les choses saintes aux chiens, et ne jetez pas vos perles devant les pourceaux, de peur qu’ils ne les foulent du pied.” ?
Les philosophes transmettent ainsi leur sagesse sous le voile du symbolisme et du langage des oiseaux, ou cabale.

DE L’HÉRITAGE DES ANCIENS PHILOSOPHES – 1/3La littérature Alchimique est connue pour être l’une des plus abondantes au m...
11/06/2022

DE L’HÉRITAGE DES ANCIENS PHILOSOPHES – 1/3

La littérature Alchimique est connue pour être l’une des plus abondantes au monde.
Les premiers écrits datent de bien avant JC.
Cette abondance est le témoignage de la quête atemporelle de l’être humain pour retrouver ses origines perdues.
La quête de soi et du divin sera toujours un sujet d’actualité, pour tous les temps. Nous voyons, au travers du Grand-Œuvre, que l’âme ne s’incarne que pour mieux s’élever. Ce faisant, elle vise toujours son perfectionnement, et devient ainsi de plus en plus divine, jusqu’à sa parfaite préparation et réalisation.
Le fait que plusieurs auteurs, à la même époque, dans des lieux épars, et sans se connaitre, aient pu écrire sur le même sujet; le fait que, malgré les siècles qui les séparent et les langues différentes, les auteurs aient toujours écrits sur le même sujet et se soient complétés les uns les autres, est un argument plus que favorable à l’universalité et au sérieux de cette science, à tel point qu’au cours de l’histoire elle fascina le monde scientifique.

Le Grand Œuvre répond strictement aux lois naturelles et universelles.
Il nous faut, pour accéder à la connaissance, élever notre conscience vers elles, et contrôler notre compréhension par elles, en mettant en pratique ces lois au laboratoire.
Le corpus et la littérature hermétique au complet est une méthode; une méthode d’éducation de l’esprit, de la conscience et de l’imaginaire; une méthode qui développe une architecture mentale bien différente du quotidien, beaucoup plus proche de la pensée originelle et divine.
Les auteurs nous ont donc laissé une véritable sagesse au travers de leurs écrits, et une double méthodologie : la première est celle qui s’adresse à l’esprit et à l’intelligence, la deuxième concerne la pratique.
Un esprit éclairé donne la foi au chercheur sincère et le pressentiment de la voie à suivre, tandis que l’intelligence lui donne la compréhension et la connaissance des opérations de la Nature et du Grand-Oeuvre.

Comme nous l’avons déjà dit, l’Alchimie est une science à la fois mystique et gnostique.
Ce sont les deux piliers sur lesquels se développe l’initié, et toute démarche initiatique digne de ce nom est également fondée sur ces deux principes.
Donc les auteurs nous ont bel et bien laissé un héritage éminemment pratique et pragmatique.
En possession de ce trésor qui est un don du ciel, ils ont compris la nécessité de voiler cet art sacré aux ignorants, et nous ont offert la seule façon d’étudier cet art et d’en pénétrer le mystère, en s’adressant directement à l’âme par les allégories, métaphores, comparaisons, mythes et hiéroglyphes.
Ainsi celui qui sait pénétrer les symboles accède finalement à la compréhension intellectuelle et logique des principes de l’oeuvre.
Attention ici nous parlons de logique et non de raison. Un raisonnement n’est pas toujours logique, et bien souvent, comme nous le constatons dans la plupart des interventions dans les forums et groupes d’alchimie, le raisonnement est souvent basé sur les émotions et ressentis, plutôt que justifié par un fondement logique, guidé par les anciens auteurs et passé au crible de l’expérience.
Comme nous dit Fulcanelli, la manière traditionnelle d’écrire chez les auteurs est d’expliquer les anciens philosophes et de se faire contrôler par eux. Ainsi il est coutume, lorsqu’on écrit sur un sujet, de faire référence aux anciens philosophes, ce qui, en réalité coule de sens, car tous parlent de la même science; et cette façon de faire des philosophes permet d'enrichir le corpus de l’hermétisme.

LE DON DE DIEULorsque nous lisons les textes des anciens Maitres : fulcanelli, Le Sancelrien Tourangeau, Morien, Limojon...
11/04/2022

LE DON DE DIEU

Lorsque nous lisons les textes des anciens Maitres : fulcanelli, Le Sancelrien Tourangeau, Morien, Limojon de St-Didier, Arnaud de Villeneuve, le Philalethe, ou encore Nicolas Flamel pour n’en nommer que quelques uns des plus sérieux; tous nous mentionnent avoir voulu posséder la pierre, qu’il est bon de vouloir quelque chose d’aussi saint, et que c’est à force de persévérence que Dieu a fini par leur faire miséricorde et leur a accordé la révélation de la matière première et de leur fontaine mysterieuse...

Toute la démarche initiatique consiste à entrainer la volonté, polir le mental, atténuer les défauts et maitriser sa personnalité et son astral. Il s’agit d’agir dans le monde avec une volonté éclairée.
Si vous n’appliquez pas votre pensée, votre désir et vos actes à l’étude, à la prière, à la méditation, et au travail, vous n’arriverez jamais à rien en Alchimie.
Ceux qui pensent que le désir de la pierre mène à la corruption n’ont tout simplement pas la bonne philosophie, ou autrement dit, n’ont rien compris à notre philosophie. Peut-être pensent-ils cela parce qu’ils considèrent notre pierre comme un caillou comme un autre ? Quand on pense qu’on peut faire la pierre à partir de n’importe quelle matière ce n’est pas étonnant.
Or, pour le philosophe du Feu, la pierre philosophale est la manifestation de l’état christique dans la matière même. C’est le couronnement du savoir et de la maitrise de l’Artiste. Cette pierre est l’aboutissement d’un esprit parfaitement élevé au rang du Demiurge incarné. Elle renferme la fréquence vibratoire de Dieu et contient en elle une énergie capable d’agir sur tous les règnes de la Nature et d’amener la conscience de l’opérateur au même degré de perfectionnement.

Il n’y a qu’une et unique matière qui renferme la substance sacrée dont nous avons besoin.
Toute voie initiatique véritable réunit connaissance et intuition, tête et cœur, mental et esprit, sentiment et raison, foi et science. Ce sont les deux colonnes du Temple intérieur de l’élu, qui s’harmonise et se développe tout au long du cheminement. N’oublions pas non plus que l’Univers est mental. Ses lois ne peuvent pas être soumis aux rythmes sans cesse changeant des mondes sublunaires et des émotions. Ce que l’on recherche au travers de l’œuvre est de l’ordre du divin, et non des illusions temporelles et des phénomènes passagers.

Les Maitres nous répètent à foison que l’Alchimie est un don de Dieu, qui le donne à qui il veut, à qui il juge bon.
Dans ce sens ils mentionnent également la nécessité pour le candidat à la science d’être pur dans son désir et d’avoir déjà accompli un minimum de travail sur soi quant à l’orgueil, l’envie, la jalousie, ou tout autre défaut et vice qui feraient barrière à la lumière révélatrice.
C’est pour cela que les philosophes disent que leur science est réservée à une élite, bien sûr on parle ici d’élite spirituelle, et c’est de là que vient également la notion d’élu.
Le candidat qui reçoit la révélation de la matière première est un élu de l’égrégore alchimique, il peut débuter son cheminement sur le sentier du Grand-Œuvre.
À partir de là, il se relie par son travail et son étude à la chaine des maitres qui l’ont précédé, ce qui fait qu’à aucun moment l’élu n’est seul sur son sentier. Il est guidé tout au long de son cheminement, et reçoit de l’égrégore les révélations nécessaires à l’avancement de son œuvre.

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