Zakuani Gérard

07/06/2025

Ce qu'il faut retirer sur :

*Hypertension Artérielle (HTA)

*Définition :
L'hypertension artérielle (HTA) se caractérise par une élévation chronique de la pression artérielle, définie par des valeurs supérieures ou égales à 140 mmHg pour la systolique et/ou 90 mmHg pour la diastolique, mesurées au repos.

*Facteurs favorisants :
- *Non modifiables : âge, antécédents familiaux, origine ethnique.
- *Modifiables : consommation excessive de sel, surpoids/obésité, sédentarité, consommation d'alcool, tabagisme, stress. [1]

*Étiologies :
- *HTA essentielle (95 % des cas) : d'origine multifactorielle sans cause identifiée.
- *HTA secondaire (5 % des cas) : due à des causes identifiables telles que pathologies rénales, endocriniennes (hyperaldostéronisme, phéochromocytome), ou médicamenteuses.

*Clinique :
Souvent asymptomatique, l'HTA peut être découverte fortuitement. Dans certains cas, elle peut se manifester par des céphalées, des vertiges, des bourdonnements d'oreilles ou des troubles visuels.

*Examens paracliniques :
- *Mesure de la pression artérielle : confirmée par automesure ou mesure ambulatoire (MAPA).
- *Bilan initial : recherche de facteurs de risque cardiovasculaire, d'atteintes des organes cibles (cœur, reins, rétine) et d'une éventuelle cause secondaire.

*Principes de prise en charge :
- *Mesures hygiéno-diététiques : réduction de la consommation de sel, perte de poids, activité physique régulière, modération de la consommation d'alcool, arrêt du tabac.
- *Traitement médicamenteux :indiqué si les objectifs tensionnels ne sont pas atteints après 3 à 6 mois de mesures hygiéno-diététiques ou en présence de facteurs de risque élevés.

*Traitement médicamenteux :
- *Classes principales :inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC), antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II (ARA II), diurétiques thiazidiques, inhibiteurs calciques, bêta-bloquants.
- *Choix du traitement :adapté en fonction du profil du patient, des comorbidités et de la tolérance.

*Prévention :
- *Primaire :adoption d'un mode de vie sain pour prévenir l'apparition de l'HTA.
- *Secondaire :contrôle rigoureux de la pression artérielle pour prévenir les complications cardiovasculaires, rénales et neurologiques.

*Surveillance :
- *Suivi régulier :évaluation de l'efficacité et de la tolérance du traitement, surveillance des organes cibles, adaptation thérapeutique si nécessaire.
Zakuani Gerard
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08/05/2025

12/04/2025

Soins intensifs

12/04/2025

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12/04/2025

Médecine interne

12/04/2025

La clinique

11/04/2025

12/09/2023

Certaines triades en médecine

En médecine, une triade est généralement une association de trois symptômes, de trois signes cliniques ou de trois caractéristiques qui sont souvent liés à une condition médicale spécifique ou à un diagnostic particulier. Voici quelques exemples de triades médicales bien connues :

1. Triade de Beck : Utilisée en psychiatrie pour évaluer la dépression, elle comprend trois éléments : la tristesse, l'anhédonie (incapacité à ressentir du plaisir) et la désespérance.

2. Triade de Virchow : Cette triade est associée à la formation de caillots sanguins dans les veines profondes des membres inférieurs et est un facteur de risque de thrombose veineuse profonde (TVP). Elle comprend trois composantes : stase veineuse, lésion endothéliale (dommage à la paroi interne des vaisseaux sanguins) et hypercoagulabilité (augmentation de la coagulation sanguine).

3. Triade de Cushing : Elle est souvent associée à une hyperfonction de la glande surrénale, généralement causée par un adénome ou un carcinome surrénalien. La triade de Cushing comprend l'hypertension artérielle, l'obésité abdominale et la fragilité de la peau.

4. Triade asthmatique : Souvent observée chez les patients asthmatiques, elle se compose de trois symptômes : la toux, la dyspnée (difficulté à respirer) et la sibilance (souffle sifflant pendant la respiration).

5. Triade de Charcot : Cette triade est associée à la sclérose en plaques, une maladie auto-immune du système nerveux central. Elle comprend la nystagmus (mouvements oculaires involontaires), l'ataxie (manque de coordination musculaire) et la dysarthrie (difficulté à parler).

6. Triade de Hutchinson : Elle est liée à la syphilis congénitale et comprend la surdité, les anomalies dentaires (incisives en forme de "mulberry") et la kératite interstitielle (inflammation de la cornée).

7. Triade de Hakim-Adams : Elle est associée à l'hydrocéphalie normotensive (une accumulation anormale de liquide céphalorachidien dans le cerveau) et comprend la démarche ataxique (marche instable), l'incontinence urinaire et la démence.

8. Triade d'Ondine : Cette triade est associée à une pathologie rare appelée syndrome de la défaillance respiratoire centrale congénitale, également connue sous le nom de syndrome d'Ondine. Les caractéristiques cliniques de cette triade sont l'apnée centrale du sommeil (absence de respiration pendant le sommeil), la réponse altérée au dioxyde de carbone et l'hypoventilation alvéolaire.

Il est important de noter que ces triades ne représentent qu'une partie des triades médicales existantes, et il en existe de nombreuses autres dans diverses spécialités médicales.

Toutefois, ces triades ne sont pas toujours présentes chez tous les patients atteints de la condition associée, et elles sont souvent utilisées comme des guides diagnostiques plutôt que comme des critères stricts.
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08/09/2023

Une femme 🤰 peut tomber enceinte pendant qu'elle est enceinte 🤰.

Phénomène rarissime, la superfétation, ou superfoetation, est le fait pour une femme de tomber enceinte alors qu’elle l’est déjà, à quelques jours seulement d’intervalles. Seule une dizaine de cas sont actuellement avérés dans le monde. La grossesse superfétatoire est en revanche plus répandue chez les animaux, notamment les rongeurs comme les lapins.

Qu’est-ce que la superfétation ?
Généralement, une femme cesse d’ovuler lorsqu’elle tombe enceinte. La superfétation est le fait d’avoir deux ovulations, décalées de quelques jours. On pourra donc observer deux fécondations des ovocytes, qui pourront être le fruit de deux rapports : avec le même partenaire ou deux hommes différents.

Les deux fœtus vont s’implanter dans l’utérus et évoluer en différé. Ils auront donc des poids et des tailles différents. Le phénomène est d’autant plus exceptionnel que la modification de l’endomètre, également appelée muqueuse utérine, n’est généralement pas compatible avec l’implantation d’un autre œuf dans l’utérus. En effet, dans les jours qui suivent la fécondation, celui-ci va s’épaissir avec l’apparition de vaisseaux sanguins et cellules pour offrir un environnement favorable à la nidation.

Le cas de la fécondation in vitro (FIV)

Lors d’une FIV, les médecins implantent deux embryons maximum dont l’âge peut varier de J2 à J4 par exemple. Leur terme sera décalé de quelques jours. On pourra alors parler de grossesse superfétatoire.
Les facteurs qui peuvent expliquer ce phénomène

Un examen médical poussé permettra dans la majorité des cas d’expliquer ce phénomène exceptionnel. Dans une étude publiée en 2008 par le Journal de Gynécologie Obstétrique et Biologie de la Reproduction*, les scientifiques mettent en avant plusieurs suggestions :

Un système génétique “stimulant de manière qualitative et/ou quantitative la production placentaire d’hCG, pouvant déclencher une autre ovulation et autorisant une implantation” ;
La double ovulation : elle survient parfois chez des femmes sous traitement médicamenteux pour favoriser la procréation ;
Une malformation utérine : comme un utérus didelphe, également appelé utérus double, par exemple.

Les bébés sont-ils jumeaux lors d’une grossesse superfétatoire ?
Dans le cas de la superfétation, on ne pourra pas parler de jumeaux qui eux, sont conçus au cours d’un rapport sexuel unique. Les jumeaux monozygotes sont issus d’un même œuf divisé en deux au cours des 15 premiers jours qui suivent la fécondation. Dans le cas de jumeaux dizygotes, ou “faux jumeaux”, on observe la présence de deux ovocytes ayant été fécondés par deux spermatozoïdes au cours d’un même rapport.

Comment détecter une superfétation ?
La rareté des cas et le scepticisme de certains professionnels de santé vis-à-vis de ce phénomène, rendent la grossesse superfétatoire difficile à détecter. Certaines seront confondus avec des grossesses gémellaires dizygotes.

C’est principalement le re**rd de croissance intra-utérin de l’un des fœtus qui permet de suspecter une superfétation. Il sera important de déterminer si la différence de taille provient d’une différence d’âge gestationnel ou s’il s’agit d’un trouble de croissance pouvant être le symptôme d’une anomalie ou d’un problème de santé chez le futur bébé.
Comment se déroule l’accouchement d’une grossesse superfétatoire ?

Comme dans le cas d’une naissance gémellaire, l’accouchement du premier fœtus va déclencher celui du second. Les nourrissons sont mis au monde en même temps, même si le développement de l’un des bébés sera légèrement moins avancé.

Zakuani Gerard