Dr Roger losanda

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La médecine c'est ma passion. Le bien être du patient reste mon 1er souci.
(1)

c'est une page facebook qui porte notre nom, on publiera et on instaurera les consultations en lignes.

04/08/2025

*DOULEURS* *MAMMAIRES(SEINS)* *OU* **MASTODYNIE* .
La mastodynie, également connue sous le nom de douleur mammaire, est une affection courante qui peut affecter les femmes de tout âge. Voici quelques informations clés sur cette condition :

# Types de mastodynie
- *Mastodynie cyclique* : Cette forme de douleur mammaire est liée au cycle menstruel et est souvent causée par les fluctuations hormonales. Les symptômes peuvent inclure des douleurs, des gonflements et une sensibilité accrue des seins.
- *Mastodynie non cyclique* : Cette forme de douleur mammaire n'est pas liée au cycle menstruel et peut être causée par divers facteurs, tels que des problèmes de santé sous-jacents, des blessures ou des chirurgies mammaires.

*Causes* et *facteurs* de risque
- *Fluctuations hormonales* : Les changements dans les niveaux d'œstrogènes et de progestérone peuvent contribuer à la mastodynie cyclique.
- *Problèmes de santé sous-jacents* : Certaines conditions médicales, telles que la mastite, les kystes mammaires ou les fibroadénomes, peuvent causer des douleurs mammaires.
- *Facteurs de style de vie* : Le port de soutiens-gorge mal ajustés, les activités physiques intenses ou les traumatismes mammaires peuvent également contribuer à la mastodynie.

*Traitement* *et* *gestion*
- *Médicaments* : Les analgésiques en vente libre, tels que l'ibuprofène ou l'acétaminophène, peuvent aider à soulager les douleurs mammaires.
- *Changements de style de vie* : Le port de soutiens-gorge confortables, la réduction du stress et l'adoption d'une alimentation équilibrée peuvent aider à atténuer les symptômes.
- *Thérapies alternatives* : Certaines femmes trouvent un soulagement dans des thérapies alternatives, telles que l'acupuncture ou la phytothérapie.

*Quand* *consulter* *un* *médecin* ?
- *Douleurs sévères ou persistantes* : Si les douleurs mammaires sont sévères, persistantes ou accompagnées d'autres symptômes, tels que des écoulements ou des bosses, il est important de consulter un médecin pour obtenir un diagnostic et un traitement appropriés.

*_Dr LOSANDA KAYUMBA Roger_*

04/08/2025

Bon début de la semaine à vous 🙏

03/08/2025

cancer du sein, mais certaines études ont montré une légère augmentation du risque chez les utilisatrices actuelles ou récentes; les contraceptifs oraux diminuent le risque de cancer de l'ovaire et de cancer de l'endomètre.

Avant la prescription des contraceptifs oraux, une anamnèse complète est nécessaire; un examen clinique n'est pas nécessaire mais, idéalement, il doit être effectué dans l'année du début du traitement par les contraceptifs orau

cancer du seinChez les femmes aux États-Unis, le risque cumulatif au cours de la vie de développer un cancer du sein est...
03/08/2025

cancer du sein
Chez les femmes aux États-Unis, le risque cumulatif au cours de la vie de développer un cancer du sein est d'environ 13% (1 sur 8 [1]). Une grande partie du risque est encourue après l'âge de 60 ans (voir tableau Risque qu'un cancer du sein invasif soit diagnostiqué). Le risque de mourir d'un cancer du sein est d'environ 10% 5 ans après le diagnostic (2).

Tableau
Risque qu'un cancer du sein invasif soit diagnostiqué
Les facteurs qui peuvent influencer le risque de cancer du sein sont les suivants:

Âge: l'incidence est la plus élevée chez les femmes âgées de 65 à 74 ans. L'âge médian au diagnostic est de 63 ans (1).

Race et origine ethnique: l'âge médian au moment du diagnostic est légèrement plus jeune chez les femmes noires (60 ans) que chez les femmes blanches 63 ans) (1). Les femmes noires ont le taux de mortalité par cancer du sein le plus élevé par rapport à d'autres races ou ethnies; cela peut être dû en partie au fait qu'elles ont un taux plus élevé de cancer du sein triple négatif (négatifs pour les récepteurs des œstrogènes, de la progestérone et l'human epidermal growth factor receptor [HER2]), qui a un moins bon pronostic que les autres types. Les femmes blanches, asiatiques et insulaires du Pacifique sont plus susceptibles de recevoir un diagnostic de cancer du sein localisé que les femmes noires, hispaniques, amérindiennes et autochtones de l'Alaska.

Anamnèse familiale: un antécédent familial de cancer du sein chez un parent du 1er degré (mère, sœur, fille) augmente de 2 fois le risque de développer un cancer, mais un antécédent chez des parents plus éloignés n'augmente que légèrement ce risque (3). Quand ≥ 2 ou plusieurs parents au 1er degré ont eu un cancer du sein, le risque peut être multiplié par 3 ou 4.

Mutations des gènes du cancer du sein: environ 5 à 10% des femmes qui ont un cancer du sein sont porteuses d'une mutation d'un des 2 gènes connus du cancer du sein, BRCA1 ou BRCA2. Le risque de développer un cancer du sein à 80 ans est d'environ 72% en cas de mutation de BRCA1 et d'environ 69% en cas de mutation de BRCA2. Les femmes qui ont les mutations de BRCA1 ont également un risque d'environ 44% au cours de la vie de développer un cancer de l'ovaire; le risque chez les femmes qui ont des mutations de BRCA2 est d'environ 17% (4, 5). Les hommes qui portent une mutation de BRCA2 ont un risque de 1 à 2% au cours de la vie de développer un cancer du sein. Ces mutations sont plus fréquentes chez les sujets d'origine juive Ashkénaze. Les femmes porteuses de mutations de BRCA1 ou de BRCA2 nécessitent une surveillance plus étroite ou des mesures préventives, telles que le dépistage par mammographie et IRM, la prise de tamoxifène ou la mastectomie de réduction pour réduire le risque.

Anamnèse personnelle de cancer du sein: les antécédents de cancer du sein in situ ou invasif augmentent le risque. Le risque de développer un cancer au niveau du sein controlatéral après une mastectomie est de près de 0,4%/an lors du suivi (6).

Le carcinome lobulaire in situ: le carcinome lobulaire in situ augmente le risque de carcinome invasif des deux seins d'environ 7-12 fois (7); ce carcinome invasif se développe annuellement chez environ 1 à 2% des patientes qui ont un carcinome lobulaire in situ.

Anamnèse gynécologique: une ménarche précoce ou une ménopause t**dive augmentent le risque. Le risque augmente avec l'augmentation de l'âge à la première grossesse (3).

Maladie bénigne du sein: une anamnèse de lésion qui a nécessité une biopsie est associée à un risque légèrement augmenté. Les femmes porteuses de tuméfactions mammaires multiples mais sans confirmation d'histologie à haut risque ne doivent pas être considérées comme à risque. Les lésions bénignes susceptibles d'augmenter légèrement le risque de cancer invasif du sein comprennent le fibroadénome complexe, les hyperplasies modérées ou florides (sans atypie), l'adénose sclérosante et le papillome. Le risque est environ 3 ou 5 fois supérieur à la moyenne en cas d'hyperplasie canalaire ou lobulaire atypique (8).

Tissu mammaire dense: un tissu mammaire dense observé à la mammographie de dépistage est associé à un risque de cancer du sein 1,2 à 2,1 fois plus élevé (9).

Utilisation de contraceptifs oraux: les résultats des études varient en ce qui concerne l'utilisation des contraceptifs oraux et le risque de cancer du sein. Certaines études ont montré une légère augmentation du risque chez les utilisateurs actuels ou récents (10).

Traitement hormonal: dans l'essai randomisé Women's Health Initiative, le traitement hormonal de la ménopause (œstrogènes plus progestatifs) a légèrement augmenté le risque après seulement 3 ans d'utilisation (11). Après 5 ans d'utilisation, l'augmentation du risque est environ de 3 cas supplémentaires pour 1000 femmes par année d'utilisation (environ 24% d'augmentation du risque relatif). L'utilisation d'œstrogènes seuls ne semble pas augmenter le risque de cancer du sein. Les modulateurs sélectifs des récepteurs aux œstrogènes (p. ex., raloxifène) réduisent le risque de cancer du sein.

Radiothérapie: l'exposition à la radiothérapie du thorax jusqu'à l'âge de 45 ans augmente le risque, avec la plus forte augmentation chez les sujets exposés entre 10 et 14 ans (12). La radiothérapie thoracique des lymphomes de Hodgkin multiplie le risque de cancer du sein par 4 environ au cours des 20 à 30 années qui suivent.

Alimentation: le régime alimentaire peut contribuer au développement, à la croissance ou au pronostic des cancers du sein, mais il n'existe aucune preuve concluante concernant les effets d'un quelconque régime alimentaire particulier (p. ex., riche en graisses).

Obésité: les femmes ménopausées souffrant d'obésité sont à risque accru de cancer du sein; des études montrent une augmentation de 10% du risque pour 5 unités d'indice de masse corporelle (IMC) supplémentaires au-dessus de l'IMC normal (13).

Tabagisme et alcool: le tabagisme et la consommation d'alcool semblent associés à une augmentation du risque de cancer du sein; l'augmentation avec la consommation d'alcool est dose-dépendante (14, 15).

L'outil d'évaluation du risque de cancer du sein (Breast Cancer Risk Assessment Tool, BCRAT) ou modèle de Gail, peut être utilisé pour calculer le risque de développer un cancer du sein à 5 ans et sur toute la vie chez une femme.

Références pour les facteurs de risque
1. American Cancer Society: Key Statistics for Breast Cancer. Consulté le 4/05/23.

2. American Cancer Society: Survival Rates for Breast Cancer. Consulté le 29/03/23.

3. Collaborative Group on Hormonal Factors in Breast Cancer: Familial breast cancer: collaborative reanalysis of individual data from 52 epidemiological studies including 58,209 women with breast cancer and 101,986 women without the disease. Lancet 358(9291):1389-1399, 2001. doi:10.1016/S0140-6736(01)06524-2

4. Kuchenbaecker KB, Hopper JL, Barnes DR, et al: Risks of breast, ovarian, and contralateral breast cancer for BRCA1 and BRCA2 mutation carriers. JAMA 317 (23):2402–2416, 2017. doi: 10.1001/jama.2017.7112

5. Breast Cancer Association Consortium; Dorling L, Carvalho S, Allen J, et al: Breast cancer risk genes — Association analysis in more than 113,000 women. N Engl J Med 4;384 (5):428–439, 2021. doi: 10.1056/NEJMoa1913948

6. Giannakeas V, Lim DW, Narod SA: The risk of contralateral breast cancer: a SEER-based analysis. Br J Cancer 125(4):601-610, 2021. doi:10.1038/s41416-021-01417-7

7. American Cancer Society (ACOG): Lobular Carcinoma in Situ (LCIS). Consulté le 4/05/23.

8. Collins LC, Baer HJ, Tamimi RM, et al: Magnitude and laterality of breast cancer risk according to histologic type of atypical hyperplasia: results from the Nurses' Health Study. Cancer 109(2):180-187, 2007. doi:10.1002/cncr.22408

9. American College of Obstetricians and Gynecologists (ACOG): Committee opinion no. 625: Management of women with dense breasts diagnosed by mammography. Obstet Gynecol 125 (3):750–751, 2015. Confirmé en 2020. doi: 10.1097/01.AOG.0000461763.77781.79 Accessed May 4, 2023.

10. American College of Obstetricians and Gynecologists (ACOG) : Hormonal contraception and risk of breast cancer: Practice advisory. Publié en 2018, confirmé en 2022. Consulté le 4/05/23.

11. Rossouw JE, Anderson GL, Prentice RL, et al.: Risks and benefits of estrogen plus progestin in healthy postmenopausal women: Principal results from the Women's Health Initiative randomized controlled trial. JAMA 288 (3):321–333, 2002. doi:10.1001/jama.288.3.321

12. John EM, Kelsey JL: Radiation and other environmental exposures and breast cancer. Epidemiol Rev 15(1):157-162, 1993. doi:10.1093/oxfordjournals.epirev.a036099

13. Lauby-Secretan B, Scoccianti C, Loomis D, et al: Body Fatness and Cancer--Viewpoint of the IARC Working Group. N Engl J Med 375(8):794-798, 2016. doi:10.1056/NEJMsr1606602

14. Gram IT, Park SY, Kolonel LN, et al: Smoking and Risk of Breast Cancer in a Racially/Ethnically Diverse Population of Mainly Women Who Do Not Drink Alcohol: The MEC Study. Am J Epidemiol 182(11):917-925, 2015. doi:10.1093/aje/kwv092

15. Zhang SM, Lee IM, Manson JE, et al: Alcohol consumption and breast cancer risk in the Women's Health Study. Am J Epidemiol 165(6):667-676, 2007. doi:10.1093/aje/kwk054

Anatomopathologie du cancer du sein
La plupart des cancers du sein sont des tumeurs épithéliales (carcinomes) qui se développent à partir des membranes cellulaires des canaux ou des lobules; les cancers développés à partir des cellules du stroma (p. ex., angiosarcome, sarcomes primitifs, tumeur phyllode) sont moins fréquents.

Anatomie du sein (vues de face et de profil)

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Gwen Shockey/SCIENCE PHOTO LIBRARY

Anatomie du sein (vue de profil)

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Gwen Shockey/SCIENCE PHOTO LIBRARY

Les cancers épithéliaux sont classés en carcinomes in situ et invasifs.

Le carcinome in situ est une prolifération des cellules cancéreuses dans les canaux ou les lobules mais sans envahissement du tissu conjonctif. Il existe 2 types:

Carcinome canalaire in situ: le carcinome canalaire in situ correspond à des lésions épithéliales néoplasiques qui sont confinées aux canaux mammaires; les lésions peuvent avoir une histologie et un potentiel malin variables. Le carcinome canalaire in situ n'est généralement détecté que par mammographie. Il peut impliquer une petite ou une grande surface du sein; si une large zone est impliquée, des foyers invasifs microscopiques peuvent se développer au fil du temps. Le carcinome canalaire in situ représente environ 20% des cancers du sein (1). Deux études randomisées sur le carcinome canalaire in situ ont comparé l'adjonction de la radiothérapie et du tamoxifène à l'exérèse locale ont montré un faible risque de décès par carcinome canalaire in situ, quelle que soit l'option de traitement choisie (2).

Carcinome lobulaire in situ: il est souvent multifocal et bilatéral dans environ 20 à 60% des cas (3). Il en existe 2 types: classique et polymorphe (les cellules sont plus grandes et plus atypiques). Le carcinome lobulaire in situ classique n'est pas malin, mais il augmente le risque de développer un carcinome invasif dans les deux seins. Cette lésion non palpable est habituellement suspectée sur des calcifications ou une masse à la mammographie ou à l'échographie, et est diagnostiquée par une biopsie. Le carcinome lobulaire in situ pléomorphe se comporte plus comme un carcinome canalaire in situ; il doit être excisé jusqu'à des marges négatives.

La maladie de Paget du mamelon (à ne pas confondre avec la maladie osseuse également appelée maladie de Paget) est une forme de carcinome canalaire in situ qui s'étend dans la couche dermique du mamelon et de l'aréole et se manifeste par une lésion cutanée (p. ex., un eczémateuse ou une lésion psoriasiforme). Des cellules malignes caractéristiques appelées cellules de Paget sont présentes dans l'épiderme. Les femmes qui ont une maladie de Paget du mamelon ont souvent cancer invasif sous-jacent ou in situ.

Les carcinomes invasifs sont principalement des adénocarcinomes. Environ 75% des patientes présentent une histologie canalaire infiltrante et 10% des cas restants sont lobulaires infiltrants (4).

Les cancers épithéliaux peuvent exprimer des récepteurs hormonaux (les tumeurs stromales n'expriment pas de récepteurs hormonaux, p. ex., les tumeurs phyllodes). Environ 80% des femmes ménopausées et 20% des femmes en préménopause qui ont un cancer du sein ont une tumeur à récepteurs des œstrogènes positifs (ER+) (5); environ 70% de tous les cancers du sein sont positifs pour les récepteurs de la progestérone (6). Un autre récepteur cellulaire est la protéine récepteur du facteur de croissance épidermique humain 2 (Human Epidermal Growth Factor receptor, HER2) (également nommé HER2/neu ou ErbB2); sa présence est corrélée à un moins bon pronostic quel que soit le stade du cancer. Chez environ 15% des patientes atteintes d'un cancer du sein, les récepteurs HER2 sont surexprimés (7). La majorité des cancers du sein sont à récepteurs hormonaux positifs et HER2 négatifs (environ 70%); 12% sont triples négatifs (récepteurs hormonaux négatifs et HER2 négatifs) (7, 8).

Les types histologiques rares habituellement associés à un pronostic favorable comprennent les carcinomes médullaires, mucineux, cribriformes et tubulaires (4). Le carcinome mucineux tend à se développer chez les femmes plus âgées et sa croissance est lente.

Peau d'orange

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"Creative Commons Patient with inflammatory breast cancer" by Epidemiology and surgical management of breast cancer in gynecological department of Douala General Hospital (Scientific Figure on ResearchGate) is licensed under Creative Commons 2.0. Disponible à: https://www.researchgate.net/figure/Patient-with-inflammatory-breast-cancer_fig2_234162338 [accessed 3 Oct, 2019].

Les types rares qui sont généralement de mauvais pronostic comprennent le cancer du sein métaplasique et inflammatoire. Le cancer inflammatoire du sein est un cancer à croissance rapide, particulièrement agressif et souvent mortel. Les cellules cancéreuses bloquent les vaisseaux lymphatiques de la peau du sein; il s'ensuit que le sein semble enflammé et la peau épaissie, ressemblant à de la peau d'orange. Habituellement, le cancer du sein inflammatoire se propage aux ganglions lymphatiques de l'aisselle. Les ganglions lymphatiques sont palpés comme des boules dures. Cependant, souvent aucune masse n'est ressentie dans le sein lui-même car ce cancer est diffus dans tout le sein.

Maladie de Paget du mamelon

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DR M.A. ANSARY/SCIENCE PHOTO LIBRARY

Références
1. Giaquinto AN, Sung H, Miller KD, et al: Breast Cancer Statistics, 2022. CA Cancer J Clin 72(6):524-541, 2022. doi:10.3322/caac.21754

2. Wapnir IL, Dignam JJ, Fisher B, et al: Long-term outcomes of invasive ipsilateral breast tumor recurrences after lumpectomy in NSABP B-17 and B-24 randomized clinical trials for DCIS. J Natl Cancer Inst 103(6):478-488, 2011. doi:10.1093/jnci/djr027

3. Wen HY, Brogi E: Lobular Carcinoma In Situ. Surg Pathol Clin 11(1):123-145, 2018. doi:10.1016/j.path.2017.09.009

4. American Cancer Society: Breast Cancer Facts & Figures. Consulté le 4/05/23.

5. Anderson WF, Chatterjee N, Ershler WB, et al: Estrogen receptor breast cancer phenotypes in the Surveillance, Epidemiology, and End Results database. Breast Cancer Res Treat. 2002;76(1):27-36. doi:10.1023/a:1020299707510

6. Li Y, Yang D, Yin X, et al: Clinicopathological Characteristics and Breast Cancer-Specific Survival of Patients With Single Hormone Receptor-Positive Breast Cancer. JAMA Netw Open 3(1):e1918160, 2020. doi:10.1001/jamanetworkopen.2019.18160

7. Howlader N, Altekruse SF, Li CI, et al: US incidence of breast cancer subtypes defined by joint hormone receptor and HER2 status. J Natl Cancer Inst 106(5):dju055, 2014. Publié le 28 avril 2014. doi:10.1093/jnci/dju055

8. National Cancer Institute's Surveillance, Epidemiology, and End Results (SEER) Program : Cancer Stat Facts: Female Breast Cancer Subtypes. Consulté le 4/05/23.

Physiopathologie du cancer du sein
Le cancer du sein s'étend localement et se dissémine initialement aux ganglions lymphatiques régionaux et/ou par voie hématogène. Le cancer du sein métastatique peut affecter presque tous les organes du corps, le plus souvent, les poumons, le foie, les os, le cerveau et la peau. La plupart des métastases cutanées apparaissent dans la région de la chirurgie mammaire; les métastases du cuir chevelu sont fréquentes.

Ganglions lymphatiques du sein

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Gwen Shockey/SCIENCE PHOTO LIBRARY

Certains cancers du sein peuvent récidiver plus tôt que d'autres; la récidive peut souvent être prédite en fonction des marqueurs tumoraux. Par exemple, un cancer du sein métastatique peut se révéler dans les 3 ans chez les patientes qui ont des marqueurs tumoraux négatifs ou survenir > 10 ans après le diagnostic et le traitement initial chez les patientes qui ont une tumeur à récepteurs œstrogènes positifs.

Récepteurs hormonaux
Les récepteurs des œstrogènes et de la progestérone sont des récepteurs hormonaux nucléaires qui favorisent la réplication de l'ADN et la division cellulaire lorsque les hormones appropriées se lient à eux. Ainsi, les médicaments qui bloquent ces récepteurs sont utiles dans le traitement et la prévention des tumeurs possédant ces récepteurs.

Pour les tumeurs dans lesquelles les récepteurs HER2 sont surexprimés, les médicaments qui bloquent ces récepteurs font partie du traitement standard. Les tumeurs surexprimant HER2 répondent bien à ces médicaments parce que HER2 est un facteur important de la progression des cellules cancéreuses.

Gènes du cancer du sein
Les mutations génétiques de BRCA1 et de BRCA2 augmentent le risque jusqu'à 70% de développer un cancer du sein (1). La mastectomie prophylactique bilatérale réduit le risque de cancer du sein de 90% et doit être proposée aux femmes qui ont une mutation de BRCA. D'autres mutations génétiques qui augmentent le risque de développer un cancer du sein comprennent des mutations de CHEK2, PALB2, ATM, RAD51C, RAD51D, BARD1 et TP53, qui sont habituellement incluses dans les tests génétiques de panel (2).

Référence pour la physiopathologie
1. Kuchenbaecker KB, Hopper JL, Barnes DR, et al: Risks of breast, ovarian, and contralateral breast cancer for BRCA1 and BRCA2 mutation carriers. JAMA 317 (23):2402–2416, 2017. doi: 10.1001/jama.2017.7112

2. Breast Cancer Association Consortium; Dorling L, Carvalho S, Allen J, et al: Breast cancer risk genes — Association analysis in more than 113,000 women. N Engl J Med 4;384 (5):428–439, 2021. doi: 10.1056/NEJMoa1913948

Symptomatologie du cancer du sein
De nombreux cancers du sein sont détectés par la patiente du fait de la présence d'une tuméfaction ou à l'occasion d'un examen clinique ou d'une mammographie de routine. Rarement, le symptôme initial est une augmentation globale de volume ou un épaississement non spécifique du sein. Une douleur mammaire peut être présente mais n'est presque jamais le seul symptôme de présentation du cancer du sein.

Quelques patientes qui ont un cancer du sein ont également des signes de maladie métastatique (p. ex., fracture pathologique, douleurs abdominales, ictère, dyspnée).

Un signe fréquent à l'examen clinique est une masse volumineuse ou asymétrique, une masse nettement différente du tissu mammaire environnant. Les modifications fibreuses diffuses dans un quadrant du sein, habituellement le quadrant supéro-externe, sont plus caractéristiques des pathologies bénignes; un épaississement légèrement plus ferme dans un sein mais pas l'autre peut être un signe de cancer.

Certains types de cancer du sein se manifestent par des modifications cutanées importantes:

La maladie de Paget du mamelon est associée à un carcinome in situ ou invasif sous-jacent et se manifeste par des modifications cutanées, comprenant un érythème, des croûtes, des desquamations et des écoulements; ces changements paraissent habituellement si

Download scientific diagram | Patient with inflammatory breast cancer from publication: Epidemiology and surgical management of breast cancer in gynecological department of Douala General Hospital | Introduction Breast cancer is one of the most common gynecological cancers in our environment. Douala...

La dengue est une infection virale due à un flavivirus transmis par la piqûre de certains moustiques du genre Ædes, prin...
03/08/2025

La dengue est une infection virale due à un flavivirus transmis par la piqûre de certains moustiques du genre Ædes, principalement Ædes ægypti et Ædes albopictus (le moustique tigre). Ces moustiques vivent en milieu urbain et péri-urbain et se reproduisent dans les points d'eau stagnante autour des habitations (décharges, flaques permanentes, coupelles d'eau sous les plantes, sanitaires inutilisés, etc.). Ils sont actifs en journée. S’ils piquent une personne infectée par le virus de la dengue, ils peuvent ensuite le transmettre à leurs prochaines victimes. Ils peuvent également transmettre le virus Zika et celui du chikungunya.

Où attrape-t-on la dengue ?
moustique tigre
La dengue sévit principalement dans les zones intertropicales : Afrique, Amérique centrale et du Sud, dans les Caraïbes, en Inde, et surtout en Asie du Sud-Est et dans le Pacifique, ces 2 zones étant les plus touchées. La forte saison de mousson en Asie, attribuée au réchauffement climatique, a provoqué une explosion du nombre de cas de dengue, y compris dans des zones touristiques qui se croyaient jusque-là à l'abri de ce genre d'épidémie.

La dengue connaît une forte recrudescence depuis quelques années avec une extension mondiale à toutes les zones tropicales et subtropicales. Selon une estimation récente de l’OMS, on compterait environ 50 à 100 millions de cas de dengue par an.

En France hexagonale, le moustique tigre a fait son apparition en 2004 dans les Alpes-Maritimes. Depuis, son aire de répartition n’a cessé d’augmenter, phénomène également observé aux niveaux européen et mondial. En 2024, il est considéré comme implanté et actif dans 78 des 96 départements hexagonaux.

En France hexagonale, la grande majorité des cas de dengue diagnostiqués sont observés chez des personnes qui rentrent d’un séjour en zone où cette maladie est fréquente : ce sont des « cas importés ». Jusqu’en 2022, le nombre de cas importés annuel était relativement stable (2019 : 657 cas, 2020 : 834, 2021 : 164, 2022 : 378). Mais, en 2023, 2 524 cas de dengue importés ont été signalés. Et en 2024, entre le 1er janvier et le 25 juin, Santé publique France a déjà reçu 2 828 notifications de cas de dengue importés, soit près de 13 fois plus qu'en 2023 sur la même période ! Plus de 80 % de ces cas revenaient de Martinique ou de Guadeloupe, et 6 % de Guyane, où des épidémies sont en cours depuis mi-2023.

Depuis 2010, on observe également des cas où la contamination a eu lieu en France hexagonale, par des moustiques tigres locaux. On parle alors de « cas de transmission autochtone ». Ces dengues autochtones trouvent toujours leur source dans un cas de dengue importée par un voyageur : les moustiques « hexagonaux » s’infectent en le piquant et transmettent ensuite la maladie à ses voisins. Entre 2010 et 2021, un total de 48 cas de dengue autochtone avaient été signalés en France hexagonale, ce qui en faisait une maladie très rare. Mais, en 2022, 66 cas ont été signalés issus de 9 foyers d’infection dans le sud de la France. En 2023, Santé publique France a recensé 45 cas de dengue autochtone (9 foyers, dans les Alpes Maritimes, les Bouches-du-Rhône, la Drôme, le Gard, l’Hérault, les Pyrénées-Orientales et le Val-de-Marne).

Quand attrape-t-on la dengue ?
La dengue sévit toute l'année dans les pays tropicaux, seulement l'été dans les régions tempérées. Les moustiques du genre Ædes piquent habituellement le jour.

Quels sont les symptômes de la dengue ?
Le virus de la dengue provoque des symptômes chez environ 25 % des personnes infectées : fièvre élevée, maux de tête intenses, courbatures, troubles digestifs et, plus t**d, éruption cutanée. Le plus souvent, il n’y a pas de complications et la guérison survient spontanément en quelques jours, même si la fatigue et les courbatures peuvent persister plusieurs semaines ou mois (« syndrome post-dengue »). Le traitement est symptomatique (antalgiques, antipyrétiques). L’aspirine et les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) sont à proscrire.

Environ 5 % des patients symptomatiques évoluent vers une dengue sévère (souvent après disparition de la fièvre), qui se manifeste par des saignements (nez, gencives, estomac, selles), des hémorragies (digestives, cutanées, cérébrales...), de violentes douleurs abdominales, des vomissements, etc. Le risque de dengue grave est plus élevé chez les nourrissons, les sujets âgés, les personnes ayant contracté la dengue une seconde fois, celles souffrant de certaines comorbidités. Il n'existe pas de traitement antiviral et, en l'absence d'une prise en charge appropriée, la mortalité due à la dengue peut atteindre 13 %.

L'infection entraîne une immunité spécifique contre le sérotype responsable tout au long de la vie, et une immunité croisée limitée contre les autres sérotypes qui dure jusqu'à 2 ans.

Chez la femme enceinte, la dengue n'est pas plus grave. Elle n'entraîne pas de malformations du fœtus mais peut être à l'origine d'une fausse couche (au 1er trimestre), de décès du fœtus, d'accouchement prématuré ou de ret**d de croissance du fœtus. Le risque d'hémorragie à l'accouchement est également augmenté.

Lors de l'allaitement, la transmission est possible de la mère à l'enfant. Pour cette raison, en cas de dengue, l'allaitement maternel est suspendu tant que la fièvre est présente et pendant les 6 jours suivant la fin de la fièvre.

Consultez un médecin en cas d’apparition brutale d’une fièvre associée à au moins un signe douloureux (mal de tête, douleurs musculaires ou articulaires, mal de dos, douleur autour de l’œil) dans les 15 jours qui suivent le retour d’un séjour dans une zone où le virus est présent.

Comment soigne-t-on la dengue ?
Il n’existe pas de traitement spécifique. Le traitement de la dengue est celui des symptômes, en particulier la fièvre. L'aspirine ou d’anti-inflammatoire sont fortement déconseillés en raison du risque hémorragique ; préférez le paracétamol.

Sans attendre la confirmation biologique de l'infection, il est conseillé de se protéger des piqûres de moustique pour éviter la transmission de la maladie à d’autres personnes.

Comment prévenir la dengue ?
La prévention de la dengue repose sur l'application rigoureuse des mesures de protection contre les piqûres de moustiques.

Il existe 4 sérotypes de virus responsables de la dengue. Une infection par un des sérotypes entraîne une immunité durable contre ce sérotype. Pour être totalement protégée contre la dengue, une personne doit être infectée par les 4 sérotypes de virus différents.

La Haute Autorité de santé (HAS) a défini la stratégie vaccinale contre la dengue. Elle recommande la vaccination avec le vaccin vivant atténué QDENGA pour les populations suivantes résidant aux Antilles, en Guyane, à Mayotte et à La Réunion :

enfants âgés de 6 à 16 ans ayant un antécédent prouvé d’infection par la dengue ;
adultes de 17 à 60 ans présentant des maladies pouvant aggraver la dengue, avec ou sans antécédent d’infection.
En l’absence de données de tolérance et d’efficacité chez les sujets vivant dans des zones non endémiques et devant se rendre dans des zones d’endémie (le cas des touristes), et compte tenu en outre de la faible probabilité que ces voyageurs aient déjà contracté la dengue et de la difficulté à le prouver, la vaccination contre la dengue n’est pas recommandée actuellement chez les voyageurs.

Sources et références
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