Gestalt-Thérapie Lorraine Chatelain

Gestalt-Thérapie Lorraine Chatelain Consultation à distance ou en présentiel. Thérapie individuelle. Jeunes adultes et adultes.

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🤝 Vous ne voulez plus subir les blessures du passé, vous voulez vous sentir libéré pour vivre pleinement vos relations à vous-même, aux autres et au monde

Une reconversion professionnelle pour moi. Une décision, issue d’un élan de vie puissant et profond, que je chéris. 🌸🌸🌸🌸...
22/10/2025

Une reconversion professionnelle pour moi. Une décision, issue d’un élan de vie puissant et profond, que je chéris.

🌸🌸🌸🌸🌸

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Crise de la quarantaine ? Découvrez comment faire de ce passage une opportunité de transformation personnelle, de sens et d’épanouissement, à tout âge.

13/10/2025

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Excellente semaine à tous !

En résonance avec mon travail personnel sur l’appréciation du Temps, non pas comme un ennemi à combattre, mais comme un ...
10/10/2025

En résonance avec mon travail personnel sur l’appréciation du Temps, non pas comme un ennemi à combattre, mais comme un ami qui nous invite à revoir où l’on met notre intention, à quelle intensité et quel en est le sens.

Merci Johann Henry pour ta réflexion d’une profondeur bienheureuse 🙏🏽🌸✨

L'homme est le seul animal qui sait qu'il va mourir,
et le seul qui fait tout pour l'oublier.
Edgar Morin



Chers amis,

Nous vivons comme des immortels dans un monde que nous savons mourant. N'est-ce pas là la racine de notre folie collective ?

Pendant longtemps, j'ai pensé que je n'avais pas de problème avec la mort. Sans doute parce que j'ai plutôt été épargné par la perte de proches. Et aussi parce que j'ai toujours eu la conviction que la conscience survit à la mort du corps, tout comme elle lui préexiste. Bien qu'ayant grandi dans une culture chrétienne, la réincarnation s'est toujours imposée à moi comme quelque chose de naturel, d'évident.

Et puis un jour, quelque chose s'est fissuré. C'était un énième moment où je me débattais avec l'angoisse du temps qui manque, cette angoisse vissée au corps devant ma to-do list sans cesse grandissante. J'ai pris conscience que tout mon être était en permanence focalisé sur le fait d'optimiser mon temps pour parvenir à accomplir tout ce j'avais à faire, avec toujours en arrière fond l'angoisse insidieuse de ne pas pouvoir y arriver, faute de temps.

Et soudain j'ai compris : quoi que je fasse, même si j'étais le mieux organisé et le plus efficace du monde, même si je me levais toujours plus tôt, je n'aurai de toute façon jamais le temps de tout faire. Car si mon élan de vie et de créativité sont potentiellement infinis, mon temps, lui, est définitivement limité ; il n'est pas infini. Cette prise de conscience, c'était réaliser soudain la vanité et l'absurdité épuisantes de mon combat contre le temps, et plus exactement contre la finitude. C'était consentir de mettre un genou à terre, et de rendre les armes. C'était accepter en pleine conscience, et dans les tripes, ma vulnérabilité face à la mort.
Et ce moment a tout simplement bouleversé ma vie et mon être-au-monde.

J'ai alors compris que ma conviction spirituelle en la continuité de la conscience me permettait d'éviter de me confronter à une réalité pourtant évidente et incontournable : la finitude de toute chose manifestée. Même si je suis convaincu qu’une part de nous continue sa route après la mort physique, il n'empêche que toute réalité manifestée, absolument tout, finit toujours par mourir. Telle relation, tel projet, la société, la planète tout entière. Tout finira un jour par disparaître. Ma lutte anxieuse contre le manque de temps n'était pas un problème d'organisation – c'était une tentative désespérée de conjurer cette vérité insupportable.

Irvin Yalom, dans son œuvre magistrale sur la thérapie existentielle, identifie nos stratégies d'évitement face à l'angoisse de mort : la croyance en notre caractère spécial qui nous exempterait du destin commun, la recherche d'un sauveur ultime (en une cause, un projet, une personne...), le déni pur et simple, l’hyperactivité ou encore la projection de cette angoisse dans des peurs dérivées – peur de l'échec, du changement, de l'intimité. Nous construisons des cathédrales d'illusions pour ne pas voir l'évidence : tout ce qui naît meurt.

Cette incapacité à intégrer la finitude ne reste pas confinée à notre psyché individuelle. Elle contamine notre rapport collectif au monde. L'écoanxiété qui traverse notre époque n'est-elle pas, au moins en partie, le retour du refoulé de cette mort que nous ne savons plus penser ?

Et voici le piège le plus cruel : cette incapacité à se confronter à la mort pour de vrai et pour de bon est certainement une des raisons majeures qui explique notre paralysie collective face aux grands enjeux de notre époque, notamment la crise climatique. Nous savons intellectuellement que notre modèle de civilisation est mortifère, nous voyons les signes de l'effondrement qui s'accumulent, et pourtant nous restons figés. Pourquoi ? Parce qu'agir vraiment nécessiterait d'accepter que quelque chose doit mourir – notre mode de vie, nos illusions de contrôle, notre fantasme de toute-puissance technologique. Cette mort symbolique nous terrifie plus encore que la catastrophe annoncée.

Face à la sixième extinction de masse, aux bouleversements climatiques, aux effondrements géopolitiques, nous oscillons entre deux extrêmes également stériles : le déni ("la technologie nous sauvera") ou la paralysie catastrophiste. Dans les deux cas, nous restons prisonniers de notre incapacité fondamentale à accepter que destruction et création sont les deux faces indissociables du vivant.

Notre système économique lui-même est bâti sur ce déni. La croissance infinie dans un monde fini – quelle aberration plus flagrante pourrait-il y avoir ? C'est le fantasme d'immortalité projeté sur le plan collectif. Nous accumulons, nous croissons, nous "progressons" dans une fuite en avant éperdue, comme si l'expansion perpétuelle pouvait conjurer l'entropie.

Cette dynamique du "toujours plus" est une défense désespérée contre la confrontation avec nos limites. Elle nous maintient dans l'illusion que nous pouvons indéfiniment repousser l'échéance, éviter la confrontation avec ce qui décline, ce qui meurt, ce qui doit être lâché.

Et pourtant, voici le paradoxe qu'il nous faut embrasser : accepter la réalité de la mort ne signifie pas abdiquer face aux défis de notre temps. Au contraire.

Irvin Yalom formule magnifiquement ce renversement : "Bien que la réalité physique de la mort détruise l'homme, l'idée de la mort le sauve." C'est en intégrant profondément notre finitude que nous devenons paradoxalement plus vivants, plus présents, plus engagés. La conscience de la mort n'est pas l'ennemie de la vie ; elle en est la révélatrice.

Les traditions de sagesse l'ont toujours su : c'est en intégrant profondément notre finitude que nous devenons pleinement vivants. Non pas malgré la mort, mais grâce à cette conscience aiguë de la précarité de toute chose.

Cette acceptation radicale ne mène pas à la résignation. Elle ouvre sur une forme d'action transformée. Non plus l'activisme frénétique nourri par l'angoisse de mort (je l'ai bien connu!), mais l'engagement serein de qui sait que les forces de destruction ont toujours existé et continueront d'exister – et qui choisit néanmoins, ou plutôt justement pour cela, de servir la vie.

C'est depuis cette posture que nous pouvons affronter les crises de notre temps avec lucidité et courage. Non pas pour "sauver le monde" dans un fantasme de toute-puissance, mais parce que l'action engagée vraiment authentique et impactante ne peut naître que d'une conscience pleinement vivante, qui danse avec la mort plutôt qu'elle ne cherche à lui échapper.



Une invitation concrète

Alors voici l'invitation que je vous lance : osez regarder la mort en face. Non pas avec fascination morbide, mais avec ce mélange de gravité consciente et d’ouverture totale qu'ont ceux qui ont suffisamment fait la paix avec la mort. Explorez vos propres mécanismes de défense. Interrogez comment votre rapport personnel à la finitude influence votre engagement dans le monde. Existe-t-il dans votre vie des projets, des relations, des croyances, des habitudes, que vous maintenez en vie artificiellement? A quel prix? Et que se passerait-il si vous laissiez ces formes mourir de leur belle mort?

C'est peut-être là, dans cette confrontation authentique avec notre condition mortelle, que se cache la clé d'une transformation individuelle et collective.

En ces temps de bouleversements, puissions-nous trouver dans l'acceptation de notre finitude non pas une raison de désespérer, mais la source d'un engagement renouvelé, plus profond, plus sage, plus vivant.

Cette newsletter vous invite à la réflexion et au partage. Comment vivez-vous cette tension entre finitude et engagement ? Quelles pratiques vous aident à intégrer cette conscience de la mort tout en restant pleinement vivant ?

Je serais honoré de lire vos réflexions et témoignages.

Avec gratitude pour ce chemin partagé,
Johann Henry

Holoniis - Accompagnement intégral pour une transformation consciente
www.holoniis.com

Définition ✨
07/10/2025

Définition ✨

La dissonance cognitive

La dissonance cognitive est un concept central en psychologie, introduit par Leon Festinger dans les années 1950. Elle désigne l’état de tension psychologique ressenti lorsqu’un individu est confronté à des cognitions incompatibles, autrement dit, lorsque ses croyances, opinions, connaissances ou comportements se contredisent.

Cet état étant inconfortable, l’individu cherche inconsciemment à le réduire pour retrouver une cohérence interne. Il met alors en place des stratégies de réduction de la dissonance, dont la plus courante est la rationalisation : adapter ses croyances, ses attitudes ou son interprétation de la réalité pour faire disparaître l’inconfort.

Exemples classiques.
• La fable d’Ésope, Le Renard et les Raisins : le renard, incapable d’atteindre les raisins, se persuade qu’ils étaient trop verts pour être bons. Plutôt que de reconnaître son échec, il transforme son regard sur l’objet désiré.
• Les sectes millénaristes étudiées par Festinger : convaincus que la fin du monde aurait lieu à une date précise, certains fidèles ont maintenu leur croyance malgré l’évidence. Lorsque rien ne se produisit, ils en conclurent que leurs prières avaient sauvé la Terre.
• Le fumeur : bien qu’il sache que la cigarette nuit gravement à sa santé, il se console avec des phrases du type « Il faut bien mourir de quelque chose » ou « Mon grand-père a fumé toute sa vie et il est mort centenaire ».
• Les sceptiques de la psychologie : certains déclarent avec aplomb : « La psychologie, ça ne sert à rien, ce n’est pas une vraie science, je n’y crois pas ». Ce déni est souvent une manière de tenir à distance l’idée inconfortable qu’ils pourraient eux-mêmes avoir besoin d’aide psychologique. En rejetant la discipline, ils évitent la dissonance qui surgirait à l’idée de consulter un professionnel.

En résumé.
La dissonance cognitive agit comme un mécanisme de défense psychologique, un mécanisme d’autojustification. Elle met en lumière la puissance que nous avons à remodeler nos croyances pour protéger notre équilibre interne, quitte à tordre la réalité., parfois au prix de la vérité objective.

06/10/2025

📣 La citation du jour 📣
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Dienstag 09:00 - 12:00
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Donnerstag 09:00 - 12:00
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